•  Défi comptabilité de mes pensées à Maîtresse Sylvania… Par Anton.

     

    Je pense à Elle…

     

    Madame S nous a lancé un défi il y a quelques jours, comptabiliser nos pensées vers « Elle » pendant une semaine. Mon contexte personnel et professionnel est assez compliqué, du coup je n’ai pas démarré ce défi immédiatement.

    Le temps passant, la date de début s’est imposée naturellement, le 14 février, jour de la Saint-Valentin évidemment.

     

    Mercredi 14 février :

    Je suis arrivé dans la soirée du mardi 13 à Clermont Ferrand.

    J’ai diné avec des collègues, et je suis dorénavant seul dans ma chambre d’hôtel.

    Il est minuit, nous sommes le 14 février, j’entame ma comptabilité.

    J’ai retrouvé un tout petit carnet avec un crayon de bois, il me servira à tenir cette comptabilité.

    Minuit 5, j’ouvre la première page de mon carnet pour y tracer le tout premier bâton. Je souris en pensant à la semaine qui s’annonce, je me glisse sous la couette un peu fraiche, sans personne pour me réchauffer, sans Elle à réchauffer. Je m’endors en pensant à Elle.

    Par deux fois je me réveille dans la nuit, à chaque fois je trace un nouveau bâton.

    Au réveil, mon esprit est immédiatement tourné vers Elle, et je file sous la douche, avec Elle par la pensée, une pensée osée, une pensée érotique, une pensée très érotique, une pensée pour bien débuter la journée.

    Dans la voiture pour aller chez mon client, je profite d’être passager pour penser à Elle, une fois, deux fois, nous sommes déjà arrivés.

    Au début de mon rendez-vous, je suis assailli par ses initiales, et tout au long de la matinée, j’ai son nom qui apparait dans mon esprit tous les quarts d’heure en moyenne, je la sens près de moi.

    15 h 30, mon client m’a déposé, moi et un collègue, à la gare. J’ai une heure à tuer dans la salle d’attente. Je profite de ce temps libre pour dépiler ma messagerie. J’ai reçu un diaporama d’oiseaux magnifiques, cela me ramène à Madame S car je sais qu’elle partage ce gout pour la beauté animale.

    3 h 30 de trains pour revenir à Paris et malgré une grosse sieste, je pense à Elle au moins 3 fois. J’arrive à la maison vers 21 h et il y a des invités, je ne vais pas vraiment pouvoir penser à Elle, deux fois tout au plus avant d’aller me coucher et lui envoyer un petit message.

    34 pensées.

     

    Jeudi 15 février :

    Une première pensée au réveil, et un message dans la voiture me ramène à Elle.

    Je reçois un MMS dans la matinée, le bouquet de fleurs que je lui avais fait livrer pour la Saint Valentin vient d’arriver. Il aurait dû arriver hier, mais le livreur a certainement été débordé. Finalement, c’est aussi bien car Madame S travaillait hier, Elle n’aurait pu le réceptionner.

    Je vais passer ma journée en réunion, je dois faire des efforts pour rester concentré car je la sens près de moi, son Aura flotte au-dessus de moi sans discontinuer. Mes pensées vont et viennent, alternent entre Elle et mon boulot, je n’ose les comptabiliser précisément.

    En fin d’après-midi, je vois arriver des SMS de sa part, mais je suis à cet instant trop concentré sur mon rendez-vous qui se déroule dans une très forte pression et je suis incapable de lui répondre. Je m’en veux !

    Je peux enfin rentrer chez moi. Dans la voiture, un album d’Éric Clapton, un blues langoureux, une déclaration d’amour, mes poils se hérissent, mes sentiments sont exacerbés en pensant à Elle, je pleure dans ma voiture, submergé par l’émotion. Mes pensées se fondent dans les notes de guitares et les paroles de Clapton !

    Arrivé à la maison, je peux enfin lui envoyer un petit message et un dernier avant l’aller me coucher, en la cachant sous ma couette.

    17 pensées comptabilisées, 169 pensées télépathiques, 20 minutes de pensées musicales.

     

    Vendredi 16 février :

    Elle travaille ce matin, je lui envoie un petit message d’encouragements avant d’aller travailler.

    J’ai énormément de boulot en ce moment, cela me laisse peu de temps pour penser à Elle. Et hier soir, j’ai reçu un mail de mon patron me demandant de préparer une présentation pour le comité de lundi. Cela concerne un sujet technique et polémique sur lequel nous sommes en désaccord. Je passe donc l’après-midi à préparer cette présentation avec un consultant, et cela accapare toute mon énergie. Des pensées fugaces me ramènent vers Elle, mais pas assez à mon gout. Moi qui espérais souffler un peu en ce dernier jour de la semaine, c’est raté.

    15 pensées.

     

    Samedi 17 février :

    Je me réveille vers 8 h, je pense à Elle immédiatement. Ma femme est déjà descendue alors j’en profite pour me faire jouir rapidement, et je me rendors à moitié. Dans ce demi-sommeil, je pense à Elle plusieurs fois.

    Alors que je suis sous la douche, j’imagine que je suis une goutte d’eau dans la douche de ma Maitresse. Je m’imagine ruisseler sur sa peau, rebondir sur sa poitrine, tenter de m’accrocher à son téton, retomber sur son ventre avant de glisser entre ses cuisses et me faufiler entre ses lèvres humides. Mes pensées sont comme ces gouttes d’eau qui glissent sur sa peau et qui tentent de pénétrer au plus profond de son cœur.

