• Journal intime Titou - Semaine 27

    • Lundi 3 juillet

    La semaine débute sous les meilleurs hospices. A 7 h 30, mon portable vibre, c’est Madame S qui m’envoie un petit message pour me souhaiter une bonne journée, message suivi d’un selfie sur lequel Elle est si belle ! Que dire de plus ?

    • Mardi 4 juillet

    Ma belle-fille m’a envoyé des photos prises samedi dernier, la petite fille dans les bras de son papy soumis. Je me suis empressé de les envoyer à Madame S, pour lui donner un peu le sourire.

    Toujours en manque de sexe, j’ai passé une annonce pour faire une rencontre avant de partir du boulot, sans grand espoir. Contre toute attente, j’ai eu une réponse, un homme qui travaille à 10 mn de mon boulot, et qui me proposait de venir le sucer à son bureau. J’ai accepté.

    Le gars est à l’accueil d’une société. Il me reconnait quand je rentre dans le hall, car je lui ai envoyé une photo. Il s’agit d’un grand black assez jeune, moins de 30 ans, il fait deux têtes de plus que moi, bedonnant, courte barbe et très souriant. J’ai l’impression de l’avoir déjà rencontré, mais je dois me tromper. Il m’emmène dans une pièce qui donne dans le hall d’entrée, et qui sert à entreposer des vieux bureaux et des vielles chaises. Il me laisse quelques minutes seul dans cette pièce. Une fois revenu, il apporte une vieille chaise de bureau qu’il positionne devant un bureau un peu délabré. Il s’appuie dessus et baisse son pantalon et son slip, laissant apparaitre un petit sexe circoncis. Comme il fait très chaud, j’avais peur d’odeurs de transpiration en cette fin de journée caniculaire, mais il n’en est rien. Assis devant lui sur la chaise à roulette, je suis vraiment à la hauteur de son sexe.  Je me jette sur sa petite queue noire, et je l’avale direct jusqu’à la garde. Je le sens durcir dans ma bouche après quelques va et viens. Il durcit, il grossit, et son propriétaire ne bouge pas, je le vois jouer avec son smartphone. J’espère qu’il n’est pas en train de filmer ! Il a maintenant pris sa véritable taille, et j’ai de plus en plus de mal de l’avaler en entier. Je base sur sa queue, je le masturbe tout en le suçant, je le lèche, je le branle toujours un peu plus fort. Il semble assez endurant, et je m’active toujours plus. J’aime ce que je fais, mon être tourné vers mon partenaire pour lui donner du plaisir, lui faisant mine de ne pas s’intéresser à moi. J’aime être soumis au plaisir des autres, je me sens comme une bonne pute qui ne se fait pas payer, un simple objet sexuel, un sac à foutre, et j’aime ça !

    Je sens qu’il va venir. Je le branle encore un peu plus fort, je m’entends enfin soupirer, j’ai trouvé le mouvement qui lui donne le plus de plaisir, son sexe fermement masturbé dans ma main droite, je le fais aller et venir dans ma bouche et ma langue s’occupe de son gland. Enfin, il jouit dans ma bouche, pas de manière abondante, mais je sens couler dans ma bouche. Je l’essore au mieux pour ne pas perdre une goutte et j’avale tout.

    Encore un bon plan de soumis obsédé par le sperme. J’ai adoré.

    • Mercredi 5 juillet

    J’ai envoyé un peu de tendresse à Madame S. Je me languis de me prosterner à ses pieds.

    • Jeudi 6 juillet

    J’ai posté une nouvelle annonce, cela m’a donné l’occasion de beaucoup d’échanges. Mais rien de concret.

    Madame S est très occupée et me donne peu nouvelles. Elle me manque.

    • Vendredi 7 juillet

    Ce matin, j’étais, comme souvent, en réunion. Je suis allé faire un petit pipi vers 11 h, les toilettes sentaient déjà. Cette odeur m’a repoussé, mais elle a également réveillé des souvenirs de moments dans un des derniers cinémas pornos de Paris, l’Atlas. Il s’agit d’un cinéma bien sordide à Pigalle, plutôt fréquenté par des travestis avec 2 salles. L’une d’elle donne accès à des toilettes dans lesquelles il n’y a plus de lumières, des toilettes dans lesquelles on ne voit rien du tout, avec cette odeur caractéristique. C’est dans cet endroit que tout se passe. Dès qu’on y pénètre, on sent des mains baladeuses, on entend des bruits de succion. Je me suis parfois accroupi dans un coin, et j’ai rapidement vu arriver des jambes et des braguettes qui laissaient apparaitre des queues à sucer. C’était ma madeleine de Proust, pas très glamour !

    Madame S a répondu aux commentaires de son blog et à mes différents mails. Ma dernière rencontre avec Monika ne lui a pas fait plaisir. Je m’y attendais un peu, cela aura des conséquences sur ma vie et mes aventures sexuelles.

    J’ai adoré comprendre à quel point je lui appartiens et combien Elle tient à moi !

    Je pense qu’il vient de se passer quelque chose de fort, un an après avoir été accepté par Madame S.

    • Samedi 8 juillet

    J’ai tondu la pelouse vers 10 H.

    Une journée pas très passionnante, je n’ai guère pu profiter de la dernière belle journée de la semaine.

    • Dimanche 9 juillet

    Dimanche, je l’ai consacré à des travaux ménagers pour soulager mon épouse. J’ai préparé le déjeuner (Filet mignon de porc en papillote avec une sauce au roquefort), délicieux, et j’ai rattrapé deux semaines de repassage que mon épouse ne peut plus faire.

    En fin de journée, j’ai ressenti une grosse boule au ventre, sans raison, une espèce de crise d’angoisse. Pourtant, la semaine qui vient ne présente pas de difficultés particulières.

    Je me couche avec une pensée pour Madame S…

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  • Journal intime Titou - Semaine 26

     

    • Lundi 26 juin

    Madame S m’a envoyé une photo laissant apparaitre la naissance de son décolleté. C’est très sexy. Au même moment, je suis en rendez-vous avec une collaboratrice qui ne cesse de se pencher en avant, me laissant admirer la naissance de sa poitrine généreuse. Difficile de se concentrer.

    En parallèle, ma femme fait face à des effets secondaires de sa chimio qui commencent à la handicaper. Ses mains sont devenues brulantes, c’est à peine si elle peut tenir quelque chose, cela s’est propagé à la plante des pieds, et elle a maintenant des aphtes !

    • Mardi 27 juin

    Les journées de travail sont particulièrement intenses. Je participe à une réunion sur la journée, j’ai un rendez-vous en même temps en fin de matinée, et un autre rendez-vous l’après-midi. Je passe d’une salle de réunion à l’autre, il faut faire jongler les neurones d’un sujet à l’autre.

    Madame S m’a envoyé une citation de Boris Vian, juste avant d’aller me coucher, une citation furieusement torride ! Quel plaisir de se coucher avec les images qu’a fait naitre cette citation.

    • Mercredi 28 juin

    Encore une journée au cours de laquelle les réunions se juxtaposent.

    Et pour commencer l’après-midi, Madame S m’a envoyé une photo de ses pieds si joliment manucurés. J’aimerais tant pouvoir les baiser et les gouter !

    • Jeudi 29 juin

    Dans l’après-midi, j’avais un rendez-vous avec mon patron. Il était détendu, s’il savait à quel point sa manière d’être est importante pour moi. S’il est tendu, je deviens totalement parano. Dans le cas contraire, je suis heureux de me défoncer pour mon boulot !

    Encore une citation torride de Madame S. Je suis troublé.

    • Vendredi 30 juin

    Le début de semaine a été très intense, mais en même temps plutôt constructif. Du coup, j’ai passé une nuit particulièrement sereine. Au point que, quand le réveil a sonné, j’étais profondément endormi ce qui ne m’arrive pas souvent.

    Ce matin, je suis encore en réunion, comme ce fut le cas toute la semaine. Cela ne m’a pas empêché de dialoguer avec Elle. Nous avons parlé de l’instant présent. Pendant notre conversation pas SMS, je lui ai commandé un livre de Tolle Eckhart « le pouvoir du moment présent ». Elle doit le recevoir demain. J’espère que cela lui plaira.

    Je suis parti du boulot relativement tôt. Pris d’une pulsion et d’un besoin de tendresse, j’ai repris contact avec Monika donc la précédente rencontre m’a laissé un souvenir ému.

    Elle m’a accueilli dans sa chambre en nuisette avec un baiser torride sur la bouche et un grand sourire. Elle s’est entièrement dévêtu pendant que j’en faisais autant, et m’a attendu lascivement étendue sur son lit. Sa lourde poitrine libre de tout soutien reposait paresseusement sur son ventre et avec son sourire enjôleur, elle était vraiment très sexy. Elle m’a fait une petite place sur son lit, et je me suis assis à ses côtés, commençant par lui caresser et embrasser ses seins lourds. Mes baisers se sont fait plus appuyé, j’ai commencé à lui lécher les mamelons, à téter les pointes de ses seins, à lécher ses tétons durcis, passant de l’un à l’autre, faisant rouler entre mes doigts le téton que je n’avais pas dans la bouche, le tout sous les soupires d’aise de Monika.

    Tout en continuant à caresser sa poitrine et j’ai commencé à lui faire des bisous sur le ventre et à descendre petit à petit vers son puits d’amour, embrassant le haut de ses cuisses mais en évitant soigneusement son minou parfaitement épilé afin de faire monter la pression et son envie. Je l’ai vu écarter encore un peu plus ses cuisses pour m’indiquer le chemin à prendre, et comme je contournais toujours le centre de son plaisir, elle a écarté ses lèvres pour dégager son clitoris. La tension était forte, j’ai alors posé mes lèvres sur son sexe, j’ai sorti ma langue et commencé à lui lécher le minou. Tantôt suçant son clitoris, tantôt fouillant sa chatte avec ma langue en tentant de la pénétrer le plus profondément possible, j’entendais ses soupirs toujours plus bruyants, son bassin venait à la rencontre de ma langue agile, ses mains appuyaient sur ma tête et j’ai soudain senti ses cuisses enserrer ma tête et son jus couler à l’intérieur de sa chatte sous l’effet d’un premier orgasme. J’ai léché tout son jus, et j’ai continué à lui donner du plaisir en fouillant encore et encore son sexe humide, et j’ai réussi à lui donner un second orgasme, moins fort que le premier, mais elle a pris à nouveau son plaisir. Elle m’a alors attiré vers elle et m’a embrassé goulument sur la bouche, goutant ainsi le jus de sa jouissance.

    Après ce moment consacré à lui donner du plaisir, elle a choisi d’inverser les rôles. Je me suis allongé sur le dos, et Monika est descendue vers mon sexe pour le prendre dans sa bouche. Elle a entamé une fellation tout en me regardant, me léchant les couilles et le périnée. J’ai écarté encore un peu plus mes cuisses pour lui faire comprendre que mon petit trou réclamait qu’on s’occupe de lui. Elle s’est levée pour aller chercher dans son armoire un godemichet qu’elle a habillé avec une capote. Un peu de gel et elle a posé son godemichet à l’entrée de mon anus et a commencé à pousser. Le gode s’est frayé un chemin assez facilement dans mon trou avide de sensations. Elle a alors commencé à faire des allers/retours dans ma chatte, et elle a repris sa fellation. Quel bonheur, j’ai adoré se moment où Monika s’occupait de moi, où j’étais le centre de ses attentons. J’étais de plus en plus excité, je lui ai demandé de me baiser de plus en plus fort tout en me léchant les couilles. J’ai pris mon sexe entre les mains, et pendant que Monika me baisait, je me suis masturbé jusqu’à la jouissance. Je sentais mon trou se resserrer sur le gode pendant que mon sperme coulait sur mon ventre sous le regard bienveillant de Monika. Elle a continué à me baiser quelques minutes avant de retirer en douceur le godemichet.

    Elle est allée chercher des lingettes pour essuyer mes cochonneries, tout en prenant possession de ma bouche et en glissant langoureusement sa langue dans ma bouche pour un baiser torride.

    Monika m’a fait vivre un nouveau moment tout à fait délicieux, jouissif et torride.

    • Samedi 1er juillet

    Une matinée chargée, j’ai déposé Xavier à son centre, je suis allé faire les courses, un rendez-vous chez le médecin, et j’ai eu juste le temps de retourner chercher Xavier à 11 h 30.

    A midi, les jeunes sont venus déjeuner avec la petite, notre rayon de soleil. J’ai envoyé une photo de la petite à Madame S, pour illuminer un peu sa journée.

    • Dimanche 2 juillet

    Un dimanche pluvieux. J’ai fait la cuisine pour le repas dominical, un rôti de porc en cocotte, cuit avec beaucoup de vin blanc et une sauce à la moutarde, c’était délicieux.

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    Titou, soumis de Madame S.  Et fier de l’être…   

    1 – Une attirance pour la soumission.

     

    Nous sommes dans l’hiver 2003, et je suis devant mon ordinateur.

