• Les sangles et la cagoule…

    Ce fut une séance toute simple, comme je les aime.
    J’étais nu et ne portais qu’une cagoule de coton écru très épais fermée par un jeu de lacet à l’arrière de la tête et qui descendait jusqu’à la base du cou.
     
    J’aime que Madame m’attache, mais elle n’aime pas beaucoup cela. Elle n’a pas la patience des nœuds, des cordes que l’on enroule et noue lentement sur le corps de sa victime…

    Victime qui n’attend que cela, prête à tout pour se retrouver à la merci de sa belle Dame, saucissonnée comme une rosette de Lyon.
    J’ai donc apporté à ma Dame une trentaine de sangles de beau cuir fauve épais. De toutes les longueurs, larges de 6 cm. Si je compte bien, 6 cm fois 30, cela fait 180 cm.


    Lorsque Madame a bouclé l’avant-dernière sangle sur moi, il ne devait rester quasi plus de peau à voir de mon corps. J’étais un gros boudin de cuir fauve.

    Seule ma tête encagoulée de toile raide émergeait de cet amas de sangles étroitement serrées, des chevilles aux épaules. Je savais à peine respirer. Et c’était bon d’être ainsi à sa merci.
     
    Je dois dire un mot de la cagoule. Elle m'a plu dès que je l'ai vue. Elle est parfaitement opaque et couvre parfaitement toute la tête. Une pièce de même matière peut s’enlever, permettant de
    découvrir la bouche et le nez.

    Au niveau des narines, deux petits boutons métalliques, comme des pressions, peuvent se placer ou s’enlever, laissant apparaître deux œillets, selon les circonstances, permettant au soumis de respirer plus ou moins difficilement. Cette pièce de toile était fixée à la cagoule lorsque Madame me l’a mise sur la tête.
     
    Il devait rester une sangle courte aux pieds de Madame car elle me l’a serrée autour du cou, juste sous la pomme d’Adam, si étroitement que j’ai senti aussitôt une vague de chaleur me monter à la tête.

    J’ai senti alors le poids de Madame sur moi. Elle a marché sur moi. Sur mon ventre, sur mon torse, sur mes cuisses, sur mes jambes, a écrasé mon sexe caché sous les sangles serrées.

    Puis Madame a fait rouler sur lui-même le boudin de cuir que j’étais, rouler sur le ventre, rouler sur le dos. Cela a duré longtemps. La tête me tournait.
     
    Enfin, Madame a ôté la pièce de toile de la cagoule qui cachait ma bouche et mes narines.

    Elle m’a ouvert les lèvres de ses doigts gantés et y a enfoui une pièce de tissu qui semblait un fin coton. J’ai compris à la saveur du tissu qu’il s’agissait d’une petite culotte de madame.

    J’ai senti mon sexe gonfler sous les sangles dès que ma salive mélangée à la culotte longtemps portée a dissout lentement les secrétions absorbées par le coton.

    Quel beau cadeau que me fit Madame, ce jour-là, lorsqu’en plus de cette petite culotte dans ma bouche, Madame posa lourdement ses fesses et son con humide sur ma bouche et mon nez qui s’emplit de son odeur intime forte.

    Ce parfum unique et profond comme celui d’une marée. Je sentais que Madame imprimait à ses hanches un mouvement de rotation légère et mon nez entrait en elle.

    e suffoquais, je l’entendais gémir faiblement.

    J’avais la bouche et le nez inondés par le jus du con de Madame qui est savoureux.

    Je ne peux que le comparer à la mer sauvage chargée d’algues et de sel. 
    Quelle belle mort, que de mourir dans ces circonstances, ai-je pensé…

     

    Les sangles et la cagoule…


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  • La jalousie dans la relation BDSM ?

    Je me suis posé une question et j'aimerais que vous y répondiez avec sincérité, comme toujours j'entends.

    J'ai publié il y a quelques jours le fait de permettre à un nouveau soumis d'être à mes pieds.

    Il ne sera finalement pas mon soumis. Mais le prochain à venir ?

    Je voudrais donc savoir, ce que vous ressentez quand vous lisez cela sur mon blog ?

    Je parle ici du fait qu'il puisse y avoir une pointe de jalousie. Ou pas du tout ?

    Comme souvent, je répète qu'il n'y a aucunement besoin d'être jaloux, car pour moi vous êtes tous avec vos caractères et vos envies et vision du BDSM, personnelles, et vous m'apportez à votre façon des choses bien différentes et vous ne vous ressemblez en rien.

    Mais oui, j'aimerais savoir ce que vous ressentez précisément et comment vous percevez tout cela ?