    Je prends la voiture dans la matinée, la musique me prend à nouveau aux tripes, d’autant que je viens de lire le mail qu’Elle m’a envoyé ce matin. Dans la salle d’attente du médecin, je pense à Elle, encore et encore.

    Après déjeuner, j’avoue que la tension de la semaine commence à s’évacuer lentement, et je sombre dans une petite sieste. C’est la voix de ma petite fille qui me sort de ma torpeur. Sa visite vient égayer mon après-midi.

    La soirée est relativement courte. J’ai fait la vaisselle avant d’aller me coucher, j’ai pensé à Elle, je me suis imaginé nu sous mon tablier de soubrette devant l’évier de Madame S, récurant ses assiettes et ses casseroles.

    22 pensées inscrites sur le carnet, 69 pensées dans mon demi-sommeil, 18 litres de pensées sous la douche.

     

    Dimanche 18 février :

    Cette nuit, j’ai rêvé de l’Alsace. Madame S n’était pas dans mon rêve, mais j’étais si proche d’Elle !

    Ce dimanche ne va pas se dérouler comme prévu. Après avoir fait le ménage et le repassage, toujours en m’imaginant en tenue de soubrette au service de Madame S, mes pensées sont tournées vers Elle, encore et toujours.

    Mais après le déjeuner, j’ai dû reprendre ma présentation demandée par mon patron pour lundi, et j’y ai travaillé jusqu’à 22 H. Dur dur. Je n’ai réussi à lui envoyer un message qu’avant d’aller me coucher.

    14 pensées, j’enrage de ne pas pouvoir penser à Elle plus souvent…

     

    Lundi 19 février :

    Je me réveille en pensant à Elle, mais aussitôt, je suis assailli par le boulot, par ce qui m’attend cet après-midi. Mon travaille accapare toute mon attention.

    J’ai quelques pensées furtives pour Elle dans la matinée. Elle vient de m’envoyer une photo de mon bouquet de Saint Valentin qui se meurt à petit feu. Ce n’est pas le cas de mon amour pour Elle !

    Le comité de direction démarre en retard, comme souvent. La réunion s’enlise, je pense à Elle et lui envoie un SMS pour le lui dire. Il est 20 h quand c’est à mon tour d’intervenir. Mon sujet est ardu, il est tard et mes collègues en ont ras le bol. Je dois faire ma présentation à toute vitesse, presque personne ne m’écoute. Moi qui aie consacré mon dimanche à peaufiner cette présentation, je suis en colère.

    De retour à la maison vers 21 h 30, ma première pensée est pour Elle.

    15 pensées réconfortantes…

     

    Mardi 20 février :

    La journée commence par notre petit échange de pensées matinales par SMS.

    Pour moi, la matinée ne sera pas très agréable car j’ai un rendez-vous avec mon patron toute la matinée. Heureusement, il a un autre rendez-vous à midi 30, ce qui me permet de déjeuner entre collègues dans la convivialité.

    Je prends le TGV dans l’après-midi pour Avignon, j’envoie à Madame S des pensées à 300 Km/h !

    J’aime le SMS qu’Elle m’envoie dans la soirée : « sois sage ! ». Comme si j’avais l’habitude de faire des bêtises quand je suis seul dans ma chambre d’hôtel ! En fait, je n’ai pas besoin de cette recommandation, je suis trop fatigué, et je me couche de bonne heure, non sans avoir caché Madame S sous ma couette.

    28 pensées dans ma compta, 3 h de pensées supersoniques.

     

    Maîtresse, je ferme mon livre de compte en pensant à vous. Mais au fait, ais-je bien comptabilisé cette dernière pensée ?


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    Anton teste le gingembre.

    Anton teste le gingembre.

    Anton teste le gingembre.

    Il y a deux mois, Godeline nous a raconté ses sensations après avoir introduit du gingembre dans sa chatte et notamment la brûlure induite.

    J’ai décidé de faire le test à mon tour.

    Ce soir, mon épouse ne dort pas à la maison, seul mon fils est avec moi.

    Une fois couché, je décide de me faire un lavement dans la salle du bain du rez de chaussée. J’avoue que j’adore ce moment. Contrairement à Godeline qui pratique à l’eau froide, je me lave avec le jet brûlant de la douche. Je fais monter la température petit à petit jusqu’à ressentir la douleur de l’eau chaude que je ne pourrais supporter sur mon corps.

    Une fois propre, je m’introduis la racine dans le trou, après avoir pris deux photos. Je me suis installé dans le salon et je reprends une photo.

    Je confirme que la brûlure arrive assez rapidement, une brûlure de plus en plus intense. J’adore cette sensation de brûlure qui me rappelle l’époque où je me faisais dominer régulièrement.

    La chaleur de plus en plus violente me procure une douleur soudaine dans le bas ventre, et je dois me précipiter dans les toilettes pour évacuer un restant d’eau de mon lavement. J’ai bien failli souiller le fauteuil.

    De retour au salon, je remets la racine dans mon cul et me pose devant la télé à la recherche d’une chaîne classée X pour calmer mes ardeurs. Je commence à retrouver la brûlure du gingembre, alors que je cherche désespérément sur la box une chaîne érotique. Peu habitué, cela me prend du temps.

    Les sensations sont encore là, j’ai l’impression d’avoir envie d’uriner sans arrêt, j’ai envie de jouir, j’ai envie de m’humilier, je regrette de ne pas avoir de public. Mes recherches télévisuelles durent au moins une demi-heure et je n’ai toujours pas trouvé de chaîne gratuite.