    Que suis-je venu faire sur ce site dédié à la fesse ? Je ne sais quel recoin caché de mon subconscient m’a poussé à choisir ce site Internet qui présente toutes sortes de fessiers ? J’admire des fesses de femmes, d’hommes, des grosses fesses et des plus sexy, des poilues et des imberbes, et mon subconscient commence à faire de l’effet dans mon bas ventre !

    Et puis, il y a cette rubrique « rencontres » qui m’attire inexorablement, des femmes cherchent des hommes, des hommes cherchent des hommes. Et je tombe sur cette annonce d’un homme qui cherche, à Arras, des fesses à faire rougir. C’est avec une certaine émotion que j’appuie sur le bouton répondre, que je me présente et propose une rencontre.

     

    A cette époque, j’ai 42 ans. Je suis marié et père de 2 garçons. Mon mètre 69 et mes 69 kg font de moi un homme insignifiant, sans signes particuliers, et plus personne ne se retourne sur mon passage. Mes nouvelles lunettes cachent dorénavant mes yeux bleus, et ma barbe commence à grisonner, ce qui ne doit pas aider. Je ne fais plus beaucoup d’effet à mon épouse, qui se fait de plus en plus prier pour faire l’amour. Peut-être ne suis-je plus à la hauteur de ses attentes, et pourtant, nos ébats amoureux finissent toujours par la faire jouir.

    Responsable d’un service informatique d’une enseigne de distribution nationale, mon boulot m’entraîne souvent loin de mon foyer, et ces déplacements professionnels sont ces temps-ci plus longs et plus nombreux, ce qui ne nous rapproche guère.

     

    2 – Découverte de la soumission.

     

    Cette première rencontre est une révélation : humiliation, plaisir charnel de la fessée, découverte de certains instruments de « torture », découverte de la sodomie subie, plaisir dans la douleur !

    Je vais revoir cet homme et la seconde rencontre sera un échec car il ira trop loin, je ne suis pas prêt.

    Mais, une porte a été ouverte, j’ai découvert la soumission et je ne pense pas pouvoir m’en passer.

    Quelques semaines plus tard, je réponds à une Dominatrice Toulousaine, Maîtresse Marika, qui me propose 2 types de prestations : la fessée ou la domination. Ayant choisi la domination, je vais encore découvrir de nouvelles facettes du SM : suspension par les pieds, martinet et fouet, lavement, la cire et le bondage. Maîtresse Isabella, à Avignon, va jouer avec des baguettes chinoises, m’accrocher à un sling pour me sodomiser, et révélation me faire découvrir l’uro, une pratique qui va me faire jouir quasi instantanément. Ces deux Maîtresses occasionnelles m’ont permis de découvrir des pratiques, et j’ai tout aimé.

    En 2004, je vais m’enticher d’une jeune Dominatrice Lyonnaise, Maîtresse Sulfure. Elle a des formes pulpeuses, des cheveux noirs coupés mi long, un regard sombre et une autorité naturelle. Je vais lui appartenir pendant 2 ans. Elle va m’humilier toujours plus fort, m’exhiber devant d’autres soumis et dans un sex shop, m’apprendre à masser ses jambes et ses pieds, lui servir de reposoir, renforcer mon gout pour l’uro et surtout me faire découvrir l’adoration pour sa Maîtresse et à quel point je suis prêt à beaucoup pour qu’on s’occupe de moi. Elle va me prendre beaucoup d’argent avant que je comprenne qu’elle se fichait totalement de moi.

    Je suis soumis, il n’y a plus de doute sur ce sujet. Je suis soumis et j’aime ça.

    J’aime me faire humilier, j’aime jouir dans la douleur, j’aime être au service d’une Dominatrice.

    Après m’être sauvé des griffes de Maîtresse Sulfure, j’ai papillonné en faisant de nombreuses rencontres dans la région lyonnaise, dans les alpes, en Auvergne, et plus particulièrement avec des Dominateurs.

    Je vais vivre des expériences mémorables :

    -           Dominé par un homme que je n’ai jamais vu dans ma chambre d’hôtel dont j’avais laissé la porte entre ouverte.

    -           Dominé devant des gens qui découvraient le SM

    -           Fessé sur un parking public

    -           Baisé et fessé par des transsexuels

    -           Sodomisé par un chien un Rottweiler

    J’allais toujours aussi loin que possible, ne refusant aucune pratique ou scénario.

     

    3 – Maîtresse Olivia.

     

    Et j’ai rencontré Maîtresse Olivia en avril 2009, Dominatrice travestie à Paris, à qui j’ai appartenu pendant 2 ans presque jours pour jours.

    Cette rencontre m’a profondément marqué. J’ai aimé Maîtresse Olivia, profondément et sincèrement. Malgré la brutalité de notre séparation, je conserve de notre relation la mémoire de moments d’une intensité inconnue. Quand je l’ai rencontrée, Maîtresse Olivia était novice dans le milieu du BDSM. Elle était amie avec un couple pratiquant, Mphil et ral, qui connaissaient le « tout paris »des amateurs SM en couples. Elle a appris avec eux et sur moi. Je la voyais 2 à 3 fois par mois et elle adorait « jouer  ». Elle perfectionnant le maniement de la cravache ou des martinets sur moi, elle dessinait à la cire sur mon corps. J’étais SON soumis, celui dont elle voulait être en fier en public.

    C’est ainsi que j’ai totalement intégré ce que devait être un soumis : une chose transparente, toujours attentive aux désirs non formulés de sa Maîtresse, une chose qu’elle devait pouvoir exhiber en public avec fierté, qui devait souffrir en silence et faire le service comme une soubrette digne de ce nom, une chienne qui devait manger dans sa gamelle à quatre pattes sous la table et frétiller de la queue quand elle arrivait dans la pièce, un objet sexuel dont la bouche et la chatte devaient être toujours disponibles. Si j’étais à la hauteur de ses exigences, elle savait me récompenser en m’offrant sa jouissance, dans le cas contraire je pouvais souffrir et pleurer.

    Grâce à ses fréquentations, j’ai découvert que je n’étais pas un cas isolé, que le BDSM est bien plus pratiqué qu’on ne pourrait le penser, et par des personnes dont on ne pourrait suspecter le goût pour ces pratiques. J’ai également rencontré des couples qui le vivent au quotidien.

    Et j’ai participé à des moments grandioses, un mariage SM au cours duquel le Maître a marqué la mariée au fer rouge, j’ai été suspendu devant 50 personnes, et je me suis marié avec Maîtresse Olivia.

     

    4 – La Dominatrice et le soumis.

     

    La séparation est arrivée quelques jours après le mariage, à presque 2 ans jour pour jour de notre rencontre. Elle fut douloureuse pour moi comme pour elle. Des amis du monde BDSM m’ont aidé à me remettre.

    Les années ont passé et j’ai découvert le blog de Madame S. Je ne voulais plus m’attacher, ma séparation avait été trop douloureuse. Mais Madame S a su trouver les mots, m’apprivoiser en douceur, en prenant le temps.

    Je ne l’ai jamais rencontré, mais j’ai pu découvrir ses yeux émeraude et plonger dans son regard si mélancolique et tellement dominateur. Je n’ai découvert le son de sa voix qu’il y a quelques semaines, après un appel surprise de ma Maîtresse, et comme j’avais été naturellement subjugué et dominé par ses yeux, il en fut de même par sa voix. Nous échangeons depuis plusieurs années, je suis son soumis depuis bientôt deux ans.

    Je suis soumis, depuis que je l’ai découvert je ne peux plus me passer de dominants.

    Madame S est dominatrice, et nous avons la même conception du BDSM. Madame S est une dominatrice dans le vrai sens du terme, pas une gamine qui se prétend comme telle pour augmenter le tarif de ses prestations et extorquer quelques euros à des pigeons soumis, pas une gamine qui sait à peine manier une cravache et fourrer son pied dans la bouche d’un soumis.

    Madame S est dominatrice naturellement. Il suffit de croiser son regard émeraude pour le comprendre.

    Je suis devenu un soumis 2.0, un soumis d’une Dominatrice avec laquelle je n’ai que des échanges épistolaires. Elle me donne des ordres et je m’exécute, je me prends en photo pour m’humilier devant Elle et les lecteurs de son blog, je me fais souffrir à sa demande, je lui confie ma sexualité à sa demande.

    Cette manière d’être soumis me frustre, mais je me suis profondément attaché à Madame S, je la considère comme MA Maîtresse.

    J’ai écrit ce texte pour préciser 2 choses.

    La première est d’ordre général : je suis soumis et j’en suis fier. Je n’ai pas honte d’être soumis. Cela peut surprendre les personnes qui ne pratiquent pas le BDSM, et pourrait même les rendre narquois à mon encontre. Mais je suis fier de subir les coups d’une Dominatrice sans crier, je suis fier d’avoir l’esprit tourné vers son plaisir en quitte à occulter le mien, je suis fier de me travestir pour lire le plaisir dans ses yeux, je suis faire d’obéir au moindre de ses désirs pour qu’Elle soit heureuse, je suis fier si Elle m’humilie en public sans sourciller pour qu’Elle soit fière de son soumis. Accepter de s’abandonner totalement, de laisser sa volonté et sa testostérone à l’entrée de son antre n’est pas si facile, et je suis fier d’en être capable et de tout faire pour apprendre de mes erreurs et devenir meilleur à ses yeux.

    La seconde concerne plus particulièrement ma relation particulière avec Madame S : je suis fier de faire partie de ses soumis. Sans me connaitre, Elle a su me convaincre de devenir son soumis. Je suis fier qu’Elle m’ait choisi, je suis fier de lire ces « bravos » lors de certaines de mes prestations. Je suis fier qu’une Dominatrice de la beauté de Madame S ait accepté de me prendre sous sa coupe sans autre contrepartie que mon obéissance. Je suis fier de lire ses compliments quand je me travesti.

     

    Je suis soumis de Madame S et j’en suis fier.

      

    Titou, soumis de Madame S.  Et fier de l’être…   

     

    Un texte sur toi et ton parcours, oh combien touchant et enivrant. Qui bien sûr, me touche profondément, quand tu parles de notre relation et ce qui en découle, dans la "simplicité" de la relation, mais avec tout ce qui en découle, engagement, fierté et envie de soumission profonde et sincère.

    J'apprécie que tu nous aies parlé de ton passé BDSM et tes rencontres que je ne souhaite pas développer par respect pour les personnes concernées et c'est bien du passé que nous parlons, puisque dorénavant tu m'appartiens.

    BRAVO pour oser tout ce que tu oses quand je te le demande. De me faire confiance, sans jamais m'avoir rencontrée.

    De vivre à travers moi une relation belle et complice, que je trouve intense même avec la distance.

    Et toi et moi nous le savons, la rencontre se fera un jour, au moment venu. Je le sais, je le pressens...

     

    Madame.S


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    Journal intime Titou - Semaine 25

    • Lundi 19 juin

    La journée a débuté par un comité de pilotage auquel participe mon patron. Il a commencé la réunion en m’envoyant un scud qui n’avait pas de rapport avec l’ordre du jour. C’est toujours bien agréable de commencer les réunions de la sorte. Néanmoins, je sens que ma séance de Reiki de vendredi a porté ses fruits, cela ne pas atteint outre mesure.

    Après le déjeuner, j’ai pris la voiture avec un collègue direction Montparnasse, je pars pour 2 jours à Marennes d’Oléron.

    Comme d’habitude, j’ai posté des annonces dans l’espoir de me faire baiser dans ma chambre d’hôtel ce soir. Et comme d’habitude, les mythos sont légions.

    Nous sommes allés diner dans un très bon restaurant, le dos de cabillaud et son risotto crémeux étaient excellent, le repas détendu.

    En rentrant, et contre toutes attentes, j’ai reçu un message d’un homme noir qui souhaitait me baiser la bouche avec sa grosse queue de black, mais uniquement si j’acceptais de le recevoir dans le noir. Je dois dire que sa demande m’a mis un peu le doute, et malgré l’heure tardive, j’ai entrepris un dialogue par mail. Finalement, je lui ai donné l’adresse de mon hôtel et le numéro de chambre. Et puis, plus de nouvelles. J’étais sur le point d’aller au lit quand on a frappé à la porte, une fois, deux fois, et il a ouvert la porte. Je n’avais pas eu le temps de faire le noir complet, alors il a reculé pour que je ne puisse voir son visage et m’a ordonné de fermer la veilleuse restée allumée.

    Il est alors entré plus avant dans la chambre et a baissé son short et son boxer, me présentant un sexe déjà prometteur alors qu’il ne bandait pas. Moi, j’étais nu avec mon rosebud dans le cul. Je suis allé vers lui à quatre pattes, et il m’a mis sa queue dans la bouche sans aucun ménagement. Ouf, il était propre. Très rapidement, il a durci dans ma bouche, et je l’ai entendu commencer à faire entendre son plaisir. Son sexe est devenu véritablement dur comme du bois, un peu comme le sexe d’un chien. Il était assez large mais pas trop long. Il m‘a baisé la bouche et m’a pris la main pour que je le masturbe en même temps. A genoux à ses pieds, je sentais ma chatte s’ouvrir sous l’effet de l’excitation, au point que le rosebud est sorti tout seul. En même temps qu’il me secouait par ses coups de boutoir, je sentais mon sexe faire le balancier et commencer à prendre forme, et je le sentais commencer à couler de ma mouille. Il m’a baisé la bouche ainsi quelques minutes et j’entendais son plaisir grandir au son de ses ahanements. Il a alors décidé de prendre les choses en main, ou plutôt la chose, et à se masturber de manière ferme et rapide, dirigeant ma bouche vers ses couilles que j’ai léchées avec plaisir. Je m’attendais à ce qu’il jouisse rapidement sur ma figure ou dans ma bouche, mais il a soudainement reculé, remis son short, et a quitté la chambre comme un voleur, sans un mot.