    Je suis curieuse de votre retour.

    Et vous lectrices et lecteurs, qu’en pensez-vous ?


    Madame. S

     

    La jalousie dans la relation BDSM ?

    Bonjour Madame S,

    Non aucun problème pour moi-même si je ne mets pas toujours de commentaire je lis toujours vos publications sur le blog et j’aime vous lire et découvrir vos articles.

    Je n’ai pas un super moral avec ses fêtes et c’est pour cela que je suis assez discret un peu las de tout, mais je ne vous oublie pas, soyez en certaine, vous faites partie de ma vie.

    Bonne fin d’année.

    Soumis Albin.  


     

     

    Madame.S,

    Je serai bien sûr sincère et dans aucun cas je ne serai jaloux mais je suis plutôt indifférent ce qui pourrait passer pour de la jalousie refoulée.

    D'un côté aussi très amusé de voir son comportement à votre rencontre, je crois que je suis aussi un peu blasé de tous ces comportements qui le trouble.

    De mon côté le BDSM prend une partie de ma vie par le partages, les idées et les envies mais cela et devenu beaucoup plus simple pour moi de vivre mon BDSM sans me prendre la tête, je crois que je n'aurais plus le courage de recommencer une nouvelle relation et de retrouver dans sa situation.

    Je n'ai pas vraiment d'avis tranché sur le sujet mais beaucoup de compassion et de compréhension.

    Je respecte bien sûr vos choix et tellement heureux pour vous si vous trouvez un bon soumis qui puisse vous apporter un peu de sérénité et qui vous fasse oublier l'espace de ces instants tous ce qui ne va pas.

    Oui comme vous le dites si bien nous avons chacun notre rôle et notre façon de voir les choses.

    Votre Chriss.


     

     

    Maîtresse,

    Je savais que le 27 décembre, était prévu Votre Repas avec Franck, Votre nouveau soumis, si Vous me le permettez et par rapport au message que Vous m'avez envoyé ce matin, je suis heureux si Votre Cheptel s'agrandit, plus jeune je Vous avoue que j'aurais eu le cœur un peu déchiré, alors qu'aujourd'hui, cela me réjouit… un peu comme devoir Vous servir avec Votre Homme (votre mari pour ne pas le nommer…) à Vos Côtés… est-ce le fait de vieillir qui me rend comme cela ??? je crois que oui malheureusement… Le seul soumis où je me sens en concurrence, c'est Chriss où je ressens comme une proximité dans notre manière commune, de Vous parler de soumission… mais cela ne reste qu'une impression.

    Aaron.

     


     

    A vous,

    Mes sujets,

    J’aime et j’admire, vraiment, la sincérité de mes sujets, quand je leur pose une question.

    Ce nouveau sujet, qui a dorénavant sa place dans mon cheptel, est important pour moi et vous le découvrirez un peu plus au fil de mes publications.

    Un nouvel arrivé, peut laisser un doute, voire une jalousie quelquefois.
    Je sais que pour Albin, lui a largement dépassé tout cela et qu’il se réjouit pour moi, de loin… Nous avons un respect commun dans notre relation virtuelle et j’apprécie cela.

    Pour Chriss, lui ayant confié qui il était à son épouse et ayant une Maîtresse près de lui en Suisse, il vit certes différemment ces relations. Et je comprends qu’il dise être « loin » de tout cela. Et ne plus voir de la même façon la relation entre une Maîtresse et son soumis.
    Je respecte, donc également son point de vue, même si je le trouve un peu, comment dire, « blasé » mais est-ce le mot adéquat à employer ?

     

    Pour Aaron, oui je sais qu’à nos débuts tu étais vraiment jaloux et je l’ai compris. Et je respecte ce point aussi. Car je ne peux que comprendre que de partager Celle qui vous fait vibrer, Celle pour qui vous êtes prêts à beaucoup pour l’honorer, il n’est pas toujours facile d’imaginer cette Dame, avec une autre personne. Mais il faut d’abord penser à Elle, à son Bien-être et ce dont Elle a besoin pour s’épanouir. Voilà votre priorité.

    Elle et ce qu’Elle souhaite et vous demande, avec ses ordres et autres pratiques diverses.

    Soyez un bon sujet et vous mériterez alors son attention…

    Mais je comprendrais, tout à fait, qu’il puisse y avoir une pointe de jalousie, à la lecture de tel ou tel article, ou de telle ou telle évocation !


    Nous sommes tous d’accord sur un point, le fait que chaque personne puisse m’apporter, à sa façon, des heureux moments, même de loin. Et qu’il est important de me savoir bien entourée.