    C’est   alors  que   je   constate   que   le   gingembre   ne   fait   plus   beaucoup   d’effet.   Je   décide   alors  de reprendre la racine pour l’éplucher à nouveau. L’odeur citronnée me saute à nouveau aux narines, et le morceau d’épice me saute à nouveau dans le cul. L’effet est immédiat et j’ai instantanément le feu au cul. Je m’assoie bien au fond du fauteuil, je bouge pour accroître les sensations, pour sentir la brûlure au plus profond.

    L’envie d’uriner me reprend. Je viens de trouver un film de Jacquie et Michel sur Internet cette fois et l’envie de me masturber est trop forte. Je ne bande pas.

    Mes doigts ont touché le gingembre pendant que je l’épluchais, et je sens une légère brûlure à leur contact sur mon sexe qui, conjuguée à la sensation du gingembre dans ma chatte, me font jouir quasiment instantanément.

    Sans plaisir, sans durcir, je vois mon sexe couler. J’adore.

    Merci Maîtresse, Merci de me dominer à distance et sans même le savoir.

    A moins que ce ne soient des ordres télépathiques !

    Anton.


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    700…

     

    Bonjour Maîtresse,

     

    700, c'est le chiffre du jour.

    700 jours que je n'ai pas touché mon épouse.

    700 jours que je ne lui ai pas donné de plaisir.

    700 jours que je n'ai pas senti l'odeur de sa jouissance.

    700 jours que je n'ai pas senti couler dans ma bouche son plaisir.

    700 jours que je n'ai pas senti ses mains plaquer mon visage sur son minou à m'en étouffer.

    700 jours que je n'ai pas senti ses cuisses se refermer sur ma tête au moment de sa jouissance.

    700 jours que je n'ai pas fait un câlin.

    700 jours que je n'ai pas senti son bouton durcir dans ma bouche.

     

    Heureusement, vous êtes là.

     

    Merci d'exister.

     

    Anton.

     


     

     

     

     

    700…

     

    Le chiffre 700...

    Comme il peut être lourd de sens...

    Et comme je partage une forme de tristesse avec toi.

    Je suis heureuse d'exister, pour toi.

    MS


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  • La vie de couple par Anton…

     

    Plan de la rédaction :

     

    La vie de couple est-elle possible ? Oui si amour avant tout.

    Histoire de RAL. Ral dominatrice à ses heures, dominatrice dans l’âme, mais soumise de Mphil.

    Homme soumis vs femme soumise. À une certaine époque, la femme est soumise par définition.

    Idéaliser sa maîtresse, certainement. Dépasser ses limites, comme une évidence.

     

    BDSM / vie de couple :

     

    J’aime beaucoup la question de la vie de couple dans le cadre d’une relation D/s. Je pense que tous les soumis ou soumises se sont déjà posés cette question, et il me semble qu’il n’y a pas de réponse dogmatique.

    Je voudrais commencer par vous parler de quelques rencontres que j’ai faites, et surtout d’un couple que j’ai un peu fréquenté.

    J’indiquerai ensuite les ressorts qui me paraissent importants, voire indispensable, dans ce type de relation et les risques induits.

    Et pour finir, j’évoquerai la manière dont j’imagine,  une telle relation avec Madame S.

     

    1 - Histoire de Mphil et Ral :

    Pour débuter, je voudrais donc vous parler d’une époque au cours de laquelle j’ai un peu fréquenté le microcosme parisien du BDSM. C’est au travers du donjon dirigé par Maître Caiman, aujourd’hui fermé, que j’ai rencontré quelques couples, et ma future épouse, Maitresse Olivia. 

    Parmi les amis intimes de Maître Caiman, j’ai rencontré un couple vivant ensemble, Mphil et Ral et sa soumise. L’un et l’autre avaient une petite quarantaine. Mphil avait deux enfants de son ex-femme, Ral était également divorcée. 

    Je les ai côtoyés dans différentes circonstances. 

    Dans le donjon, et seulement lorsque son Maître n’était pas là, Ral était dominatrice sous le pseudo de Madame Isis, et jamais au-delà de minuit. En fait, Ral est une véritable dominante au niveau de son caractère. Et je peux dire qu’elle a su jouer son rôle de Dominatrice à la perfection, mes fesses s’en souviennent encore. Par contre, dès que Mphil était présent, Ral devenait une véritable soumise, particulièrement attentive à son Maitre, à ses regards, à veiller à ce que rien ne lui manque. Elle devenait Sa soumise, mais une soumise un tantinet rebelle.

    Chez eux, Ral est d’évidence la maitresse de maison. C’est elle qui gère, qui dirige, qui organise. La maison, c’est elle, et Mphil accepte volontiers de répondre à ses sollicitations d’ordre ménager, enfin dans une certaine limite ! Mais il est évident que Ral reste attentive au bien-être matériel de son Maitre. Et soudain, parce qu’elle est allée trop loin, Mphil hausse le ton, il redevient le Maître, elle est la soumise. J’ai eu l’occasion de vivre de tels retournements de situation chez eux, et c’était vraiment très impressionnant, Ral pouvant subir une grosse punition sans sourciller alors que 2 minutes auparavant, c’est elle qui dirigeait ! A noter que Ral est une véritable masochiste.

    Souvent, je me suis demandé comment ce couple atypique arrivait à vivre cette relation particulière, avec chacun un tempérament fort et affirmé, plutôt en contradiction avec les rôles qu’ils avaient dans le D/s. Pour moi, la réponse est assez clair : deux personnes abimées par leurs relations amoureuses précédentes qui se sont trouvées sur le tard, qui ont vécu dans le BDSM dès le départ, deux personnes qui s’aiment profondément. Cet amour leur permet des erreurs ce comportement qui sont rapidement oubliées.