    Quel plan étrange, dommage, il aurait surement fait un excellent baiseur.

    Madame S m’a envoyé un message me disant qu’elle aurait ravie de m’avoir à ses pieds. Et moi donc !

    • Mardi 20 juin

    Je viens de me rendre compte que notre voiture de location est la même que celle de Madame S, même marque, même modèle et même couleur. Etonnant, non ?

    La journée de travail a été intense, riche et utile. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas.

    J’ai tout de même dû passer du temps à chambouler mon emploi du temps. J’aurais dû rentrer à Paris mercredi soir, je vais devoir faire un détour par Limoges et je ne rentrerai que jeudi soir. Heureusement, j’ai pris l’habitude d’avoir toujours un change supplémentaire dans ma valise, et un jour supplémentaire de médicaments, pour faire face à ce type d’éventualités.

    Ce soir, alors que je dinais avec mes collègues, Elle m’a envoyé un SMS qui m’a porté à croire à sa télépathie. Il n’est pas rare que ses messages soient en résonnance avec mes actes, les lieux où je suis, mes pensées tout simplement. Cela ne cesse de me troubler.

    • Mercredi 21 juin

    J’ai déposé mes collègues à la gare de la Rochelle, et après avoir acheté une carte postale pour Elle, j’ai pris la route pour Limoges. 3 heures de route alternant les nationales et les départementales, c’est long.

    Sur le trajet, je me suis arrêté sur une des rares aires ressemblant à une aire de repos et pas un simple parking. J’ai immédiatement flairé le bon coup. En effet, un homme rodait autours des toilettes, l’air désœuvré. Je l’ai bien regardé avant d’aller faire un pipi urgent, tout en laissant la porte des toilettes ouverte. Je suis ensuite sorti, me promenant comme lui autours de la cahute des toilettes, autours des coins un peu isolés du parking, mais sans succès. Alors que je regagnais ma voiture, j’ai vu qu’il se dirigeait vers un bosquet suivi d’un autre homme. Je ne m’étais pas trompé, ils ont commencé à se branler mutuellement. Je me suis un peu approché, mais timidement, pour ne pas les forcer à un plan à trois. Ils m’ont vu mais ne m’ont pas fait signe. J’ai vu du sperme gicler et j’ai laissé mon sexe dans ma culotte.

    Je me suis réconforté en me disant qu’il faisait vraiment trop chaud (36 °) pour ce genre de bêtises.

    Arrivé à Limoges, j’ai d’abord eu la chance de trouver une place de parking alors que la fête de la musique battait son plein juste en face de l’hôtel.

    J’ai envoyé un petit mot à Madame S, lui indiquant qu’il faisait vraiment trop chaud pour sortir, espérant que mes annonces auraient du succès. Mais à Limoges comme ailleurs, il est bien difficile de trouver des plans fiables. Alors, étant resté sur ma faim après mon arrêt sur l’aire de la nationale, j’ai décidé d’aller au sexe shop de Limoges. J’ai pris un billet pour la salle de projection commune, ayant lu sur Internet qu’il pouvait s’y passer des choses. Le film était mièvre et il n’y avait personne dans la salle. Au bout d’une demi-heure, j’ai décidé de rentrer à l’hôtel. Me dirigeant vers la sortie, j’ai croisé un homme un peu plus vieux que moi qui allait aux toilettes. Il devait sortir d’une cabine individuelle. Nos regards se sont croisés, je suis retourné dans la salle de projection.

    Il est arrivé quelques minutes après, s’est installé sur un siège proche du mien et a commencé à sortir son sexe et le branler. Il me regardait, je le regardais, il s’est levé et s’est mis debout près de moi, le sexe en semi érection. Il ne respirait pas la propreté et était humide de la chaleur ambiante. Qu’importe, j’ai porté son sexe dans ma bouche. Je confirme qu’il ne sentait pas bon, une odeur de pisse et de transpiration mêlées. Mais c’était plus fort que moi, un besoin de queue, un besoin d’humiliation en suçant ce sexe malodorant. Je l’ai rapidement fait durcir, il a voulu me toucher également et j’ai baissé mon short (sans slip) et il m’a caressé. Il a voulu que je lui lèche le cul, mais là cela devenait un peu trop pour moi. J’ai sorti une capote en lui demandant de m’enculer. Mais je ne suis vraiment pas doué pour mettre les capotes, et il a commencé à débander. Il a entrepris de m’embrasser avec une langue baveuse. C’était dégoutant et humiliant, mais je l’ai laissé faire. Quand on prend les choses en main, je ne suis plus rien, j’obéis, je me laisse guider. Finalement, il m’a mis à genoux, et comme le gars de lundi soir, il m’a baisé la bouche, avec force, entrant son sexe au plus profond de ma bouche et tentant de me faire lécher ses couilles en même temps. Il m’a secoué de plus en plus fort, me faisant mouiller. Il m’a prévenu qu’il allait jouir, alors je l’ai sucé plus fort et plus rapidement, et enfin, j’ai senti son jus couler dans la bouche, plusieurs giclées. J’ai tout avalé, je sais que ce n’est pas prudent, mais je n’aime pas gâcher. Je me suis rhabillé, je suis parti à mon hôtel.

    Sur le chemin du retour, j’ai acheté des chips, et j’ai commandé une bière à l’hôtel. Il fait chaud, je n’ai pas faim, mais il faut bien que je mange un peu. Pendant ce temps, j’ai traité ma messagerie.

    Mais ma chatte est toujours en manque. Ma bouche a servi deux fois en deux jours, mais ma chatte crie famine.

    J’ai écrit ma carte postale pour Madame S avant d’aller me coucher.

    • Jeudi 22 juin

    J’ai chamboulé mon emploi du temps pour un rendez-vous de 2 heures. 6 heures de train aller/retour, juste pour écouter et rassurer. Ce n’est pas du temps de perdu car maintenant, on se connait, les problèmes se règleront plus facilement.

    Le retour en train est long, cela me laisse plus de temps pour penser à Madame S, notamment en écrivant mon journal.

    Je suis rentré assez tard à la maison, drôle de sensation après 3 jours et demi d’absence. Je devrais être content, je me sens seul et déboussolé !

    • Vendredi 23 juin

    Ce matin, je suis allé chez le dentiste. J’étais effrayé de souffrir, je préférerai souffrir sous les coups de martinets ou de fouets de Madame S. Finalement, tout s’est bien passé.

    La journée de boulot s’est bien passée, si ce n’est mon patron qui m’a appelé à 19 h, alors que je fêtais la fin de semaine au bistrot avec des collègues. Il a le chic pour gâcher le week-end !

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    • Lundi 12 juin

    Après quelques jours à Séville, me voici de retour à Paris, et le train-train quotidien reprend. Je me suis rapproché de l’Alsace, mais je sens que Madame S est bien loin, fatiguée, triste, et je ne sais quoi faire pour lui remonter le moral.

    • Mardi 13 juin

    J’ai finalisé mon journal de la semaine dernière, et j’y ai joint des photos de Séville.

    Madame S s’est occupée de son blog, et cela fait vraiment du bien de la retrouver sur la toile.

    Le fossé qui se creuse avec mon épouse me fait mal. Cela fait 467 jours que je ne l’ai pas touchée, et cela me manque. J’ai besoin de câlins, j’ai besoin de me blottir dans les bras d’une femme pour m’abandonner un peu et oublier la pression du quotidien, pour lui donner du plaisir.

    J’ai un souvenir ému de ma dernière rencontre tarifée, et je me connecte au site sur lequel j’ai l’habitude de faire des rencontres. Je lance une recherche sur des profils de plus de 30 ans, et je recherche des femmes bien en chair. Cela peut paraitre idiot, mais cela me donne moins l’impression de tromper ma femme. Et j’essaye de ne pas aller voir des gamines exploitées par d’affreux maquereaux. J’aime voir ses femmes en lingeries qui affichent leurs poitrines plantureuses et leurs fesses bien rondes. Elles sont brunes ou blondes, elles sont noires, latines ou maghrébines. Les voir ainsi m’émoustille, mais j’ai promis à Madame S, à la suite de ma dernière rencontre, que je ne céderais pas à l’appel de mes hormones en ébullition la prochaine fois que cela m’arriverait, en guise de punition.

    Je suis tombé sur l’annonce de Monika, c’est avec elle que j’avais pris du plaisir la dernière fois. Pour augmenter le sentiment de frustration et aggraver la punition, je laisse libre court à mon imagination. Je m’imagine le visage enfoui dans sa poitrine généreuse, léchant ses tétons déjà dur. Je m’imagine plongeant entre ses cuisses à la recherche de son bouton, léchant avidement son antre, sentant sa main appuyer sur ma tête pour accroître son plaisir. Je sens presque son plaisir couler dans ma bouche, une fois, deux fois, trois. Je revis cette rencontre au cours de laquelle, fatiguée de jouir, elle m’avait mis sur le dos pour me faire une fellation, un doigt mouillé massant mon anus avide de pénétration. Je me souviens de cette jouissance paisible et tendre. Mais j’ai promis, je veux me faire du mal en imaginant tout ce bien que je ne vais pas prendre en acceptant la punition de Madame S.

    Je suis frustré, mais je suis heureux, car ce moment de plaisir que je n’ai pas vécu, je l’ai compensé par un moment de soumission virtuel administré par Madame S. Ce soir, Elle a pris le contrôle de ma sexualité.

    • Mercredi 14 juin

    La journée a été assez calme au boulot, mais ce soir, j’ai vraiment envie de sexe. Je cherche un homme pour me baiser, mais même à Paris, c’est vraiment difficile de trouver un plan cul. J’ai dialogué avec un type qui propose un plan uro/scat réciproque. Il a l’air d’un habitué. J’ai bien envie de me laisser tenter, mais cela se prépare, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Je rentre bredouille.

    Et puis une rage de dents me fait souffrir, au point de me réveiller dans la nuit. Mauvaise journée, moral en berne, ce n’est pas ainsi que je vais lui redonner le sourire !

    • Jeudi 15 juin

    Madame S m’a envoyé des photos d’Elle, de ses pieds, de son visage. Son regard me trouble, je me sens totalement dominé juste en plongeant dans ses yeux émeraude. Je sens qu’une force irrépressible me pousse à baisser la tête, à me mettre à genoux pour embrasser ses pieds nus, les masser, lécher ses orteils, caresser mon visage avec la plante de ses pieds humides de ma salive, à m’humilier devant Elle. Mon sexe en est d’ailleurs tout émoustillé.

    Journal intime Titou -  Semaine 24

    • Vendredi 16 juin

    Ce matin, Madame S m’a envoyé un nouveau selfie, j’avoue qu’Elle me trouble et m’affole. J’ai envie de me noyer dans son décolleté, dans ses yeux, à ses pieds.

    Cet après-midi, je me suis décidé d’aller voir le dentiste. Je rêve de souffrir de la main de Madame S, mais j’appréhende cette rencontre avec un médecin qui torture pour l’argent, et non pour le plaisir d’en donner à ses soumis. Ouf, elle ne rien fait d’autre que me donner des antibiotiques, et elle me rassuré sur la qualité de mes dents. J’y retourne la semaine prochaine pour un détartrage, il parait que cela ne fait pas souffrir.

    Avant mon départ pour l’Espagne, j’étais allé faire une séance de Reiki, l’objectif étant de me détendre avant cette échéance importante. Cela fait plusieurs fois que je vais voir cette personne, elle me connait bien et elle avait constaté combien j’étais à fleur de peau. Mais manifestement, son intervention n’a pas suffi et je suis encore facilement débordé par mes émotions. Ainsi cette semaine, en rentrant du boulot, et alors que j’écoutais à la radio une émission sur l’anorexie, j’ai fondu en larmes tant les témoignages étaient émouvants. Pourtant, je ne suis pas concerné par cette maladie, ni de près ni de loin. J’espère que cette nouvelle séance de Reiki me fera du bien.

    Aujourd’hui, ma petite fille a 1 an.

    • Samedi 17 juin

    Mon fils a organisé une grande fête : il a eu 29 ans il y a quelques jours, et sa fille 1 an hier. Pour cette occasion, ils ont invité environ 80 personnes. La fête commencera vers 16 h avec un buffet de dessert, et continuera jusqu’au dîner.

    Ce matin, je l’ai un peu aidé à organiser les tables dans son jardin. Il a décoré sa tonnelle avec de grandes fleurs roses en papier, les nappes sont roses également, c’est tout mignon.