    Que Madame. S soit heureuse, épanouie en tant que Maîtresse.
    Et qu’il y ait un soumis, qui soit plutôt proche géographiquement et qui puisse me voir, de temps en temps, pour être dominé et apaiser la Dame que je suis dans son quotidien…

    Madame. S


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  •  La flétrissure…


    L’ancêtre de notre marquage au fer dans le BDSM.

    Je précise ici que je ne souhaite en rien comparer les faits avérés par le passé et les circonstances pour lesquelles les personnes étaient marqués à l’époque.

    Car je souligne lourdement ici que le marquage au fer d’un esclave BDSM est toujours réalisé selon le bon vouloir de la personne qui se fait marquer et sa Maîtresse ou son Maître.

    Et cela dans un acte des plus réfléchi ;

    Pour ma part, un rêve qu’un jour je puisse…

    Une amie m’a permis de me procurer mes initiales et elles attendent paisiblement dans un écrin que je trouve la bonne personne pour réaliser un jour mon rêve.

    Merci à toi Aaron d’avoir trouvé cet article des plus intéressant sur la flétrissure et son passé.

    Madame. S

     

    La flétrissure est une peine afflictive et infamante, consistant en une marque au fer rouge sur le condamné. Le caractère infamant tenait en partie au marquage en place publique. La flétrissure était plus grave que le blâme, l’amende honorable, l’exposition publique et le fouet, mais se situait en dessous de la mutilation, des galères, du bannissement et de la question. Son caractère permanent lui donnait un caractère stigmatisant recherché par les juridictions.

    Le fer servant à marquer les condamnés prend en France la forme d’une fleur de lys puis en 1724 d'une triple lettre (flétrissure lettrée : V pour voleur, M pour mendiant récidiviste et GAL pour galérien). Cette peine est abolie par l'article 2 du décret du 26 septembre 1791 puis rétablie par Napoléon Bonaparte. L'article 20 du Code pénal de 1810 prévoit la flétrissure au fer brûlant en place publique sur l'épaule droite : les condamnés sont marqués de l'empreinte des lettres T. P. pour travaux forcés à perpétuité, de la lettre T pour travaux forcés à temps ou de la lettre D pour les déportés[réf. nécessaire]. La lettre F est ajoutée à l'empreinte pour les faussaires, la lettre V pour les voleurs et le numéro du département où siège la Cour criminelle qui a rendu le jugement.

     

    Fleurdelysage ;

    L'exemple le plus parlant, à ce titre, est celui des prostituées, dont le statut n'a cessé de glisser entre des frontières incertaines, du légal au toléré, du toléré au réprouvé et du réprouvé à l'illégal. Très tôt, au Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, la répression s'abat sur la prostitution. Poursuivies, condamnées puis marquées, au nom de considérations religieuses, les femmes convaincues de « crime de putanisme » se voient affligées, non seulement d'une pièce de vêtement rayée jaune et rouge en bordure de leur robe, dénotant le déshonneur légal (rayure insultante qui fut, au reste, employée également pour les métiers et conditions considérés comme infamants : acteurs, saltimbanques, bouffons, idiots du village, etc.) mais aussi de flétrissure corporelle.

    En 1485, les filles publiques ont le nez coupé et sont marquées d'un P sur le front, le bras ou la fesse. Leurs maquerelles subissent le même supplice et sont identifiées de la lettre « M » aux mêmes endroits, assortie d'une fleur de lys [note 1] Le roi français Charles IX les met hors-la-loi par édit royal : « Que toutes filles de joie et femmes publiques délogent de notre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) ».

    À la mutilation s'ajoute l'humiliation publique : sous Louis XIV, filles à soldats et maquerelles sont promenées à travers la ville sur un âne et fustigées publiquement, parfois portant un écriteau dénonçant leur condition en termes rien moins que châtiés (ainsi le cas de Marie-Jeanne Deduyer condamnée à Brest en 1713[5]).

     

    Marque de propriété

    La marque qui punit et condamne à l'opprobre n'est certes pas l'apanage du pouvoir officiel. Les lois du Milieu sont tout aussi dures à l'égard de celles que les criminels veulent humilier, châtier mais principalement identifier de façon indélébile. Les souteneurs ont fréquemment immatriculé les femmes qu'ils prostituaient du nom de leurs maîtres et ce, dans les bas-fonds de l'Europe entière.

     

    Lien Wikipédia :

    Flétrissure — Wikipédia (wikipedia.org


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  • Préparez-vous…

    Les lecteurs assidus de mon blog et ceux qui me connaissent et me suivent savent que j’aurais 52 ans le 18 septembre prochain.