    Maitre Caiman vivait à l’époque avec une soumise, elle-même mariée. Ils se sont mariés (mariage BDSM évidement, la bigamie n’étant pas de mise en France) et j’ai assisté à leur mariage et à son marquage au fer rouge. Le couple n’a pas tenu longtemps.

    C’est à cette époque que j’ai rencontré Maitresse Olivia. Nous nous sommes également marié, tous les deux en blanc, Ral était mon témoin. C’est un peu hors sujet, car je n’ai jamais vécu en couple avec Maitresse Olivia, mais je voulais juste le rappeler.

     

    2 - Les ressorts de la vie de couple BDSM :

    Pour suivre, je voudrais évoquer ma propre vision des ressorts indispensables à ce type de relation. Cela sera assez succinct, car je pense que cela tient en un seul mot : l’Amour !

    Tout d’abord, il me semble que dans une vie de couple BDSM, le point le plus compliqué se situe dans la vie de couple, pas dans le BDSM. En effet, vivre en couple engendre des contraintes du quotidien qui peuvent rapidement pourrir la situation : les tâches ménagères, les enfants, l’argent sont autant de vecteurs de tensions, surtout si les deux travaillent. Qui s’occupe de quoi, qui s’occupe de qui, qui gagne combien ? 

    Dans un couple traditionnel, c’est parce que l’amour existe que ce type de contraintes se gèrent. Et c’est parce que l’amour s’en va que les couples divorcent ou que l’indifférence voit le jour. Vous me trouverez surement fleur bleue, mais je crois qu’une vie de couple, plus ou moins bien réussie, est forcément la conséquence d’un amour profond et partagé entre les deux protagonistes. 

    Quand le BDSM s’en mêle, l’amour doit être encore plus fort, et ce de manière bijective. Evidemment, le soumis ou la soumise aime son Maitre ou sa Maitresse, il l’aime au plus profond de son cœur et de son être, sans quoi il ne pourrait pas être soumis. Mais être dominant demande un investissement important, et l’amour doit également être fort, sinon, cela ne peut tenir dans le temps. Il est probable que le soumis attend beaucoup de son partenaire, qu’il attend que celui-ci lui apporte une attention dominante forte. Dans une relation BDSM, le soumis idéalise sa Maitresse, et fait tout pour être à la hauteur de ses attentes. Il s’investit à 200 % pour la satisfaire, Elle doit le mettre à l’épreuve pour le faire progresser. Cet investissement ne tiendra probablement pas vraiment dans le temps si l’amour n’est pas au rendez-vous

    Gageons par contre que les contraintes matérielles seront plus faciles à gérer, mais dans les limites des obligations professionnelles des deux personnes. 

     

    3 - Une vie de couple avec Madame S ?

    Pour finir, et au risque d’être hors sujet, ou du moins au-delà du sujet, je voudrais évoquer mon sentiment quant à une éventualité de vie commune avec Madame S, fantasme probablement de tous les soumis et soumises de ce blog.

    Pour ce que j’ai pu comprendre de sa personnalité, Elle me semble sévère mais juste, intransigeante mais compréhensive, envieuse de faire progresser ses soumis. Elle est franche et directe, je pense qu’Elle ne laisse que peu de part à l’ambiguïté et Elle a un charisme lunaire. 

    Pour ma part, je suis un soumis obéissant et envieux de satisfaire ma Maitresse. Je ne suis pas forcément très fort dans les tâches domestiques qui incombent ordinairement aux hommes, mais je me débrouille dans les tâches ménagères. Et mon principal défaut consiste à être marié à une femme pour laquelle j’éprouve encore une certaine forme d’amour, mais je ferai abstraction de cet inconvénient dans la suite de mon texte. Par contre, je ressens une forme d’Amour avec un grand A vis-à-vis de Madame S.

    Alors, une vie commune serait-elle envisageable entre Nous ?

    En fait, si l’on reste dans le fantasme, et qu’on fait abstraction des enfants et des contraintes géographiques induites, il me semble que la réponse, de mon point de vue, est OUI sans aucune ambigüité.

    Je me sens totalement compatible avec Elle sur un certain nombre de centres d’intérêt. Nous aimons la nature et sa sérénité, nous aimons les animaux de compagnies (je ne parle pas du bon chien que je pourrais devenir), nous aimons l’Alsace.

    Je sais qu’Elle saurait m’utiliser sans me contraindre, qu’Elle saurait me faire progresser en tant que soumis sans me brusquer. Je sais que je pourrais lui apporter un soutien dans son quotidien, que nous pourrions avoir des échanges constructifs sur beaucoup de sujets du monde qui nous entoure.

    Je sais que finir la soirée à ses pieds me ravirait, et je pense que cela lui réchaufferait également le cœur.

    Je sais que je saurais accepter sa vie de Dominatrice au-delà de notre couple pour participer à son épanouissement.

    Je sais que mon âme serait toute entière habitée par la recherche de son bonheur et de son plaisir.

     

    4 - Conclusion :

    Si je devais résumer, je pense qu’il n’y a pas de vie de couple, BDSM ou pas, sans Amour…

     

    La vie de couple par Anton…


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  • Jeudi 4 janvier 2018

     

    Fin d’abstinence…

     

    Ce n’était pas calculé, mais cela fait un mois jour pour jour que je suis abstinent.