    Vers 17 heures, ils ont organisé une petite cérémonie. Celle-ci consiste à déposer toutes sortes d’objets autours d’elle, et en fonction de ce qu’elle choisit, cela aurait des conséquences sur sa vie future. Il y a des choses à manger, des livres, un stylo, des clés de voitures, un billet de banque. Les jeunes avaient parié sur la nourriture, et ils ont gagné !

    Tout est parfaitement organisé, il y a des jeux pour les enfants, l’apéritif pour les adultes. J’aime ses rencontres avec la belle-famille sri-lankaise de mon fils, ils sont tous très gentils. Malheureusement, ils ne parlent pas tous très bien le français, et ont un fort accent tamoul, ce qui complique un peu les échanges.

    Nous sommes restés jusqu’à 22 heures, et j’ai envoyé quelques photos à Madame S, petit moment de complicité.

    • Dimanche 18 juin

    Il fait déjà très chaud ce matin. Je devrais passer la tondeuse, mais la pelouse est en plein soleil le matin, et je ne me sens pas de faire de l’exercice dans ces conditions caniculaires.

    Madame S vient de publier un article important, portant sur sa propre vision des sentiments amoureux. Je dois dire que cet article m’a profondément troublé. Comme je suis à la maison, je n’ai pu le lire au calme et en toute sérénité. Je savais que Madame S travaillait à sa rédaction, mais je ne m’attendais pas à la forme qu’Elle lui a donné, en décrivant sa vision sous le prisme de sa relation avec Aaron. J’ai lu cet article comme une ode à Aaron, et si contenu de du texte de Madame S ne m’a pas surpris compte tenu des échanges que j’ai pu avoir avec Elle, c’est la forme utilisée qui m’a troublé. Mais Elle a mis un petit mot pour moi à la fin de son article, cela m’a fait du bien.

    Il faut que je trouve le temps de répondre à cet article.

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    • Lundi 5 juin

    Lundi de la pentecôte, c’est un jour férié pour moi, une journée plutôt ennuyeuse.

    Et le stress de mon AG qui commence mercredi commence à monter. Je suis oppressé.

    J’ai eu quelques échanges avec Madame S en vue de la visite de ses soumis. Je suis triste de ne pouvoir me rendre à ce rendez-vous, mais c’est ainsi ! J’espère pouvoir le vivre un peu par procuration, à travers ses mots et ses photos.

    • Mardi 6 juin

    Rien de marquant mise à part la finalisation de mon journal de la semaine dernière.

    J’ai passé la soirée à faire ma valise, entre les costumes pour les moments professionnels, les tenues décontractées et les tenues imposées pour la soirée de gala, j’ai peur d’oublier quelque chose.

    Aline vient d’arriver à l’aéroport de Strasbourg alors qu’Aaron était arrivé hier, moi je prends l’avion demain, mais pas pour Strasbourg !

    • Mercredi 7 juin

    Réveil assez tôt pour prendre l’avion direction Séville, une bonne amie a eu la gentillesse de me conduire à l’aéroport. C’est bon de pouvoir s’appuyer sur des amis. Je vais mettre plus de 2000 km entre Madame S et moi. Mais je pars avec Elle dans mon cœur. Pourvu que cela ne fasse pas sonner les portiques de sécurité.

    L’après-midi a été consacré à la préparation de la salle de conférence pour demain, notamment sur le plan technique, sonorisation et projection.

    En vidant ma valise, je me suis rendu compte que j’avais oublié mes godes. J’avais envisagé de faire des photos pour Elle, je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire. Damned !

    • Jeudi 8 juin

    Première journée d’assemblée. Après avoir tout testé hier, rien ne fonctionne ce matin. Nous avons réussi à mettre en place un plan B avec moult énergie et stress, manifestement les techniciens espagnols n’ont pas tout à fait le même niveau de matériel qu’en France, mais au final tout s’est bien passé.

    Nous sommes allés dîner en ville, et ensuite, je suis sorti dans un bar avec quelques collègues et un adhérent qui est presque devenu un ami. Je me suis couché tard, vers 2 heures du matin. Le réveil sera douloureux.

    Madame S a reconduit Aline à l’aéroport, la rencontre est terminée, le vide s’installe. Je la sens tellement malheureuse. Mais que faire ?

    • Vendredi 9 juin

    L’assemblée s’est terminée à 13 H 30, avec une heure de retard. Dans la matinée, j’ai passé le film que j’avais réalisé pour présenter mon projet. L’accueil fut excellent, c’est réconfortant.

    J’ai reçu un mail de Madame S exprimant son vide ressenti depuis le départ de ses soumis. Je lui ai exprimé mon point de vue, avec mes mots, en essayant de la réconforter mais avec la sincérité qui me caractérise, parfois un peu brutale. Je me sens désemparé devant tant de solitude et de tristesse.

    Nous sommes allés visiter un élevage de taureaux de combats dans l’après-midi. Ce fut intéressant, même si je ne suis pas un adepte de la corrida. Je dois avouer que cette visite m’a fait fantasmer. Cela fait longtemps que j’ai envie me faire baiser par un poney (pas un taureau évidemment) pour en avoir vu des vidéos sur Internet. Il parait que c’est interdit, mais j’ai eu l’occasion de me faire monter par un gros chien, j’en conserve un souvenir ému !

    La soirée s’est terminée avec une paella.

    Je me suis couché un peu plus tôt vers 1 heure, je suis épuisé.

    • Samedi 10 juin

    Pas de grasse matinée, nous allons visiter Séville à pied, 8 kms c’est trop pour moi, surtout quand les derniers mètres se font sous une chaleur torride (38 °). Séville est une ville riche en patrimoine, les monuments sont superbes, les tapas excellents.

    J’ai trouvé la carte postale pour Madame S, un souvenir pour ma femme et pour mon fils.

    Je suis entouré de beaucoup de monde, des collègues, des adhérents, je me sens seul car Madame S est bien loin. J’ai fait quelques photos pour Elle, pour me sentir plus proche d’Elle. Comme j’ai oublié mes godes, j’ai voulu me prendre en photo en me godant avec divers objets. J’ai commencé par une petite bouteille d’eau, mais je n’ai pas réussi à la faire entrer intégralement, manque de temps et manque d’aide surement. J’ai pris mon déodorant, il est rentré comme dans du beurre car je m’étais bien dilaté. J’ai adoré le faire entrer intégralement, et le sortir en poussant.

    La fin de soirée est exceptionnelle, nous visitons le palais de l’Alcazar en privé, magnifique.

    • Dimanche 11 juin

    Mon avion décolle à 18 heures, et nous n’avons rien de prévu. J’ai récupéré un peu en me levant à 10 h 30, réveillé par la femme de ménage de l’hôtel !

    J’ai avancé la rédaction de mon journal, et je dois avouer qu’avant de libérer ma chambre, je me suis offert une bonne branlette.

    Retour sur Paris vers 21 h, mon fils est venu me chercher à l’aéroport. Je n’ai pas eu besoin de le fesser pour le rendre serviable, j’en suis bien heureux.

    Plus proche de Madame S, mais je la sens si loin, si fatiguée…

    Journal intime Titou - Semaine 23

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  • Journal intime Titou -  Semaine 22

     

    • Lundi 29 mai

    J’ai pris une journée de congés au retour de mon week-end prolongé. Je suis allé faire une séance de Reiki pour me détendre, comme je le fais environ 2 fois par an, avant certaines échéances importantes à mon boulot. En fin de séance, la personne qui officie sur moi m’a fait part de son étonnement de constater une charge émotionnelle particulièrement élevée. C’est la première fois qu’elle me fait une telle remarque. J’avoue qu’entre le stress du boulot et la maladie de mon épouse, cela commence à faire beaucoup. Et c’est sans compter la joie avortée d’une hypothétique rencontre avec Madame S.

    Il faut que je trouve le moyen de me détendre.

    • Mardi 30 mai

    J’ai envoyé ma dissertation à Madame S. J’y ai beaucoup réfléchi, du coup j’ai peur que mon devoir soit un peu scolaire et manque de spontanéité. C’est trop tard de toute façon. Et puis, c’est un peu le reflet de ma personnalité, tantôt trop spontané, tantôt trop analytique.

    • Mercredi 31 mai

    Madame S n’est pas bien, j’en suis tellement navré. Je voudrais pouvoir accourir l’aider dans ses tâches ménagères ou juste la distraire. Elle sait que je pense à Elle, mais je voudrais pouvoir faire plus !

    • Jeudi 1 er juin

    J’ai été relancé par Madame S, m’indiquant que j’étais en retard pour le défi. J’ai honte, j’étais persuadé l’avoir envoyé, d’autant que je l’avais bien terminé dès mardi. Cela m’agace, je n’aime pas être en faute vis-à-vis de Madame S, et c’est bien la première fois que je suis en retard.

    Je suis en manque de rencontres, cela fait un moment que je n’ai pas rencontré un homme, mon voyage lyonnais ne m’ayant pas permis de faire cette rencontre.

    Ce soir, j’ai réussi à me faire un plan cul, ou plus particulièrement un plan pisse.

    J’ai été relancé par un gars que j’avais déjà rencontré par le passé, et que je n’avais pas revu compte tenu d’horaires souvent peu compatibles.

    Je suis arrivé chez lui vers 19 h. Il m’a ouvert la porte, et m’a bloqué dans le couloir. Il m’a fait me mettre totalement nu, il faisait sombre, je n’y voyais quasiment rien. Je l’ai vu mettre une serviette par terre dans le couloir, et il m’a fait mettre à genoux. Lui était en tee-shirt et en slip qu’il m’a collé sur le visage. Son sexe était déjà dur et il l’a frotté un moment sur ma bouche, tout en sniffant du poppers et en m’en faisant respirer. Je commençais à avoir la tête en feu quand il a baissé son slip et m’a fourré son sexe au fond de la gorge. Il a entrepris de me limer la bouche, et soudain, j’ai senti quelques gouttes de liquide couler dans ma bouche. Il était en train de pisser, au début de petits jets que j’ai avalé, et soudain il s’est lâché. Il s’est mis à pisser son discontinuer et sans débander, et j’avalais au fur et à mesure, en essayant de ne pas en perdre une goutte. Je commençais à mouiller de cette humiliation, et comme il continuait à me miler la bouche, il y a des moments où son sexe en sortait et je me faisais arroser. J’aimais sentir la pisse brulante me couler sur le torse et sur le sexe. Petit à petit, la source s’est tari, et il était temps car je n’arrivais plus à boire.

    Il m’a alors demandé de me retourner et de me mettre à quatre pattes en lui montrant ma chatte. Il a enfilé une capote, a lubrifié mon cul et son sexe, et s’est présenté à l’entrée de mon trou. Il s’est enfoncé comme dans du beurre et jusqu’au fond, sans forcer et sans douleur. J’avais pris tellement de poppers que mon sexe s’est facilement dilaté. Et j’étais vraiment excité. Il ma limé, et limé, et limé. J’allais au-devant de son sexe, je voulais le sentir au plus profond de ma chatte. Il me caressait les seins, me claquait les fesses, c’était trop bon.

    Finalement, il n’avait pas envie de finir ainsi. Il est ressorti, a retiré sa capote, et s’est branlé vigoureusement au-dessus de ma bouche, pendant que je me masturbais également en lui léchant les couilles. Il a fini par jouir, faisant couler quelques jets de sperme épais dans ma bouche et s’essuyant sur mon visage. Je me suis branlé un peu plus fort et j’ai réussi à jouir alors qu’il faisait couler les dernières gouttes de sa jouissance dans ma bouche.

    Quel pied !

    • Vendredi 2 juin

    Avant de partir du bureau pour rentrer à la maison, Madame S m’a envoyé un petit message torride. Du coup, je suis allé aux toilettes, j’ai retiré mon slip, et j’ai envoyé une photo pour le montrer à Madame S.

    J’ai adoré ce moment de complicité, et ces instants au bistrot pour boire un dernier verre avec les collègues, me sachant nu sous mon jean.

    • Samedi 3 juin

    Je me sens si loin d’Elle ! Après déjeuner, j’ai reçu un SMS me demandant si j’avais bien tondu la pelouse, au moment où je m’apprêtais à faire une petite sieste devant la télé. Du coup, voyant qu’il n’avait toujours pas plu, j’ai décidé de le faire, et bien m’en a pris car j’ai fini juste avant la pluie. Même à distance, Madame S influence ma vie quotidienne. Merci.

    • Dimanche 4 juin

    Un dimanche avec les enfants qui sont venus déjeuner. Rien de plus. Heureusement qu’ils sont là.

    Journal intime Titou -  Semaine 22


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  •          Rappel du dernier défi.

    Pour votre prochain défi… Sujet de philosophie, l’amour de Votre Maîtresse….

    J’ai imaginé vous demander de m’écrire ; Mais cette fois avec votre cœur. Sujet délicat, intime, peut-être trop intime pour vous ? Mais je souhaite avoir un écrit reflétant votre sincérité.

    J’aimerais, que vous osiez parler de vos sentiments à votre Maîtresse ; ou celle qui n’est pas (encore) Votre Maîtresse mais que vous rêveriez de rencontrer… Ou encore Celle dont vous rêvez mais qui vous semble Inaccessible !