    Je veux que d’ores et déjà vous puissiez préparer cet événement dans les règles, à savoir m’écrire un poème, un texte qui reflète votre dévotion. Un écrit pour me faire plaisir à cette occasion.

    Une autre idée qui sait !?

    Une Reine mérite d’être valorisée lors de cette journée.
    Et pourquoi pas même m’adresser un cadeau.

    Soyez imaginatifs et j’espère que vous saurez m’étonner !

    Madame. S

    Préparez-vous…


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  •          Vous vénérer par Vos Pieds...

    Maîtresse, 

    Vous avez récemment, consenti à m'envoyer quelques clichés de Vos Pieds Divins, agrémentés par Vos Sandales d'été... l'émotion fut effectivement précieuse et intense... j'ai dû m'y reprendre plusieurs fois, avant de méditer sur Vôtre Nature Intime, si Envoûtante.
    En me domestiquant, Vous m'avez accoutumé à un dévoilement total et à la mise à nu de ma pensée, uniquement pour la déposer, à Vos Pieds, comme un trophée, n'appartenant qu'à Vous.
    Chaque fois, je m'interroge sur ma fascination hypnotique, concernant Vos Petons et Vos Talons, je trouve difficilement la réponse.
    Une chose est sûre, cela me permet de rêver, à Votre Essence Redoutable, avant tout Féminine.
    Pour moi, c'est inéluctable, il y a une transcendance, comme un trait d'union, entre Votre Âme Fascinante, et Votre serviteur dénudé, par Vos Traces de Pas.
    Chaque fois, où Vous approchez Vos Orteils de mon trou buccal, je reste en transe, ébloui, ému, et béat.
    Objet de désir, Ils me font planer, dans une logique de jouissance et de fusion, parce que Vous osez... alors nous osons ensembles...
    je suis décidément programmé pour être dépendant de Votre Personne, aveuglé par cet amour platonique, qui m'est pourtant interdit de dévoiler.
    Avant d'approfondir, permettez moi d'insister sur un fait : Vous avez toujours été ma Dominatrice, chaque fois où le destin nous a fait nous rencontrer, et sans jamais se l'avouer, Vous avez toujours gardé le droit de vie ou de mort, sur le serviteur, que je suis.
    Comme une Déesse de la Rome Antique, Vous m'accordez, selon Votre Envie, le droit d'exister ou non... cela peut paraître grotesque voir brutal, mais je sais que pour Vous, comme pour moi, cela n'a jamais fait le moindre doute.
    Aussi chaque fois, où Vous me donnez cette chance d'honorer, Vos Douces Extrémités, je me prosterne en baissant les yeux, tout en savourant Votre Plénitude.
    En me délectant de ce moment, c'est aussi le moyen ultime, d'exprimer ma foi, dans Votre Manière d'être, qui me laisse tellement démuni. 
    Il y a chez Vous, des Talents Uniques : Votre Subtilité, les autres, le goût pour le défi, le pardon, l'accomplissement du travail bien fait, le plaisir, l’enthousiasme, et une part de rêverie... en célébrant Vos Pieds et Vos Talons, je célèbre alors, les deux Supports de Vôtre Pureté, de Votre Élégance d'Âme et de Votre Féminité.
    En réalité, je crois qu'il s'agit d'un échange entre Vous et moi, sauf que celui-ci reste, pour moi, unidirectionnel, vers Votre Propre Vérité.
    Le fait d'être captif, de cette jonction entre Vous et l'univers, me fait frissonner.
    Il existe chez Vous, une cohérence hallucinante, qui rythme Votre Âme, le Rayonnement de Votre Corps et de Votre Désir.
    Me prosterner devant Vos Pieds, est un acte de reconnaissance, où Vous me faites, décrocher de la pesanteur et du réel.
    Nous savons, Vous et moi, qu'une alchimie ardente et brûlante ne doit rien au hasard, Votre Manière d'être, a bouleversé mon affectif, au point de devenir une larve, heureuse de son sort, en ne dépassant jamais la hauteur, de Vos Semelles...
    Sans jamais parler de rapport amoureux, appelons le "sadomasochiste", Vous me permettez d'ouvrir, toutes les portes cachées de ma conscience.
    Vous m'autorisez alors un plaisir inouï, en faisant abstraction, à toutes notions de conformisme amoureux, en me concentrant,  uniquement sur Votre Exigence Bienfaitrice. 
    En Vous positionnant, telle une Déesse de la Sensualité, Vous me rendez dépendant de Votre Autorité....  Difficile alors de s’affranchir d’une emprise, aussi délicatement délicieuse.
    Servilement à Vos Pieds...
    aaron.