    Je suis en déplacement en Charente maritime, et comme à mon habitude, j’ai posté une annonce. Dans la journée, j’ai été contacté par un jeune homme, et nous sommes convenus de nous retrouver dans ma chambre d’hôtel vers 23 h.

    Il est arrivé un peu plus tôt que prévu. Il n’est plutôt pas mal, grand et assez mince. Je l’ai reçu à poil, tout propre de partout, prêt à lui offrir du plaisir.

    Il s’est rapidement déshabillé et s’est allongé sur le lit. J’ai caressé son sexe et il a durcit rapidement. Je lui ai alors pris son sexe, pas très grand ni très gros, dans la bouche, et je lui ai prodigué une pipe dont j’ai le secret. A quatre pattes sur le lit, je sentais ses mains caresser mon corps, mes fesses, et je lui ai fait comprendre par mes soupirs que j’attendais des caresses plus appuyées sur mon petit trou. J’entendais ces soupirs d’aise et nous avons passé un bon moment ainsi. Il a essayé de me faire durcir, notamment avec sa bouche, mais je n’avais pas vraiment envie de jouir avec lui.

    Par contre, j’avais besoin de sentir sa queue dans mon cul. J’ai été cherché une capote sur la table de chevet, un peu de gel pour faciliter l’entrée, et je me suis mis à quatre pattes sur le lit. Il s’est positionné derrière moi et a commencé à me prendre en douceur, un peu trop en douceur à mon gout. Il a poussé lentement et au bout de quelques minutes, il était bien au fond de mon cul.

    A partir de là, il m’a baisé dans toutes les positions, en levrette, allongé sur le ventre, à la cuillère, en missionnaire. Il m’a baisé en douceur, il m’a envoyé des coups de boutoirs, il m’a limé avec force. Il m’a baisé pendant près d’une heure. J’ai aimé être son jouet, sa femelle, j’ai aimé quand il m’a caressé, j’ai aimé quand il m’a bousculé, mais je n’avais toujours pas envie de jouir.

    A un moment, il m’a limé avec force tout en me masturbant, et je n’ai pas réussi à me retenir.

    Sans véritablement bander, j’ai lâché quelques jets de sperme sur mon ventre, mais sans vraiment prendre de plaisir, une jouissance mécanique et un peu honteuse.

    Lui n’avait toujours pas joui, et il a continué à me limer. Mais je dois avouer que je n’avais plus vraiment envie de baiser. Je l’ai laissé jouer avec moi quelques minutes, mais il a compris que c’était bientôt la fin. Il a retiré sa capote et s’est allongé près de moi. De peur qu’il ne s’endorme dans mon lit, je me suis levé pour m’essuyer, et il s’est également levé pour se rhabiller. J’étais confus quand j’ai compris qu’il n’avait pas réussi à jouir, mais il avait l’air d’avoir pris du bon temps. Il m’a d’ailleurs indiqué qu’il était prêt à recommencer si j’en avais envie.

    Je ne suis plus abstinent. Je suis un peu triste de ne plus l’être.

    Je n’ai pas pris de plaisir pour cette première fois, mais je m’en doutais, tiraillé entre l’envie de jouir et la peur du vide.

    Anton.


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  • La médaille d’Anton.

    Bonjour  Maitresse,

     

    Anton est un bon toutou de Madame S.

    Il avait besoin de sa médaille pour arborer fièrement sa soumission.

    Anton est fier de se montrer avec sa médaille à son cou.

     

    Ouaf Ouaf !

     

    La médaille d’Anton.

     

    Si tu savais comme j’apprécie cette médaille. Choisie avec goût et soin ;

    Cela me fait extrêmement plaisir de la voir de plus autour de ton cou et la porter fièrement pour moi.

    Voilà un beau cadeau suite à un nouveau nom de soumis. Choisi par ta Maîtresse.
    Merci pour cette jolie surprise.


    Madame.S

    La médaille d’Anton.

    La médaille d’Anton.


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  • Journal d’un abstinent…

     

    Cinquième semaine :

     

    -           Lundi 1er janvier

    Ce matin, j’ai envoyé mes vœux à Madame S avec ma nouvelle adresse mail. Elle n’a pas encore réagi. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ses vœux, tournés avec élégance et finesse.

    J’ai consacré ma journée à faire le ménage et à la cuisine à la maison, comme je pars en déplacement dès mercredi, je ne pourrai m’occuper de rien, et mon épouse n’est toujours pas état. Ah, si seulement je pouvais devenir une bonne soubrette !

    J’ai renvoyé un sms à un partenaire de cul que j’ai déjà rencontré. J’ai prévu un petit scénario pour sortir de l’abstinence avec lui, et en faire un reportage pour Madame S.

     

    -           Mardi 2 janvier

    Retour au boulot, après plus de 10 jours d’absence. Je ne suis pas le seul à reprendre le boulot, je pense à Elle.

    Dans la journée, j’ai appris que mon partenaire du soir n’était finalement pas dispo. Dommage, j’avais prévu qu’il me pisse dessus et qu’il me baise comme il l’a déjà fait, en prenant des photos pour mon reportage. Je suis déçu.

    Du coup, je rentre un peu plus tôt à la maison pour faire ma valise et me reposer un peu.

    Les nouvelles de Madame sont plutôt positives, qu’est-ce que cela fait du bien.

     

    -           Mercredi 3 janvier

    J’ai pris de TGV pour Marennes dans l’après-midi. J’avais prévu de rédiger mon article sur les couples BDSM, mais j’ai dû travailler avec mon collègue.