    Ou celle à qui vous êtes fidèle, votre Maîtresse attitrée…

    Que sais-je encore ? Je ne suis pas vous et je suis encore moins dans vos pensées.

    J’aurais donc deux questions pour votre dissertation du jour ; qui pourrait devenir, un jour, un sujet de philosophie du bac.

    -           Pensez-vous possible qu’un soumis puisse avoir des sentiments amoureux pour sa Maîtresse.

    Et inversement ? Une Maîtresse peut-elle avoir des sentiments amoureux pour son soumis ? Sa soumise ?

    -           Et le soumis, la soumise, doit-il (elle= parler de ces sentiments profonds, ou les taire à jamais ?

    Pour finir, j’aimerais que vous m’envoyiez une photo de vous, ou une photo que vous aurez choisie et qui représenterait vos pensées.

    Vous avez jusqu’au 30 mai pour y réfléchir et me faire parvenir vos copies.

    Madame.S

     

    Défi sentiments par Titou.

     

    Amour BDSM

     

    -           Pensez-vous possible qu’un soumis puisse avoir des sentiments amoureux pour sa Maîtresse.

    Et inversement ? Une Maîtresse peut-elle avoir des sentiments amoureux pour son soumis ? Sa soumise ?

    -           Et le soumis, la soumise, doit-il (elle= parler de ces sentiments profonds, ou les taire à jamais ?

     

    Les réponses aux questions que pose Madame S seront diverses, sans aucun doute, tant il ne semble pas possible de n’y trouver qu’une seule et unique réponse dogmatique.

    Pour ma part, avant de tenter de donner mes réponses, je voudrais poser le sujet en apportant quelques définitions sur les termes amour et soumission.

    Cela me permettra de fixer ce qui me parait être la réponse d’ordre général.

    Ensuite, je parlerai de moi, j’apporterai ma réponse, celle qui décrit au mieux ce que je ressens pour Madame S, comment je vis notre relation, et quels mots je peux poser sur cette relation particulière.

    Pour finir, je tenterai de répondre à la question inverse, quels sentiments peut éprouver une Dominatrice envers son-ses soumis.

    Je ne répondrai pas à la dernière question, compte tenu de ce que j’aurai écrit au préalable, elle aurait perdu beaucoup de sens.

     

    L’Amour.

    Pour commencer, je voudrais donc apporter quelques précisions sur le mot Amour.

    La définition qu’on peut trouver sur Internet est la suivante : « L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier ».

    Ce qui est intéressant dans la langue française, c’est que le mot Amour peut s’appliquer aussi bien aux choses qu’aux personnes, contrairement à d’autres langues. Par exemple, en anglais, on « like » une bonne choucroute alsacienne, on « love » sa Maitresse, et c’est pareil en allemand.

    En cela, je trouve que la question de Madame S prend un sens plus particulier, car il convient de préciser l’acception du mot Amour quand on l’emploie dans ce contexte. Et bien évidemment, nul doute qu’Elle parle de l’Amour avec un grand A.

    Et là encore, la langue française est riche en adjectifs pour moduler ce mot. Ainsi, on peut évoquer l’amour platonique, l’amour romantique ou l’amour passionnel. Certains de ces épithètes fleurent d’ailleurs bon le BDSM. Ainsi, quand on parle d’amour, on évoque l’attachement à une personne, et comment ne pas y voir Madame S ligotant son soumis pour mieux le dominer. On parle aussi de la flamme ou de la brulure amoureuse, comment ne pas y voir l’allégorie de la bougie dessinant des arabesques sur le dos du soumis ?

    J’aime imaginer tout ce qu’on peut mettre derrière le mot d’Amour, tous les degrés de ce sentiment si particulier.

     

    Le soumis.

    Attardons-nous maintenant sur le terme « soumis ». Dans le Larousse, être soumis fait référence à une disposition à obéir et à la docilité. Là encore, il y a beaucoup de chose à dire sur la soumission. On peut soumettre quelqu’un en imposant sa volonté par la contrainte psychologique ou la persuasion, mais on peut également se soumettre de bonne ou de mauvaise grâce. A l’époque de l’inquisition, soumettre à la question était synonyme de torture.

    Mais je préfère retenir une citation ancienne du monde scientifique qui dit : « Il est très vraisemblable que chaque étoile a des planètes soumises à son attraction ».

    Je voudrais donc maintenant donner ma propre vision d’un soumis. Pour moi, il s’agit d’un homme qui se met au service d’une Dominatrice, qui se met à son service pour le plaisir et le bonheur de sa Maitresse, son plaisir passant au second ordre. Il sera un bon soumis car il fera toujours de son mieux pour répondre aux sollicitations de sa Maitresses, qu’elles aient ou non été formulées, il apprendra de ses erreurs pour progresser. Parmi ses objectifs, il doit rechercher la fierté dans les yeux de sa Maitresse. Elle doit pouvoir le montrer en public sans honte, montrer l’ascendant qu’Elle a sur lui, montrer qu’il obéit au doigt et à l’œil comme un bon chien dressé. Il doit accepter d’être soumis à la question s’il a fauté ou si Elle en a envie, sans protester.

    Il y a plusieurs années, j’avais proposé un contrat d’appartenance à Maitresse Olivia. Dans ce contrat, j’avais stipulé ne pas accepter les marques sur mon corps, étant marié par ailleurs. Elle avait alors biffé cette mention, précisant que si je signais un contrat avec Elle, c’est Elle qui décidait le niveau des punitions et que je devais lui faire confiance. Ce que j’ai accepté.

    Je donne cet exemple pour finaliser ma vision du soumis. En effet, pour être à la hauteur des exigences de sa Maitresse, le soumis doit être en totale confiance vis-à-vis d’Elle. Il doit sentir, quand il est soumis, qu’il est sous sa protection. C’est Elle qui dirige, il ne doit pas avoir le moindre doute quant à la justesse de son jugement et au bien-fondé de sa demande. Il doit pouvoir s’abandonner corps et âme à sa volonté.

     

    L’Amour du soumis pour sa Maitresse.

    C’est à ce stade que les sentiments amoureux me semblent comme une évidence.

    L’abandon de soi, l’obéissance aveugle, l’acceptation du pouvoir et de la suprématie de la Dominatrice pleine et entière, l’Amour arrive inexorablement, comme une évidence.

    Le soumis va commencer par obéir dans une première étape de dressage, se conformer aux ordres en tentant de progresser dans leur réalisation, et petit à petit, toutes ses pensées vont se tourner vers sa Maitresse, pour éviter qu’Elle exige ou demande, pour tenter de devancer ses moindres désirs. Il ne rêve que de se prosterner à ses pieds, que de massages pour la détendre. Il ne pense plus qu’à Elle, avec dévotion et Amour. La Maitresse devient une étoile, une déesse qu’il adore.

    Bien sûr, le soumis doit garder à l’esprit que l’Amour physique n’est pas une option et qu’il lui sera interdit à jamais.

    Mais un Amour platonique va se faire jour, un Amour platonique et quasiment obsessionnel, un amour platonique mais passionnel comme une brulure intense.

     

    Mon Amour pour Madame S.

    Cela fait plusieurs semaines que j’ai fait part à Madame S de mes sentiments amoureux à son égard. J’y suis allé avec prudence pour éviter de la heurter, tant notre relation est singulière.

    Tout d’abord parce que nous sommes dans une relation D/S qui crée par définition une certaine distance et de retenue de la part du soumis, ensuite que cette relation est à ce jour purement épistolaire. Je ne l’ai jamais rencontré et j’ai entendu le son de voix il y a peu.

    Néanmoins, nos échanges ne s’arrêtent pas à des pratiques BDSM et à la réalisation de photos. Elle connait beaucoup de ma vie, Elle m’a beaucoup parlé d’Elle. La confiance que j’ai mise en Elle est totale et si je me suis souvent mis à nu devant Elle et les lecteurs de son blog, je lui ai également totalement dévoilé mon âme et mon cœur.

    Alors puis-je réellement parler d’Amour à Madame S, sans jamais l’avoir rencontré, et ce d’autant plus que je veux croire aimer encore mon épouse.

    Je veux répondre OUI, je veux répondre que je l’aime avec force, avec passion. J’aime ses yeux verts émeraude si mélancoliques, j’aime me sentir si fragile devant la force de ce regard. J’aime me sentir tout nu devant Elle pour m’abandonner à son pouvoir.

    Je l’aime de cet Amour platonique dont je parlais précédemment, de cet Amour inaccessible comme celui que l’on voue à une déesse.

    Et je ne l’aime pas seulement comme on aime une Dominatrice, je l’aime pour ce que je connais d’Elle, je l’aime pour sa sincérité et son empathie.

     Je l’aime d’un Amour sincère, mais probablement de cet Amour impossible dont la littérature est friande !

     

    Madame S peut-elle aimer Titou.

    Car au fond, une Dominatrice peut-elle aimer son soumis ? Encore une question à laquelle il parait bien insolent d’apporter une réponse dogmatique.

    Une Maitresse peut avoir de nombreux soumis. Dès lors, l’Amour de ceux-ci, ou de certains d’entre eux est bien improbable. Comment réussir à aimer ses soumis tous plus en demande les uns que les autres, comment réussir à les aimer tous ou seulement quelques-uns, au risque de créer des situations ingérables et difficiles à vivre pour Elle.

    La relation Dominatrice/soumis est par nature dissymétrique. La Maitresse a besoin de marquer son autorité sur son soumis, cela me parait peu compatible avec les sentiments amoureux.

    J’ai connu des couples dont le Maitre et la soumise étaient amoureux l’un de l’autre, je n’ai jamais rencontré l’inverse.

    Madame S développe une empathie qui se ressent intensément quand on a la chance d’être son soumis. Mais ce n’est pas de l’Amour. Je sais qu’Elle a des sentiments pour moi, difficile de les définir. Mais au fond, pour moi, l’important est que je l’aime et qu’Elle le sache.

     

    Parler de ses sentiments.

    En relisant mon texte avant de l’envoyer, et contrairement à ce que j’avais initialement prévu, j’ai décidé de traiter également ce point.

    Pour répondre par l’affirmative évidemment. Comme je l’ai indiqué précédemment, il me parait impossible de construire une relation D/s durable sans une totale confiance réciproque. Le partage des sentiments les plus profonds en fait partie. Je suis parfois trop précautionneux avec Madame S, et il m’arrive de ne pas m’exprimer à chaud ou de mettre plus de formes qu’il n’y faudrait. A chaque fois, Elle me rappelle combien Elle attend de moi une totale sincérité. Dévoiler mes sentiments en fait donc totalement partie, et c’est ce que j’ai décidé de faire.

    Je pense qu’aujourd’hui, Madame S n’a plus de doute sur mes sentiments !

    Titou.

     

    Défi sentiments par Titou.

     

     


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  • Souvenir de ma première fessée "BDSM" administrée en public par une dominatrice (2009). Par Titou.

    Souvenir de ma première fessée "BDSM" administrée en public par une dominatrice (2009). Par Titou.

    L’Antre. Une Première.

     

    A force de surfer sur le Web, il arrive qu’on tombe par hasard sur des perles du Net. C’est ainsi que j’ai découvert le site de l’Antre, un site tenu par Caïman, le Maitre de sa ‘S’oumise, et qui parle d’une certaine vision du SM et d’un lieu parisien dans lequel on pratique un SM conviviale et décomplexé. J’ai de suite aimé l’ambiance de ce site, ainsi que la qualité des textes et des récits proposés par certains internautes.

    Je n’ai pas résisté longtemps au besoin d’envoyer un récit et de profiter ainsi de cette tribune pour m’exhiber un peu plus. Ma seconde publication va attirer Maîtresse Olivia et elle va prendre contact avec moi, me prenant pour un autre soumis. Le ton de son premier mail qui ne s’adresse pas à moi m’impressionne immédiatement, et j’ose lui répondre. Une fois le quiproquo levé, je ne résiste pas à l’envie de dialoguer avec elle, et c’est ainsi que j’apprends l’existence de ces après-midi organisés les jeudis dans l’Antre, dirigés par Maîtresse Olivia et Madame Isis.

    Il est 14 H, je suis à deux pas de l’Antre, et j’admire les devantures de fabricants de chemises. Il faut maintenant se décider, franchir le porche de cet immeuble cossu, sonner à la porte du fond de cours, et …

    Et j’entends des pas qui se dirigent vers la porte d’entrée, des talons qui résonnent à l’intérieur. Une main actionne la poignée et la porte s’ouvre enfin sur une femme.

    Madame Isis est une belle femme. Habillée d’une robe noire, elle arbore un sourire engageant et rassurant, même si son visage exprime une certaine autorité mêlée d’une attention féminine toute maternelle. Après m’avoir pris mon manteau, elle me fait pénétrer dans l’Antre, et plus particulièrement dans le petit salon bar, derrière lequel officie un homme souriant dans la force de l’âge. A l’annonce de mon pseudo, le visage de Caïman - car c’est bien de lui qu’il s’agit- s’illumine, et il m’offre une poignée de main chaleureuse. Caïman semble heureux de découvrir son nouvel écrivain.