        Vous vénérer par Vos Pieds...

        Vous vénérer par Vos Pieds...

    La dépendance s'installe et la relation devient réalité, belle, forte, unique.

    Forte de sens et d'essences.

    Le cheminement que nous avons parcouru, toi et moi, après de nombreuses années, ajoute au tableau une connaissance de deux personnes;

    L'une, soumise, toi.

    L''autre, dominante, MOI.

    Chacun a trouvé sa place, dans une harmonie complète.

    Mais un cheminement sans fin, qui s'installe également.

    Tu puises tes forces pour avancer, y croire et réaliser des choses que l'on pourrait croire impossible à réaliser et pourtant…

    Car à mon sens, une relation D/s, grandit, chaque jour qui passe et nous étonnera toujours par la puissance et la qualité des échanges, des mots et des maux et de la façon dont nous pouvons partager cette relation si forte et difficilement racontable à ceux qui n'y comprennent rien et ont une image si incomplète de la relation BDSM.

    Alors que cette relation, justement, peut être belle et accomplie.

    Continuons d'avancer et de toujours nous découvrir...

     Madame. S

        Vous vénérer par Vos Pieds...


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  •          

       Les mots d’amour, les mots velours…

    Le fouet fend l’air, un long serpent, une aile

    Qui enfin retombe et, en langue indécente,

    Trouve son chemin dans le plaisir de celle

    Qui le réclamait tant et de patiente attente.

     

    Lui qui parcourt des lèvres en pleine humidité,

    Lui qui griffe des soies en toute humilité,

    Et celle qui reçoit sous son regard bandé

    Celle qui est l’hôtesse à bouche bâillonnée

     

    Semble demander « encore une fois ».

    Rouge maintenant est la page

    Où s’impriment en lettres incarnat

    Qui demain seront bleu orage

     

    Les mots des maux, les maux en mots,  

    Les mots d’amour, les mots velours,

    Les mots dansés, les mots d’acier,

    Les maux que seul écrit un fouet.

     

    Pas un cri ne l’accueille, pas un gémissement

    Seul un choc très léger, un déplacement d’air

    Ont troublé le soir gris puisqu’au festin de chair

    Seul le plaisir extrême était notre invité.

      Les mots d’amour, les mots velours…


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  •             

        Les peupliers et les trembles se sont tus…   

    Etendus sur le lit, on ne voit que la cime des peupliers et des trembles par la fenêtre ouverte de la chambre.
    Le silence nous entoure. Juste le bruit des feuilles qui s'agitent au vent. On jurerait qu'il pleut et il ne pleut pas.
    Juste le murmure des feuilles dans le crépuscule qui rend le son de la pluie. C'est la musique des peupliers et
    des trembles. C'est un bonheur audible. Ce n'est pas le silence absolu et c'est silencieux. 
    Pour accompagner ce concert tranquille, votre souffle et le mien.
    Et le crissement des chaînes courtes à mes pieds et à mes mains. 
    Vous avez déposé les armes au pied du lit.

    La longue cravache souple de cuir tressé.

    Le court fouet noir se finissant en langue de serpent.
    Je suis éreinté, nu sur le lit, le corps marqué.

    Vous avez gardé cette robe fourreau de fin lainage noir qui moule vos formes et qui vous sied si bien.

    Vos doigts légers, parcourent les stries de mon dos. Les marques sont sensibles et lorsque vous appuyez, je frémis. C'est délicieux.
    Le vent est tombé. Les peupliers et les trembles se sont tus. La nuit aussi est tombée.

    C'est le silence.


    Vous m'avez fait tourner sur le dos. Vos dents me mordent. C'est douloureux et c'est bon.
    Vos dents pincent chaque repli de peau, chaque téton, le triture et l'étire.
    Une goutte de sang carmin a perlé, est tombée sur le drap blanc.
    Je gémis sans bruit. Mes gémissements sont muets.
    Puis, nous nous endormons. Cela fait des heures que vous me dominez. Nous sommes dans un autre temps, un ailleurs, à nous…

    C'est le silence complet.  

    Je suis heureux à ses Pieds. Ceux de… Madame. S

     


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  •  

     Promenade dominicale.

    Une photo qui m’inspire terriblement.

    Et vous ? Elle vous plaît ?

    Vous vous imaginez dans cette situation ?
    Oseriez vous vous exhiber en public ?