    Pendant les vacances, je me suis commandé une médaille pour montrer à ma Maitresse qu’Anton est un bon toutou. J’ai profité de ma soirée à l’hôtel pour prendre des photos.

    Avant d’aller me coucher, j’ai branché mon vibromasseur de prostate, pour voir si j’arrivais à me faire couler sans masturbation. Cela n’a pas marché. Je suis toujours abstinent.

     

    -           Jeudi 4 janvier

    La journée de boulot a été très intense, obligation d’une grande concentration.

    J’ai néanmoins eu un contact avec un jeune homme de 35 ans. Nous sommes convenus d’un rendez-vous vers 23 h.

    Ce soir, j’ai éjaculé mais sans véritablement jouir, je ne suis plus abstinent, cela me rend un peu triste.

     

    -           Vendredi 5 janvier

    Dans la nuit dernière, j’ai rêvé de vous Maitresse. C’est la première fois que je rêve de vous ! Le rêve était un peu étrange.

    J’avais rendez-vous avec vous dans ma chambre d’hôtel. Je vous attendais nu. Vous êtes arrivé plus tôt que prévu, mais vous étiez accompagnée de votre fille ! Oui, je sais que vous n’avez pas de fille, mais j’étais dans mon rêve. Vous m’avez présenté vos pieds pour que je les embrasse. Ayant senti mon embarras à me présenter nue devant votre fille, vous lui avez retiré son pull, dévoilant sa petite poitrine nue.

    Je me suis réveillé en sueur et avec une très forte érection.

    J’ai réussi à prendre un train un peu plus tôt pour Paris. Pour rentrer à la maison, le GPS m’a fait passer boulevard Sébastopol et en jetant un œil sur la gauche j’ai vu qu’il y avait des filles qui faisaient le trottoir. Du coup, j’ai tenté de faire un tour rue Saint Denis pour regarder, mais les sens uniques ne me l’ont pas permis. J’ai repris le chemin de la maison.

    De retour à la maison, je constate que mon épouse ne va pas mieux.

    Maitresse, je pense à vous.

     

    -           Samedi 6 janvier

    J’ai fait la soubrette toute la journée, les courses, le ménage, lessives et repassage. Je suis épuisé.

    J’adorerais faire la soubrette pour ma Maitresse.

     

    -           Dimanche 7 janvier

    Je suis levé assez tard, j’avais un petit SMS de ma Maitresse. Merci Maitresse, ce message est comme un rayon de soleil pour la journée.

    Merci. Anton.


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  •  Journal d’un abstinent…

    Quatrième semaine :

     

    -           Lundi 25 décembre

    Ce jour de Noël est particulier. Je vais encore parler de mon épouse, sur le blog de ma Madame S, cela peut paraitre déplacé ; Et je comprendrais de lasser les lecteurs et lectrices, de lasser ma Maitresse. Mais Elle le sait, je vis une relation particulière avec mon épouse, bientôt 2 ans sans relations, mais un reste d’amour tendre. Et quand elle est tellement mal en point à cause de ses traitements, j’avoue éprouver une tendresse particulière.

    A midi, j’ai débuté la cuisson de ma pintade aux morilles et vin jaune pour ce soir, les enfants ne viendront que dans la soirée pour fêter Noël avec nous.

    Madame S m’a envoyé un message alors que je suis en cuisine, j’adore.

    J’ai nettoyé la maison hier soir pour me reposer après le déjeuner.

    Vers 16 h, les nièces de ma femme sont venues nous souhaiter un bon Noël, comme nous avons refusé les invitations. J’ai trouvé cela très touchant. Elles ont apporté des gâteaux et du champagne.

    Pour diner, j’ai dû mettre le couvert au salon, sinon, nous aurions diné sans mon épouse, trop malade pour sortir du canapé. J’en ai marre de ce crabe tenace et des médicaments dont les effets secondaires sont parfois pires que le mal !

    Ma Maitresse me manque !

     

    -           Mardi 26 décembre

    Au réveil, j’ai lu le message de Madame S. Fin de la période d’abstinence.

    Au jeu de l’abstinence voulu par Madame S, il y a deux moments que je déteste : l’annonce du début, l’annonce de la fin. A cet instant, j’ai comme un sentiment d’abandon, comme si je devais voler à nouveau de mes propres ailes après avoir été couvé par ma Maitresse, l’angoisse de me jeter dans l’abime, dans le cratère en fusion de la luxure et de m’y bruler les ailes.

    J’ai demandé à Madame S de m’autoriser de choisir l’instant où je laisserai voler mon oiseau, de choisir un instant qui me rapprochera encore un peu plus d’Elle. Elle a accepté. Merci Maitresse !

    Elle a ouvert mon cadeau de Noel. J’espère qu’Elle m’enverra des photos !

    Le père Noel a offert une tasse à l’effigie d’Arya. J’en ai envoyé la photo à Madame S, petit clin d’œil pour sa soumise, si elle lit mon journal.

    Avant d’aller me coucher, j’ai regardé quelques minutes de porno. J’aime me sentir un abstinent libre, j’aime créer cet instant de tentation pour y résister, et me sentir plus proche, plus soumis de ma Maitresse.

     

    -           Mercredi 27 décembre

    Ce matin, avant de sortir du lit, je me suis mis un porno au casque, sans le regarder, juste les sons. Nouveau moment d’auto perversité.

    C’est l’anniversaire de mon épouse. Oui je sais, je parle encore d’elle.