    Cet accueil chaleureux me rassure, et la présence de Xavier, totalement nu au bar, finit de lever toutes mes inhibitions et mon stress. Après avoir rempli un petit formulaire destiné à mieux me connaitre, Madame Isis me prend en charge et me conduit à travers un escalier en colimaçon dans le cœur de l’Antre.

    Il s’agit d’une cave voûtée, au fond de laquelle trône une croix de Saint-André et un grand miroir dans lequel la soumise ou le soumis peuvent se regarder souffrir. Un grand tapis orne le centre de la pièce, et au milieu du plafond une corde montre que les suspensions sont de mise dans ce donjon. A l’entrée, un siège à fesser qui doit en avoir vu. Je pénètre pour la première fois dans un véritable donjon, pas une de ces pièces aménagées à la va vite,  et je suis pris tout de suite par l’atmosphère mythique de ce lieu, relayée par les chants grégoriens qui tournent en boucle. J’ai déjà l’impression d’entendre les cris des esclaves fouettés attachés sur la croix, de ces soumis suspendus et torturés criant pitié sous les coups de leurs bourreaux, des soumises enfermées dans la minuscule prison sous l’escalier et réclamant leur liberté.

    Madame Isis me rappelle à la réalité, et me présente un tréteau sur lequel elle m’ordonne de poser mes vêtements.

    Tout se passe trop vite, et je me voilà nu devant Madame Isis, à genoux sur le tapis. Elle remonte chercher Xavier, et nous échangeons quelques mots afin de détendre un peu cette atmosphère pesante. Ce matin, nous ne connaissions pas cet endroit, n’imaginions pas l’existence de l’autre, et seuls dans ce donjon, à genoux, attendant inquiets les tourments que nous sommes venus chercher, nous avons besoin de nous réconforter l’un l’autre. Ce qui n’est pas du gout de Madame Isis qui nous impose rapidement le silence de la pièce du haut. Madame Isis, en dominatrice expérimentée, connait bien les rouages de la soumission, le stress qu’engendre l’attente.

    Des bruits de talons résonnent enfin sur les marches de l’escalier, ce qui a finalement le don de me rassurer. Nous allons enfin passer aux choses concrètes, et les neurones vont cesser de tourner en boucle, au profit des sensations physiques. Madame Isis me conduit directement sur le banc à fessées, Xavier ayant déjà reçu la sienne.

    Je me retrouve à genoux, les fesses bien en évidence. Madame Isis va prendre mes deux globes en main. Elle commence par une caresse, comme si elle voulait sentir la peau de la chienne qui vient chercher son attention. Les premières claques s’abattent sur mes fesses, douces au début, puis de plus en plus fort. La douleur commence à poindre, et le plaisir avec. Une main, deux mains, l’une après l’autre, puis les deux ensembles. Ouf, ça fait mal ! Merci Madame. Je sens mes fesses chauffer, mais ce n’est vraiment que le début. Madame Isis s’est munie d’un martinet qu’elle fait siffler au-dessus de mon cul. Quand les lanières s’abattent enfin sur la chair rougie, je ne peux réprimer un sursaut. Mais la douleur fait place à la chaleur, qui fait place au plaisir. Xavier est surpris de ma résistance, et moi, j’adore qu’on s’occupe ainsi de moi. Madame Isis à bien noté que je souhaite ne pas avoir de marques afin de préserver mon jardin secret auprès de ma famille, elle fait donc bien attention à y aller progressivement.

    Souvenir...

    Souvenir...

    Souvenir...

    Enfin, des bruits de talons se font entendre. C’est Maîtresse Olivia qui nous rejoint, suivie de Bertrand.

    Maîtresse Olivia est une travesti dominatrice. Elle est grande, haut perchée sur de magnifiques cuissardes qui montent jusqu’au milieu de ses cuisses. Ses yeux sont perçants et envoûtants, sa bouche d’une grande sensualité. Fine et carrée à la fois, on imagine rapidement l’effet que ses mains produiront sur nos fesses.

    Et sur nos trous du cul. Bertrand vient de subir un lavement, et Maitresse Olivia est venue me chercher pour la même raison. Permettez-moi de vous épargner les détails de ce moment intime, intimité qui n’existe dorénavant plus pour Maitresse Olivia qui m’a déjà totalement dominé en m’administrant ce lavement. Je ne peux plus prétendre à un soupçon d’indice de dignité face à cette Maitresse  qui m’a rempli les intestins de cette manière.

    Quand je redescends, je découvre un nouveau collègue, « lèche botte » qui s’occupe des cuissardes de Maîtresse Olivia, Bertrand est en position sur le meuble à fessée, et subit les faveurs de Madame Isis. Elle s’ingénie à lui rougir les fesses, et il ne va pas tarder à craquer. J’enrage de ne pas être à sa place, alors que Xavier continue de mater.

    Madame Isis, Maîtresse Olivia, offrez-moi vos mains, offres-moi votre expérience, offrez-moi votre perversité !!

    Ais-je parlé à voix haute ou sont-elles télépathes ? J’ai droit à une nouvelle séance sur le banc à fesser, les coups pleuvent, la brulure monte, je suis au Nirvana. Les instruments sont magnifiquement maniés par ces deux dominatrices, parfois cruellement, mais leurs mains sont toujours douces à mon postérieur. Mes fesses vont à la rencontre de ces mains, les cherchent comme si elles étaient aimantées.

    Et pour éviter que les marques ornent ma chair, Madame Isis, après cette séance musclée, tartine copieusement mes fesses de crème apaisante. Quelle délicatesse !

    Dans une pièce annexe, les gémissements de Bertrand expriment son plaisir mélangé à la douleur que lui procure Maîtresse Olivia. Elle tente un fist, et cela s’entend. Pendant ce temps, Madame Isis a déployé une bâche en plastique pour recouvrir le tapis. Elle me fait mettre à quatre pattes, et je comprends que la cire va couler. L’attente, l’inquiétude, et subitement, la première coulure de cire sur mes fesses, puis une seconde, une troisième, et je ne sais plus compter. Avec la cire, la douleur est assez vive, mais elle s’estompe rapidement. J’adore. La bougie rouge fait place à la noire, et mon trou du cul commence à se boucher à la cire. Maitre Caïman n’est pas encore content de son œuvre, et Madame Isis revient avec un accessoire pour finir cette œuvre. C’est un balai à chiotte, dont le manche se trouve rapidement fiché dans mon cul, dans l’hilarité des spectateurs. Lèche botte prend quelques photos pour immortaliser cet instant.

    Et le top, c’est qu’il faut retirer la bougie, et muni de l’énorme couteau de Caïman, Madame Isis racle la cire collée à mes fesses. La froidure du métal au contact de mes fesses brulantes me procure un effet surréaliste, je ne peux m’empêcher de tortiller du cul ce qui me vaut les réprimandes de Madame Isis qui craint de me blesser. Je me trouve ainsi frustré de ce plaisir physique que j’ai interdiction d’extérioriser. La frustration, une des facettes du SM.

    Tout le monde est monté marquer une première pause pendant que je nettoie mes cochonneries.

    A l’étage, je profite d’un petit moment de répit, entouré de mes collègues d’infortune et de deux superbes Dominas. Merci Caïman pour ce moment de convivialité. Celui-ci vient de découvrir mon gout pour les jeux de cire, et propose à Madame Isis de me faire une petite surprise. Faut-il craindre le pire ? A la fin de ce petit moment de convivialité, j’explique que j’ai amené mon collier, et propose de le mettre.

    Mon collier autour du cou, je redescends dans le lieu des supplices avec mes collègues. Les soumis sont répartis entre Madame Isis et Maîtresse Olivia. N’ayant pas annoncé plus tôt l’existence de mon collier (je vous raconterai un jour l’histoire de ce collier), je me trouve enfermé et attaché dans une minuscule prison sous l’escalier. Interdiction de baisser les yeux, car la punition consiste à regarder mes collègues soumis subir les outrages auxquels j’aspire tant. « Lèche botte a amené son appareil photo, et il se fait fesser sous l’objectif. Les deux dominas sont autours de lui, et je suis réduit au rôle de simple voyeur.

    Enfin, Maitresse Olivia vient me libérer. Je la crois très à l’écoute des mots que je ne prononce pas. Elle me libère de ce mini cachot, avant de m’emprisonner les tétons de pinces à seins reliées par une chaine. Je suis très sensible de cette partie de mon corps, et je souffre énormément. Mais je n’ai pas le temps de le dire, car Maitresse Olivia m’entraine, tiré par la chaine, vers une salle annexe. Elle veut me fister. J’avoue avoir très envie de ce moment car je suis un peu frustré d’une expérience avortée, mais plutôt anxieux après avoir vu la taille de ses mains.

    Installé à quatre pattes sur une table, Maîtresse Olivia enduit mon anus de gel. Un doigt, deux doigts, massage, va et vient que j’amplifie afin d’augmenter mon plaisir. Les doigts se multiplient, mon plaisir aussi, mais des raisons techniques ne permettent pas à Maîtresse Olivia d’aller plus loin. Quel dommage !

    Après une courte pause, je me retrouve à genoux au centre de la pièce. Caïman est descendu pour apprécier le spectacle. J’entends un énorme claquement qui résonne dans cette cave voûtée. La tension vient de montrer d’un cran au son du fouet manié de main de Maître par notre hôte. Sentant « lèche botte » particulièrement inquiet (et c’était probablement le but du jeu), Caïman tente de démontrer que cet engin n’est pas si violent quand on sait l’utiliser. Je deviens son jouet de démonstration, et je reçois les premiers coups de fouet de ma vie. En effet, Caïman titille mon dos et mes fesses. La douleur est fulgurante mais s’estompe quasi immédiatement, pour faire place à une nouvelle, le dos, les fesses, à gauche, à droite. J’avoue prendre un certain plaisir à ce qui ressemble plus à une démonstration qu’à une punition.

    Madame Isis me sort de mes pensées extatiques, et m’ordonne d’installer à nouveau la bâche en plastique pour recouvrir le tapis, pendant que « lèche botte » et Xavier se font torturer. A peine la bâche mise en place, Caïman me demande de m’installer à quatre pattes.

     Ma surprise va débuter, et c’est Caïman qui va s’en charger. Il a allumé une bougie et rapidement je sens une succession de gouttes bruler mes fesses. La cire coule et s’approche inexorablement de mon trou du cul. Je me tortille pour anticiper les coulures, j’attends cette sensation intense de brulure sur mon anus. Caïman s’amuse de me voir ainsi chercher la douleur, et quand il a enfin bouché mon cul à la cire, il m’ordonne de me coucher sur le dos. La cire s’attaque dorénavant à ma queue, et force est de constater que j’adore la violence de cette sensation, même si je ne peux réprimer quelques soupirs de douleur. La cire coule et recouvre petit à petit ma bite, Caïman m’obligeant à diriger les parties vierges de cire vers la douleur à venir. Quand la douleur est trop forte, j’ai le plaisir de sentir la cuisse chaleureuse de Madame Isis, qui s’occupe à coté de « lèche botte ». Caïman est fier de lui, ma bite est dorénavant totalement noire, et je prends un grand plaisir à cette torture. Mais Caïman en veut plus.

    Après avoir éliminé le surplus de cire noire avec son énorme couteau, il reprend une nouvelle bougie rouge. Comment savez-vous que le rouge est ma couleur préférée ? Ah !!! La douleur est bien plus violente, et j’ai du mal à résister. Mais le plaisir reprend le dessus. Petit à petit, mon sexe devient tout rouge. Que donnerais pour pouvoir l’admirer. Caïman n’est toujours pas content de son œuvre, et c’est avec un plumeau dans le cul bouché à la cire que finira mon supplice. Caïman a manifestement pris du plaisir, il est fier de son œuvre et demande à « lèche botte » de prendre des photos. Merci Caïman ! Dans son grand humanisme, Caïman retire lui-même la cire dont il a recouvert mes parties génitales, et nous adorons le moule de mon gland qu’il réussit à récupérer.

    Un grand moment, plein d’émotions, de douleur, de soumission et de plaisir vient de se passer.

    Nous montons faire une seconde pause, toujours aussi conviviale. Bertrand est occupé à masser les pieds de Maîtresse Olivia, et les conversations sont toutes axées autour du SM. Ce moment de répit, après toutes ces émotions, fait du bien aux soumis, mais également à nos dominatrices qui ont donné de leur personne pour s’occuper de nous. Pendant cet intermède, et sans que je m’en aperçoive, les conversations tournent autour de « la chose », et je n’y prête que peu d’attention, tout à l’intériorisation des sensations et des émotions que je viens de vivre.

    Quand Madame Isis nous indique qu’il est temps de redescendre dans l’Antre, tout le monde remarque que je suis le premier. J’en veux encore, je ne suis pas rassasié. Pourtant, si l’après-midi se finissait maintenant, je ne serai pas déçu bien au contraire.

    Je suis le premier à me présenter à genoux, attendant nos dominatrices. « Lèche botte » m’a rejoint, suivi de Bertrand. Quand nos Maitresses descendent enfin, elles nous font nous rapprocher les uns des autres, les mains positionnées en forme d’offrande, les yeux fermés.