    Avec votre Maîtresse ?

    Dites moi tout !

    Madame. S

     


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  •      

     Faust au village…

    Le vallon d’Iverdine passe pour être l’enfer. Alors, l’enfer est partout. Dans la montagne, les gens ont un plaisir : se suspendre par leur capuchon. Ce sont des capuchons en peau, fermés au cou par une courroie de cuir. On se met à trois. Deux relèvent le troisième et le pendent à un clou par son capuchon. La courroie se serre, le sang ne circule plus dans la tête : la connaissance se perd. C’est si agréable qu’il faut recommencer constamment. Le pendu agite les jambes trois fois. La première fois, il ne faut pas le toucher, c’est paraît il le meilleur. Il ne faut le dépendre qu’après qu’il a agité deux fois ses jambes. De très bons partenaires (on finit même par donner la pièce à ceux qui sont très renommés ; on leur donnait trois francs avant la guerre ; maintenant on va jusqu’à leur donner cent francs. De très riches bergers, qui sont très gros aussi, vont jusqu’à donner mille francs à chacun des deux partenaires qui doivent les pendre et surtout les dépendre ni trop tôt ni trop tard), les très bons partenaires connaissent le moment exact, à une demi-seconde près, et dépendent le bonhomme quand il a pris son bon temps d’une façon totale et parfaite. Ça se fait également en famille. Les mères pendent leurs fils et leurs filles, le mari pend sa femme ; on pend le père ; on pend même le grand-père et la grand-mère. On attend qu’ils aient donné leurs deux coups de jarret et on les dépend. En voilà encore pour vingt-quatre heures ou pour quarante-huit heures. C’est une question de caractère ; quand de nouveau on ne pourra plus tenir on dira : « Pendez moi encore un peu, mère », ou « Pendez moi encore un peu, les enfants » ou « Jules, je languissais que tu arrives. La soupe est prête et j’ai reprisé les chaussettes ; pends moi un petit coup ! » Ça n’est pas une coutume récente. C’est très ancien. On ne sait pas si ça remonte à l’an mille ou avant : ça s’est toujours fait.  Si vous demandez, on vous répond : « Ça s’est toujours fait. Ça se faisait du temps de Jeanne d’Arc ; et, vraisemblablement ça se faisait du temps de Jésus-Christ ; et même avant. » Ce n’est pas plus l’enfer à cet endroit là qu’ici : c’est la terre ; partout.

                    En retournant d’où ils viennent ils sont extasiés. Demandez leur : qu’est-ce que vous avez vu ? Rien ! Qu’est-ce qui se passe ? Rien. Ils se lèchent les lèvres. C’est ce rien qui donnait enfin espoir. Voilà vraiment ce qu’on appelle : en désespoir de cause…

     

    Jean Giono

    "Faust au village"

    Extrait de la nouvelle "Le monologue".

    L'imaginaire Gallimard.


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  • "Je ne veux pas que tu me voies ni surtout t'entendre"...

    Madame m'attendait au centre de la pièce. A côté d'elle, un monceau de cordes de chanvre.

    J'étais nu. 

     

    A l'aide d'une première corde, elle m'a attaché les poignets joints haut dans le dos, entre les omoplates, les coudes repliés; la corde est passée sous les aisselles et sur les épaules et la nuque avant d'entourer les épaules et les bras étroitement et de rejoindre les poignets après avoir été glissée et tendue sous le passage sur la nuque. 

    Elle m'a bandé les yeux puis m'a obstrué la bouche par une grosse balle de mousse très souple, maintenue par plusieurs tours de tape noir autour de la tête.

    "Je ne veux pas que tu me voies ni surtout t'entendre", m'a-t-elle dit.

    Madame m'a fait agenouiller sur un tapis de laine.

    Une seconde corde reliée aux poignets m'a entouré la taille deux fois avant de passer entre les cuisses, écrasant les testicules sur leur passage pour se nouer au creux des reins.

     

    Madame m'a ensuite fait allonger sur le ventre.

    A l'aide de deux autres cordes, elle m'a attaché ensuite chaque cheville aux cuisses bien écartées.

    J'ai senti le un plug s'introduire en moi. Il était un peu souple et pas bien gros, ... jusqu'à ce que Madame le fasse gonfler...

     

    La corde suivante m'a enserré les jambes repliées sur elles-mêmes, étroitement jointes, cette fois.

    Ensuite Madame m'a placé un haut collier de cuir rigide autour du cou. Je le connais bien et l'apprécie énormément. Il possède quatre anneaux d'acier.