    J’ai annulé le resto, nous déjeunons à la maison, avec les enfants. Ils sont toujours présents, c’est bon de sentir la chaleur et l’amour de ses enfants. Et ce n’est pas Madame S qui me dira le contraire !

     

    -           Jeudi 28 décembre

    Quelques échanges avec Elle. Les journées sont tristounettes. Les seules distractions : faire le ménage en pensant à Madame S.

    Heureusement, nous arrivons à échanger avec Elle, et cela fait vraiment du bien, d’autant que la domination n’est pas toujours présente dans ces échanges.

     

    -           Vendredi 29 décembre

    Une journée à oublier, mais cela ne veut pas dire que mes pensées ne vont pas jusqu’en Alsace.

    Le matin au réveil, j’aime me caresser en pensant à ma Maitresse, j’aime me caresser en me disant que je suis abstinent volontaire. Cela commence quand même à me peser.

     

    -           Samedi 30 décembre

    Derniers préparatifs avant le réveillon. J’ai préparé une petite surprise pour Madame S. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère la toucher. Je lui enverrai cette surprise uniquement en 2018.

    En fait, maintenant, je peux le dire. J’ai changé d’adresse mail, je ne dialoguerai plus avec l’adresse qui faisait référence à Titou. Et je suis assez content de l’adresse que j’ai choisie !

     

    -           Dimanche 31 décembre

    Nous passerons le réveillon en petit comité, juste avec ma femme et mon fils. J’aimerais tant pouvoir réchauffer les pieds de ma Maitresse.

    Finalement, nous serons au lit avant minuit, mais j’ai quand même envoyé un petit mot à Madame S pour la dernière fois de l’année…

     

    Anton.


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  • Journal d’un abstinent

    Troisième semaine :

     

    -           Lundi 18 décembre

    Le week-end écoulé m’a vraiment fatigué, et j’ai presque dormi comme un bébé. Nous avons manifestement échappé à la neige de justesse, car la photo que m’a envoyée ce matin Madame S montre un tapis de neige. Pour nous, cela nous aura permis de ne pas avoir de problèmes de circulation, mais c’est dommage pour l’atmosphère.

    Je me sens un peu orphelin, seul et en manque. Mon esprit, mon sexe, ma libido, mon cœur, tous sont tournés vers Elle. Dans l’après-midi, je décide de lui porter un toast. Un cœur dessiné sur mon pubis, un verre transparent que je remplis de mon urine, sous le regard indiscret de l’objectif de mon téléphone, et je peux trinquer à sa santé ! A cet instant, je trouve cela meilleur qu’un Riesling.

     

    -           Mardi 19 décembre

    Mauvaise nuit. Madame S est loin, peu bavarde par SMS. En fin d’après-midi, Elle répond enfin à mon message par lequel je lui explique l’imaginer sous la douche avant son rendez-vous avec Stéphane. Quelques instants plus tard, Elle m’envoie une photo d’Elle. Je suis avec deux collègues, au bistrot du bureau, pour faire un dernier bisou à la patronne que je ne reverrai plus avant 2018. Alors que je regarde mon message et que j’admire son visage, l’un de mes collègues regarde par-dessus de mon épaule et me fait comprendre qu’il admire aussi celle qu’il voit ! J’adore. Il sait que je suis volage, il ne sait pas qu’il vient de voir ma Maitresse.

    De retour à la maison, je monte rapidement préparer ma valise, je pars demain en déplacement. En redescendant, ma femme me fait part de son rendez-vous chez l’oncologue. Ses marqueurs sont redescendus en dessous des seuils critiques. J’avoue que je ne sais plus me réjouir des bonnes nouvelles !

     

    -           Mercredi 20 décembre

    Premier moment de la journée, j’attends que mon fils se prépare pour l’emmener au centre, et j’envoie une pensée à Madame S. Je crois l’avoir touchée.

    Pot de Noël du bureau à midi, et départ vers 14 h pour Marennes d’Oléron en TGV. Arrivé à l’hôtel, j’en profite pour rédiger mon journal et de préparer une oraison funèbre pour l’enterrement de Titou. J’ai également préparé des photos pour la naissance d’Anton. Ce n’est pas facile de se prendre ainsi en photo, j’ai besoin de m’habituer à écrire toutes les lettres dans le bon sens pour la photo.

    La journée de Madame S a été riche et intense, pleine d’espoir pour l’avenir. Et j’ai compris que sa rencontre avec soumis Stéphane avait été agréable. Cela me fait du bien de lire ces bonnes nouvelles.

     

    -           Jeudi 21 décembre

    J’ai envoyé quelques mails à Madame S, l’oraison funèbre destinée à l’enterrement de Titou entre autres. J’ai répondu à son mail indiquant mon nouveau nom de baptême. J’ai du mal m’exprimer car j’ai reçu un mail assez virulent de Madame S dans l’après-midi, je l’ai manifestement agacée. Je suis vraiment triste, en fait j’ai les larmes aux yeux quand je reçois son mail. Je suis en pleine réunion avec des clients, et j’espère que personne ne s’est rendu compte de mon désarroi. Sentiment d’injustice, jamais je n’ai imaginé remettre en question une décision de ma Maitresse !

    Après le diner, j’ai trié les photos que j’avais préparées en l’honneur du baptême d’Anton. J’espère que mon reportage lui plaira, que cela l’aidera à me pardonner de …..

     

    -           Vendredi 22 décembre

    Message pervers de Madame S sur son blog. J’ai des moments où je suis en manque de masturbation, cet instant l’exacerbe. Mais je sais tellement combien j’aurais du mal à vivre le moment où ce contrat d’abstinence prendra fin, ce moment où je devrais prendre cette décision, jouir ou pas !