    Subitement, Madame Isis pose sur nos mains « la chose » et nous autorise à ouvrir les yeux. Nous découvrons une sorte de Paddle en cuir, très épais et long d’au moins 50 cm de long, et nous comprenons que nous allons la tester.

    « Lèche botte » est le premier, bien cambré sur la croix de Saint André, mais il crie pitié assez rapidement.

    Bertrand souhaite passer avant moi et ne subira que quelques coups.

    C’est à mon tour de subir « la chose » et au vue de la réaction de mes collègues, je n’en mène pas large. Je tends mes fesses au maximum, et quand tombe le premier coup, la douleur me fait sursauter. Madame Isis me demande de compter, et après quelques assauts, elle me fait reprendre à zéro le comptage. Belle perversion. J’égrène les coups, et arrivé à sept, les numéros sortent de plus en plus difficilement de ma bouche. Je souffle un huit comme dans un râle, il me faut plusieurs secondes pour lâcher le neuf, quant au dix, je réussi à sortir ce chiffre juste à temps pour éviter un retour à zéro. Merci Madame Isis pour cette nouvelle expérience.

    Et pour continuer à faire monter l’ambiance, Madame Isis entreprends de nous rougir le ventre, Bertrand et moi, à coups de cravaches, pendant que Caïman s’occupe de nous fouetter les fesses avec une badine qui me brule comme jamais. On nous demande de chanter, ce qui est au-dessus de mes forces, tant je dois me concentrer pour retenir mes cris et mes larmes. Bertrand s’écroule terrassé par la douleur ; il est en larmes. Madame Isis me réclame alors un alphabet, que je dois réciter à chaque coup de cravache sur le ventre, alors que Caïman n’a pas lâché sa badine. J’égrène tant bien que mal les lettres, et c’est avec un sentiment de victoire et un grand soulagement que j’arrive enfin au Z. Je dois être tout rouge, et je sens quelques gouttes de sueur perler sur mon visage. Quelle épreuve !

    Après une courte pause destinée à calmer Bertrand, je reprends place sur la chaise à fesser, et c’est Maitresse Olivia qui prend un malin plaisir à faire rougir pour la dernière fois mon cul qui ne demande que cela. J’aime sentir ses mains sur mes fesses, sur ma peau déjà rougie. Elle y va crescendo, et c’est bon. Quand enfin, épuisé, elle s’assied dans le fauteuil, Maitresse Olivia m’offre ses cuissardes à lécher, un moment que j’attendais avec impatience. Je me délecte de ses pieds si joliment bottés, je les caresses de ma langue, de ma bouche, je nettoie avidement ses semelles dans un râle de plaisir, d’autant que Maitresse Olivia m’a autorisé à me caresser. Elle me permet également de sortir du banc à fesser pour pouvoir remonter le long de sa jambe, toujours plus haut.

    Madame Isis et les deux soumis nous ont quitté et ont regagné le petit salon, nous laissant dans notre intimité. Je bande un peu plus quand elle me laisse approcher de son entre cuisse. Je me jette goulument sur sa petite culotte, et je sens avec délectation que ma langue ne la laisse pas indifférente. J’ai enfin le droit de sortir sa bite déjà bien dure de son string, et me précipite pour la lécher et la prendre dans ma bouche. Quelle belle queue, son gout est vraiment délicieux. Ses mains me caressent les cheveux, ses ongles griffent mes épaules et mon dos. Je m’enfonce le plus profondément possible cet objet de plaisir au fond de ma gorge, réprimant régulièrement des haut de cœurs, ce qui me fait monter les larmes aux yeux. Je me sens vraiment dans mon élément, je suis plus salope que jamais.

    Maitresse Olivia me donne des conseils pour lui procurer toujours plus de plaisir, mieux utiliser ma langue autours de son gland, et quand elle sent que je ne pourrai réprimer le mien bien longtemps, elle m’ordonne d’éjaculer sur ses bottes et de lécher ensuite ma semence. Ma bouche quitte cette queue si dure et si belle, et je me répands en longs jets  blanchâtres sur ses bottes noires. Je crois n’avoir jamais éjaculé autant de sperme, et ce sont quatre ou cinq jets qui maculent ses cuissardes. Et quand enfin j’ai vidé toute ma jouissance sur ses bottes, je m’emploie à nettoyer au mieux les traces que j’ai faites, léchant la moindre goutte de sperme qui pourrait souiller les cuissardes de Maitresse Olivia. J’adore ce moment où je suis la salope de ma Maitresse, et prends énormément de plaisir à me transformer en chienne.

    Merci Maitresse Olivia pour avoir transformé cette fin d’après-midi en apothéose.

    Merci, merci, merci !!!

     

    L’après-midi s’achève dans le petit salon, autours d’un verre, de conversations conviviales et d’échanges de coordonnées.

    J’ai rarement passé un moment aussi intense.

    Merci Mesdames, merci Messieurs, je reviendrai…


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    Journal intime Titou - Semaine 21

    • Lundi 22 mai

    Une journée professionnelle très chargée, un comité de direction qui s’est terminé bien tard. Je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à Madame S. Elle m’a fait une suggestion pour la croiser pendant mon week-end alsacien qui approche. Je rêve de cette possibilité…

    • Mardi 23 mai

    J’ai du mal à bouger aujourd’hui, suite à l’arrachage des orties de dimanche matin. J’ai mal au dos et aux arrières cuisses suite à des mouvements que j’ai peu l’habitude de faire. A chaque pas, je pense à ces orties, je pense à Elle.

    Madame S a publié un article sur les bienfaits des relations BDSM. Cela m’a rappelé des souvenirs anciens, et j’ai publié un long commentaire relatant ma dernière séance BDSM, au donjon parisien de Cris et Chuchotements. Je crois qu’Elle sait combien je suis en manque, ne serait-ce que d’une bonne fessée progressive et humiliante.

    Ce soir, je suis allé au théâtre voir une de mes nièces qui fait du standup. Je ne l’avais pas vu depuis qu’elle avait 4 ou 5 ans. Nous avons beaucoup ri pendant le spectacle, et c’était assez bizarre de faire la bise à la fille de mon frère, alors qu’elle ne connaissait mon visage que par ma ressemblance avec mon frère. J’ai envoyé des selfies à Madame S, j’aime cette complicité avec Elle, j’aime échanger avec Elle alors que je suis dans ma vie personnelle.

    • Mercredi 24 mai

    Que cette journée de travail est longue. J’ai hâte de prendre la route pour l’alsace.

    • Jeudi 25 mai

    Nous ne sommes pas partis de bonne heure, nous n’avons les clés du gite que vers 16 h. J’ai pu échanger quelques mots avec Madame S. Je suis si content de ma rapprocher d’Elle, en espérant la croiser sur les chemins alsaciens.

    Les enfants nous ont rejoint un peu plus tard, et c’est un tel bonheur de voir le sourire de ma petite fille.

    • Vendredi 26 mai

    La journée ne commence vraiment qu’après déjeuner car la petite se repose le matin. Nous sommes allés nous promener à Obernai, une jolie petite ville typique, et en fin de journée, nous sommes allés respirer l’air de la montagne du Hohwald. Cela nous a fait rentrer assez tard, mais un peu de fraicheur nous a fait du bien avec la chaleur caniculaire de cette fin mai.

    Je viens de comprendre que l’idée de Madame S de nous croiser va tomber à l’eau car mon épouse a vraiment trop de mal à respirer dès qu’elle marche un peu trop !

    • Samedi 27 mai

    Nous sommes allés à Kaysersberg, j’aime cette petite bourgade dédiée au tourisme. C’est joli, les boutiques sont propices aux dépenses, et avec ce beau temps, tout le monde semble détendu et heureux.

    J’ai une pensée pour Madame S, je sais maintenant que ce n’est pas encore aujourd’hui que je la rencontrerai !

    • Dimanche 28 mai

    Les enfants sont partis de bonne heure. Moi, je me suis réveillé oppressé, avec une boule au ventre. Le départ annoncé, je sais que ma rencontre avec Elle a avortée, je suis malheureux….

    Journal intime Titou - Semaine 21


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    Journal intime Titou - Semaine 20

    • Lundi 15 mai

    J’ai encore bien mal dormi, et ce matin je ne rêve que d’une seule chose, retourné me coucher. Ah si seulement je pouvais me coucher aux pieds de Madame S. Pas sûr que cela me reposerait, mais au moins je serais auprès d’Elle !

    Le gite que j’avais réservé en Alsace pour cette semaine n’est finalement pas disponible. J’ai réussi à trouver un nouveau gite, moins champêtre, mais plus central et plus grand. Je serai encore un peu plus proche de Madame S !

    • Mardi 16 mai

    Madame S ne va pas bien, je la sens triste et je ne sais pas comment lui donner le sourire. Je ne peux que lui faire part de ma compassion et lui envoyer des pensées positives. Cela sera-t-il suffisant ?

    Il y a quelques temps, je m’étais inscrit sur le site de Jacquie et Michel, pour publier mes photos en soubrette que j’avais prises pour Madame S. Malheureusement, seules les photos de femmes ou de couples sont publiées. Néanmoins, j’ai reçu un message d’un pseudo « Véro-nique », un couple la soixantaine, dont le Monsieur souhaitait me dilater. Nous avons échangé quelques messages, il me proposait de m’humilier devant sa femme, de me baiser en m’insultant et de me faire boire la pisse du couple, toutes sortes d’images qui m’ont bien excité. Avec le recul, j’ai quand même l’impression qu’il s’agit d’un faux couple, et uniquement d’un mytho. A suivre.

    • Mercredi 17 mai

    Je confirme ne plus avoir de nouvelles de mon contact sur Jacquie et Michel.

    J’ai beaucoup discuté par mail avec Madame S, qui a répondu à tous les commentaires de son blog et qui m’a envoyé quelques photos de son jardin. Quel plaisir, j’ai parfois l’impression de vivre à ses côtés juste grâce à ces échanges épistolaires.

    Madame S m’a proposé de participer à une rencontre qui devrait avoir lieu en juin avec plusieurs soumis. Malheureusement, cette réunion tombe à une date pour laquelle je ne suis absolument disponible. C’est dommage. En même temps, je me dis que pour une première rencontre, un tête à tête aurait été moins stressant pour moi. Ou pas !

    • Jeudi 18 mai

    Une grosse journée de boulot, une journée stressante au départ car des rendez-vous un peu stratégiques et à risque, et une fin de journée qui se termine vidé car tout s’est bien passé. Au final, c’est un peu comme une de ces journées de l’ancien temps, où j’avais rendez-vous avec ma Maitresse, où je ne dormais que très peu avant stressé de ma capacité à être à la hauteur de ses attentes, et où je finissais épuisé et serein car tout s’était bien passé.

    Un jour, cela arrivera après un rendez-vous avec Madame S.

    • Vendredi 19 mai

    Madame S m’a envoyé une image qui m’a rappelé des souvenirs. Il s’agissait d’une photo d’un jeune homme fessé par une femme. Cela m’a rappelé ma première visite à l’Antre, un club privé équipé d’un donjon et tenu par Maitre Caiman, un endroit aujourd’hui fermé. J’ai retrouvé le récit que j’avais écrit à l’époque. Je l’ai envoyé à Madame S, j’espère qu’Elle le publiera.

    Ce soir, mon fils est venu diner avec sa fille, nous avons un peu préparé notre voyage en Alsace de cette semaine. J’ai hâte.

    • Samedi 20 mai

    Madame S a répondu aux commentaires de son Blog, cela a éclairé ma journée.

    • Dimanche 21 mai

    Ce matin, j’ai fait du jardinage. J’ai arraché les orties qui commençaient à envahir certains recoins du jardin. Malgré les gants de jardins, je me suis brûlé les avants bras et même parfois un peu le visage. J’ai adoré arracher ces orties car cela me ramenait à Madame S.

    Dans la soirée, j’ai hésité à aller faire le plein de la voiture de ma femme. J’ai préféré ne pas y aller car je savais que je ne résisterais pas à aller voir la jeune roumaine qui tapine dans le coin. Et comme j’ai promis à ma Maîtresse de m’abstenir lors de la prochaine envie, j’ai préféré rester calmement à la maison.


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  • Journal intime Titou - Semaine 19

    • Lundi 8 mai

    Encore un jour férié bien morne. Le mois de mai, au moins en région parisienne, n’apporte pas beaucoup de chaleur ou de soleil.

    Aujourd’hui, une de mes nièces est venue déjeuner. Un peu de jeunesse, cela fait du bien. Elle nous a raconté la séparation avec son compagnon, une séparation qui se fait plutôt dans le calme et le respect. C’est vraiment bien, car j’ai trop vu de séparations de couples qui se déchirent pour les enfants ou pour l’argent !

    • Mardi 9 mai

    16 h 30. Depuis quelques minutes, j’échange des SMS avec Madame S. J’ai voulu lui envoyer un petit mot pour rompre son silence assourdissant. Et puis, à 16 h 45, mon téléphone a sonné.