    Madame a alors attaché une corde à celle entourant mes chevilles et l'a nouée à l'anneau du collier se trouvant sur la nuque en la tendant du plus qu'elle pouvait afin que tout mon corps soit arqué le plus possible. Mes muscles et mes articulations me faisaient mal.

     

    J'ai ensuite senti que Madame me plaçait un harnais sur la tête. Celui-ci m'entourait la tête aux niveaux du front et du menton et passait sur le crâne et sous le menton. Elle y a glissé une corde à l'arrière de la tête qu'elle a reliée à celle des poignets afin de me tendre la tête et le cou vers l'arrière. Cette posture ralentissait considérablement ma respiration et je ne pouvais quasiment plus avaler ma salive.

     

    Madame m'a fait basculer sur le côté. Je l'ai sentie manipuler ma queue qui s'est mise à bander et à meurtrir mes couilles écrasées par les cordes. Je grognais dans mon bâillon. 

    Puis, Madame, a fait glisser les testicules afin de les libérer de la corde qui les écrasait. Puis elle a ligaturé l'ensemble, queue-couilles à l'aide d'un lacet de latex, en n'hésitant pas à tirer celui-ci et à le relâcher à maintes reprises sur les couilles, ce qui m'arracha des larmes sous le bandeau.

    Puis, je sentis les lanières d'un martinet me frapper le haut des cuisses, le ventre et les testicules. Entre les coups, Madame actionnait la poire du plug qui me remplissait de plus en plus.

     

    Lorsque Madame en eut assez, elle me bascula à nouveau sur le ventre et s'éloigna.

    Elle revint plusieurs fois, jouer du martinet et de la poire.

    Cette séance me parut une éternité. J'aime infiniment ces traitements que Madame ne m'inflige que trop rarement, mais cette fois j'ai dégusté comme jamais auparavant. 

    Lorsque Madame m'a libéré le sexe de son lien, un long jet de sperme s'est répandu sur le tapis.

     

    Madame. S rêve…

     

    "Je ne veux pas que tu me voies ni surtout t'entendre"...


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     Sévices, délices…


    Je suis arrivé chez Madame.

    C'est comme une maison de maître. Je devrais dire de Maîtresse. Une jolie bâtisse aux murs clairs.

    Elle m'a fait entrer au salon et sans préalable, m'a ordonné de me déshabiller et de ne garder que le slip. 

    Je n'avais qu'un caleçon. Elle en a été agacée.

    Elle a quitté le salon où nous nous tenions. Je me suis assis sur un canapé en l'attendant.

    - Qui t'a prié de t'asseoir ?

    Je l'ai regardée droit dans les yeux.

    -Je comprends. Tu cherches le conflit.

    Madame était vêtue d'un chandail et d'une jupe de lainage gris. J'étais un peu déçu. Je m’attendais à la trouver dans une tenue plus troublante, de cuir par exemple. J'adore les clichés sado-maso, même si je trouve cela cucul. Je n'ai pas résisté à la tentation de lui faire un reproche sur sa tenue de ménagère de moins de cinquante ans.

    - Enlève ce caleçon.

    J'ai obéi.

    Elle m'a arraché le sous-vêtement des mains, l'a roulé en boule et me l'a enfoncé dans la bouche. Juste un bouton de nacre dépassait entre mes dents jaunies par le tabac.  

    - Je vais te faire passer l'envie d'exprimer tes doléances, petit morveux. Allez, à la cave, tu connais le chemin !

    Je me suis dirigé vers la porte basse sous la cage de l'escalier menant à l'étage. J'avais du mal à contenir mon excitation toutefois tempérée par une perplexité mêlée d'angoisse.

    Je suis descendu, Madame sur les talons. 

     

     Sévices, délices…

    La cave n'est éclairée que par une ampoule nue de faible puissance pendant au bout d'un fil.

    Madame m'a entravé les poignets à l'aide de menottes de cuir marron bricolées à l'aide de vieux ceinturons de l'armée, deux bracelets réunis par un anneau d'acier et une multitude de rivets "pour que ça tienne", disait Madame.

    Elle a accroché une chaîne à cet anneau à l'aide d'un mousqueton d'escalade. Cette chaîne descendait d'une poulie fixée à la maçonnerie du plafond. Elle a actionné la commande du palan qui m'a tiré vers le haut. J'ai rugi dans mon bâillon pour lui faire comprendre que je ne pouvais être suspendu par les poignets, souffrant d'une épaule meurtrie lors d'une chute. Elle m'a ignoré. La douleur était intense qui me déchirait l'épaule et l'omoplate.