    16 h 15. J’ai pris un train plus tôt que prévu, pas de place, je fais le voyage au bar du TGV, au milieu de jeunes militaires qui rentrent en permission. Le voyage debout, ce n’est pas très confortable, mais au milieu de cette jeunesse, de ces filles et ces garçons insouciants, j’avoue que cela me rajeunit ! J’en profite pour discuter avec eux, avec elles, quel bonheur, surtout quand ils me font remarquer que je suis vieux. Vive la jeunesse !

    Je rentre à la maison après une semaine hors du foyer familial, je vais retrouver ma femme qui semble particulièrement affectée par son nouveau traitement. Je ne sais pas ce qui m’attend en rentrant et j’appréhende un peu. Ah si, je sais que je vais devoir redresser le sapin qui est tombé dans l’après-midi.

     

    -           Samedi 23 décembre

    La journée s’annonce intense car Noël tombe assez mal, c’est aujourd’hui le seul jour pour faire les courses. Et mon épouse est vraiment mal, elle n’a rien organisé, et je rentre de déplacement. Bref !

    Matinée course, le boucher m’a donné une bonne idée pour le diner de lundi, c’est le jour où nous fêterons Noël avec les enfants, après-midi repassage et nettoyage de la maison.

    J’ai vu que Madame S a répondu aux messages de son blog, mais pas de réponse à mon message ! Je me sens comme oublié, rejeté, je suis triste et en colère.

    Et en plus, Elle me reproche mon manque de présence. Pardonnez-moi Maitresse, je me sens tellement malheureux quand je lis vos reproches, quand je ne me sens pas à la hauteur de ce que je voudrais être pour vous, pardonnez-moi de le confier à mon journal.

     

    -           Dimanche 24 décembre

    Nous fêterons Noël juste avec mon jeune fils ce soir.

    Je pleure pour un oui ou pour un non, les films de Noël me font pleurer, la froideur de Madame S me fait pleurer, ma femme qui ne cesse de tousser et qui ne mange quasiment rien me fait pleurer.

    Le réveillon est tristounet, Maitresse, vous me manquez…


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  • Santé Maîtresse !

    Santé Maîtresse !

    Santé Maîtresse !

     

    Bonjour Maîtresse,

     

    Alors que j’avais terminé la rédaction de mon journal de la semaine écoulée… J’avoue que cela m'a excité, m’a donné envie de ma soumettre à vous, totalement Maîtresse, de vous dire combien j'aime être votre.

    J'ai réfléchi comment vous montrer un peu plus ma soumission.

    Alors, juste avant un rendez-vous, j'ai pris un marqueur et un verre, et je suis descendu dans la salle informatique.

    J'ai dessiné un cœur sur mon pubis fraîchement rasé de ce matin, et j'ai fait pipi dans un verre.

    J'ai ensuite bu l’intégralité de ce verre.

    J'aurais tant aimé que ce breuvage provienne d'une Alsacienne bien connue dont le nom de scène s'écrit avec un S. C'est en imaginant vous boire que j'ai pris ces photos.

     

    Merci pour cette dégustation.

     

    Anton.

     

    Santé Maîtresse !

    Santé Maîtresse !


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  • Disparition de Titou…

     

    Bonjour Maitresse,

     

    Il y a quelques jours, vous avez décidé de faire disparaitre Titou.

    Je dois vous confirmer que cette décision, même si je l’attendais, m’a profondément troublé.

    Titou existe depuis plus de 10 ans et il est riche de ses nombreuses rencontres.

    Il a fait des rencontres agréables et d’autres moins.

    Il a fait des rencontres BDSM avec des Maitres, avec des Maitresses, avec des amateurs et des professionnels.

    Il a découvert l’obéissance, il a appris à souffrir sans crier pour que sa Maitresse soit fière de lui. Ses fesses ont rougi par divers instruments plus ou moins bien utilisés, des lanières du cuir, des cannes anglaises, des mains expertes. Sa peau a brulé sous la cire brulante, ses tétons ont été torturés, ses couilles agressées.

    Il a été exhibé en public et sur le Web, il a été humilié en public. Il a été bondagé, suspendu et fisté.

    Il s’est habillé en femme, il a porté des colliers de soumis et a été promené en laisse comme une chienne.

    Il a bu des litres de champagnes.

    Il ne sait plus compter le nombre de bites qu’il a sucé et dont il a avalé le sperme.

    Il s’est fait sodomiser par des godes, des fruits et légumes, par des bites d’hommes et de transsexuels, il s’est fait prendre par un chien.

    Il a léché des chattes jusqu’à faire jouir leurs propriétaires, buvant leur jouissance avec délectation.

    Il a léché des pieds, des orteils, des escarpins, des talons et des bottes.

    Il a écumé les cinémas pornos et autres sexshops de France en quête d’une bite à sucer ou à introduire dans son cul bien ouvert, dans des cabines glauques, au milieu des spectateurs des films, des toilettes sordides. Il a fait des rencontres dans des cabines de camionneurs et dans les toilettes des aires d’autoroutes.

    Et Titou a croisé votre chemin, Maitresse. Il a découvert une Dominatrice expérimentée et sensible. 

    Titou disparait, la tête pleine de souvenirs et les bourses bien pleines car toujours en période d’abstinence.

    Titou disparait pour faire place à Anton.

    Souhaitons à Anton de vivre de nouvelles aventures enrichissantes auprès d’une Maitresse charismatique.

    Anton.

     

    Disparition de Titou…


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