    Mes pieds pendaient à dix centimètres du sol. Madame m'a attaché les chevilles à l'aide d'une chaîne qu'elle a fixée à un anneau scellé dans une dalle de pierre bleue.

    Puis elle a repris la commande du palan électrique afin de m'étirer davantage. J'étais tendu comme une corde de harpe.

    A l'aide d'une fine lanière de cuir, Madame m'a ligaturé les couilles et la queue qui ont doublé de volume en un instant. Mais pas plus.

    Ensuite elle a placé un petit étau de bois de part et d'autre des testicules et l'a resserré en tournant les écrous papillon sur les tiges filetées.

    J'ai senti mes balles s'écraser entre les deux planchettes produisant une douleur vite intolérable qui me faisait monter les larmes aux yeux. 

    Madame s'est assise sur une chaise, en face de moi.

    Elle a suspendu des poids à l'étau de bois qui ont tiré mes couilles vers le sol. Ensuite, Madame a joué de la cravache sur mon service trois pièces qui bleuissait, ménageant de temps en temps un instant de repos. Plus je râlais plus elle frappait fort. 

    Lorsque Madame en a eu assez de ce jeu délicieux mais combien éprouvant, elle a écarté la chaise et a détaché la chaîne me maintenant les chevilles au sol pour la fixer à un autre anneau situé à un mètre derrière mois, ce qui m'étirais dans l'air, jambes tendues vers l'arrière.

    De temps en temps, Madame donnait un coup de pied dans les poids qui pendaient à mes couilles qui ressemblaient à des figues fraîches mais durement tabassées.

    Ma position de voltigeur offrait à madame tout le loisir de me meurtrir les fesses, les cuisses, le dos. Elle ne s'en priva pas.

    Sa longue cravache siffla et la mèche atteignit chaque fois son but: me faire grogner dans mon caleçon.

    Je dus perdre connaissance. J'étais au salon, étendu sur la moquette, sous une couverture de survie qui me donnait des allures de daurade en papillote lorsque je fus réveillé par Madame, qui me renvoya comme un malpropre.

    J’étais tout étourdi en repartant. Avais-je rêvé ?...

     Madame. S


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  • Etes-vous soumis ou dominant dans vos relations amoureuses ?


    Un test, sympathique, à réaliser. Et ensuite, à vous de tirer les conclusions qui s’imposent ! ;-)

    Voici le lien internet pour accéder à ce test…

    https://wk-vet.fr/tests/etes-vous-soumis-ou-dominant-dans-vos-relations-amoureuses-ce-test-en-revele-plus-sur-votre-personnalite

     


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  • Bonne année 2023 !

    Des éclats de rire, pour dissiper la morosité, 
    De l'audace, pour oser inventer et créer autrement, 
    De la confiance, pour s'épanouir pleinement, 
    Des douceurs, pour croquer la vie à pleine dents, 
    Du réconfort, pour être rassuré lors de moments délicats, 
    De la bonté, pour le plaisir de donner aux autres, 
    Des rayons d'espoir, pour illuminer nos idées et notre humeur, 
    De la vaillance, pour aller de l'avant tel un(e) aventurier(ère) de l'avenir! 
    De la persévérance pour mener ses projets à bien.

     

    Madame.S vous souhaite une année 2023 riche en émotions et pratiques BDSM.

    Soyez heureux et surtout bonne santé.

    Madame. S

    Bonne année 2023 !


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  • Joyeux Noël…

    Madame.S vous souhaite un Joyeux Noël !

    Je vous souhaite d’avoir découvert de beaux joujoux BDSM sous votre sapin,

    ou des joujoux plus discrets pour vous faire plaisir.

    Ce que je vous souhaite encore plus,

    c’est d’être heureux et épanouis dans votre vie

    qu’elle soit BDSM ou vanille.

    Profitez des instants qui s’offrent à vous

    et soyez sincères et entiers.

    Passez de belles fêtes et osez tout !

    En restant sage, un tout petit peu…


    Madame. S

    Joyeux Noël…


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    Des questions à Madame. S ?

            

    Questions à Madame. S ?

    Avez-vous des questions que vous vous posez au sujet de Madame. S ?

    Je vous propose de vous confier et d’oser.

    Des choses inavouables à lui demander ?

    Et pourquoi ne pas tenter la question qui vous taraude l’esprit.

    Échangeons. Sur nos envies et rêves.
    Que sais-je ? OSEZ me poser des questions intimes sur ma façon de dominer, de voir la relation BDSM.

    Et je vous répondrai, peut-être…
    Belle journée mes petites choses.

    Madame. S

     


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