    C’était Elle qui appelle, Madame S, dont je n’ai jamais entendu le son de sa voix, le téléphone qui vibre. Pour être sincère, j’ai failli raccrocher, trop de stress, trop d’émotion. Mais comment oser ne pas décrocher ce téléphone qui me semble brûlant. Après 3 sonneries, j’ai pris sur moi, j’ai décroché et enfin, j’ai entendu sa voix, une voix dynamique, joyeuse, pleine d’entrain, et subtilement directive.

    Heureusement que j’étais seul dans mon bureau, j’étais tout tremblant, tout rouge, au bord des larmes, j’avais des difficultés à articuler. Et Elle, à l’autre bout du fil, était enjouée et sûr d’elle, fière de son coup et de l’emprise qu’Elle venait de prendre sur moi en une fraction de seconde. J’étais comme un petit garçon, ne sachant que dire, les joues brûlantes de mille feux et la voix chevrotante. De quoi avons-nous pu parler ? Je me souviens que c’est Elle qui a mis fin à la conversation, que j’ai failli fondre en larmes en raccrochant tant l’émotion avait été intense, et que j’avais les mains toutes tremblantes.

    Je me suis précipité sur mon journal pour raconter ce moment merveilleux, et c’est encore en tremblant que je finis cette phrase. Je me souviens l’avoir remercié, je le fais à nouveau à travers ce journal.

    • Mercredi 10 mai

    Je serai en déplacement à Lyon demain. J’ai essayé d’organiser ma soirée en publiant des annonces, à la recherche d’un mâle qui pourra me baiser. J’ai l’impression que les lyonnais ne sont plus aussi chauds que dans mes souvenirs. J’ai contacté un homme que j’avais déjà rencontré à deux reprises, son plaisir étant l’uro, une pratique que j’adore. Lors de notre seconde rencontre, il m’avait fait vivre ma toute première rencontre scato. J’avais toujours refusé ce genre de pratique, mais il m’y a emmené dans l’excitation du moment. Arrivé dans ma chambre, il s’était déshabillé en conservant son boxer. Moi j’étais totalement nu, un plug fiché dans le cul. Il m’avait dirigé, m’avait obligé à mettre la tête dans son boxer pour lui lécher la queue et le cul, et il avait commencé à lâcher les pets. J’étais incapable de désobéir, comme souvent avec un Dominant, j’étais humilié et je continuais à suivre ses directives. Il m’a ensuite emmené dans la douche et m’a obligé à lui lécher le cul pendant en faisait sortir des excréments. Il m’en a mis partout sur le visage, j’étais devenu une véritable chiotte, j’en avais même dans la bouche. Il a ensuite décidé de me nettoyer avec sa pisse, mais il était trop excité. Il m’a alors mis sa queue pour ma baiser la bouche, son sexe était souillé de sa merde et je l’ai sucé jusqu’à ce qu’il me jouisse dedans. J’avais mon propre sexe dans la main, et j’ai joui en même temps que lui. J’avais adoré cette séance particulièrement dégradante et humiliante.

    Je l’ai donc recontacté, mais il n’était pas disponible.

    • Jeudi 11 mai

    La journée de travail fut chargée et épuisante. J’ai pris mon TGV pour Lyon vers 17, j’étais épuisé et j’ai fait une grosse sieste dans le train.

    Comme je m’y attendais, je n’ai eu aucune réponse à mon annonce. Après un dîner avec mon collègue, je suis remonté dans ma chambre et j’ai commencé à prendre des photos pour Madame S. J’avais amené une bougie pour finaliser des photos que j’avais entreprises en mars, l’idée étant de ma boucher le cul avec la bougie fondue. Malheureusement, j’ai pu tenir la chandelle pendant 20 minutes, mais cela n’a pas suffi. J’ai quand même fait un petit reportage avec de la cire pour Madame S, et tenter de la divertir.

    Cela a duré, je me suis couché à 2 H du matin, un peu épuisé.

    • Vendredi 12 mai

    Je suis au rendez-vous avec mon prestataire, mais j’avoue que les premiers instants ne sont pas faciles. J’ai un peu mal partout du fait des positions un peu acrobatiques que j’ai prises cette nuit, et j’ai trop peu dormi.

    • Samedi 13 mai

    Un samedi bien calme, quelques échanges de SMS avec Madame S. Heureusement que le smartphone existe.

    • Dimanche 14 mai

    J’ai commencé à organiser mon week-end de l’ascension. Je vais emmener la famille en Alsace ! Mon épouse adore l’Alsace. Pour ma part, cela frise le masochisme extrême, toujours plus proche de Madame S, sachant qu’il ne sera pas possible de la voir. Torture !...

    Journal intime Titou - Semaine 19


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    Dans le petit trou, la cire….

     

    Dans le petit trou, la cire….

    Bonjour Maîtresse,

    J'ai passé la semaine dernière une nuit à Lyon. J'y étais avec un collègue pour un rendez-vous relativement de bonne heure.

    Depuis quelques jours, j'ai posté plusieurs annonces pour proposer ma bouche et mon cul, à disposition dans la soirée. Les lyonnais sont devenus sérieux et ne semblent plus brancher sexe. Il y a quelques années, je ne passais pas une soirée sans trouver un plan cul. Hier soir, j'ai dû me faire à l'idée que je passerais la nuit seul…

    Mais finalement, cela ne me posais pas de problème car j'avais envisagé de faire des photos pour vous.

    Il y a quelques semaines, je vous avais envoyé une photo de moi, une bougie dans le cul.

    Hier, j'ai décidé de me transformer en bougeoir, et à laisser brûler la bougie jusqu'à ce qu’elle fonde dans mon trou. Encore une fois, j'ai échoué, après être resté 20 minutes dans la position de la chandelle, la bougie n'avait pas encore vraiment fondu. J'ai donc décidé de boucher le trou volontairement avec de la cire brûlante.

    Ensuite, j'ai décidé de marques MS à la cire. J'ai commencé à écrire vos initiales au marqueur, puis j'ai passé la cire dessus. Les photos ne sont pas géniales, la bougie que j'ai prise n'était pas vraiment adaptée.

    Tant pis, j'ai passé 2 heure à brûler pour vous, à souffrir pour vous, à défaut de souffrir par vous.

    Je vous envoie les photos de cette nuit. J'espère qu'elles vous divertiront.

    Titou.

     Dans le petit trou, la cire….

    Dans le petit trou, la cire….

    Dans le petit trou, la cire….

    Dans le petit trou, la cire….

    Pour moi l’essentiel est de t’imaginer planté là, pendant plusieurs minutes et de tenter de réaliser des photos qui tu l’as bien dit me divertiront ! Et c’est le cas, j’aime tout ce que tu entreprends pour mon bon plaisir. Et je t’imagine le cul en l’air en attente de cire brûlante qui coule pour moi…

    Un détail, les initiales à l’envers pour la photo !!

    Madame.S


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  • Journal intime Titou...

     

    • Lundi 1 er mai

    Un lundi bien tristounet. J’ai emmené mon fils au cinéma, cela nous a occupés l’après-midi, et surtout, cela lui a fait plaisir. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens Madame S tellement loin ! En tous cas, moi je me sens bien seul et bien triste.

    Dans la journée, j’ai eu un appel de Karim. Il s’agit d’un garçon avec lequel j’ai eu des relations il y a quelques années, et qui me demande que je vienne lui offrir mon cul. Il aimait m’habiller en femme, il me prêtait une nuisette en dentelles rouge et une perruque. Il m’avait bien baisé à l’époque, j’aimais bien la taille de son sexe, ni trop gros ni trop court, et bien endurant. J’avais arrêté de le voir car mes habits sentaient trop la cigarette quand je revenais de chez lui, et il était devenu très insistant. Heureusement que mon téléphone était en mode silencieux. Je vais voir, je vais peut-être retourner le voir.

    • Mardi 2 mai

    Madame S a répondu aux commentaires de son blog. J’aime ces moments où ma messagerie s’allume parce qu’Elle a écrit, cela m’illumine le visage. Des commentaires et des messages, je ne sais pas si le lecteur peut se rendre compte de la force de ces échanges épistolaires.

    Karim m’a indiqué qu’il ne serait pas disponible cette semaine. Tant pis.

    • Mercredi 3 mai

    Madame S vient de recevoir mon journal de la semaine dernière, celui que j’écris pour Elle, pour moi, et pour les lecteurs de son blog.

    Bien sûr, narrer mon aventure avec Monika ne pouvait laisser personne indifférent, pour des raisons diverses.

    Madame S a souhaité me punir, et j’ai d’abord trouvé cette punition très injuste. En fait, c’est le contenu de la punition que j’ai trouvé injuste, pas sa justification.

    Vivre cette relation, sans la vivre, est une torture. J’aime la soumission mais en même temps, j’aime maitriser. Avec Elle, j’avoue ne plus toujours savoir ce qui m’arrive.

    • Jeudi 4 mai

    J’ai envie de me faire prendre, j’ai tellement envie de me faire baiser. J’aimerais être plus vulgaire car une blonde au sourire faussement ironique a pourri me soirée d’hier. Ça donne parfois envie d’être un mâle dominant !

    Je veux profiter de cette tribune que m’offre Madame S et exprimer quelques considérations d’ordre plus politique pour affirmer mon aversion pour le repli sur soi, le racisme et la xénophobie. Je veux exprimer combien il me semble que l’ouverture aux autres est, pour moi, le vecteur d’humanité qui doit nous différencier de nos anciens et nous permettre de nous conduire vers le futur.

    Car ce futur est dirigé par une présidente aux cheveux noirs et aux yeux émeraudes, une présidente qui accepte tous les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau du moment que leurs fesses deviennent rouges, que leur visage soit à la hauteur de ses pieds, que leurs verres soient remplis de champagne, et je que sois le premier ministre (lol).

    • Vendredi 5 mai

    Hier soir, j’ai demandé à Madame S dans quelle image féline elle se voyait. Pour ma part, j’avais pensé à une tigresse, Elle se voit plutôt en panthère noire aux yeux d’émeraude. Hasard des pensées, me midi au restaurant trônait fièrement sur le bar une bouteille de cognac ornée d’une panthère noire. Comment croire que le hasard existe ?

    En tous cas, ce soir, ma chatte est en pleur de ne pas avoir été malmenée cette semaine.

    • Samedi 6 mai

    Aujourd’hui, la journée est vraiment tristounette. Il fait froid et humide, le bois crépite dans la cheminée pour donner un peu de chaleur. Je sais que Madame S est tristounette également, je ne peux rien y faire d’autre que lui transmettre mes pensées.

    Elle est allée à l’enterrement de mon bouquet de muguets.

    • Dimanche 7 mai

    Nous sommes allés voter.

    Journal intime Titou...


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  • Titou entend des voix…

     

    Nous sommes le mardi 9 mai. Après un week-end de 3 jours, j’ai repris le boulot, et je me languis de voir s’allumer ma messagerie et de voir apparaître un mail de Madame S, une réponse à son blog, un petit mot du jour, que sais-je, du moment que cela vient d’Elle.

    15 h 40, je décide alors de prendre les devants et de lui envoyer un SMS pour lui dire sobrement que je pense à Elle. Alors que je suis en pleine relecture d’un contrat, le téléphone vibre, et c’est Madame S qui me répond. Elle est en ballade avec ses toutous dans ses belles montagnes vosgiennes, et un dialogue s’installe. Je me prends à rêver marcher à ses pieds, tenu en laisse d’une main ferme, alors que les vrais toutous gambadent autours de nous. J’envoie un dernier sms vers 16 h 30 et retourne à mon contrat.

    16 h 35, mon téléphone sonne. C’est Elle, c’est Madame S qui vibre. Je commence par imaginer que c’est une erreur, qu’Elle a fait une fausse manipulation en rangeant son téléphone et qu’Elle va s’en rendre compte et raccrocher. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries, je suis tétanisé, je ne sais quoi faire. Trois sonneries et demi, je dois prendre une décision et je décroche.

    Un petit « allo » tremblant sort de ma bouche.

    C’est bien Elle ! C’est bien ma Maitresse, Madame S en personne, qui a choisi cet instant pour me faire entendre, pour la toute première fois, le son de sa voix. Bientôt deux ans que je participe aux défis de son blog, bien plus longtemps que nous avons des relations par messagerie ou sms interposés. A tel point qu’il m’arrivait de me faire à l’idée que nos échanges devaient se contenter d’une correspondance épistolaire. Dans un message récent, j’avais d’ailleurs fait remarqué que je ne connaissais toujours pas le son de sa voix.

    « Allô », un ridicule « Allô ».

    Titou entend des voix…

    Madame S est au bout du fil. Elle n’est nullement décontenancée bien évidemment. Sa voix est douce mais ferme, Elle parle avec assurance, Elle transpire la joie, celle de me surprendre et de m’entendre, Elle rit facilement de sentir mon émotion et ma timidité, Elle me domine sans rien exiger de moi, juste par l’intonation de sa voix. J’aime le son de sa voix qui me subjugue, une voix claire et sans détour, qui transpire la franchise et l’honnêteté. J’aime le son de sa voix qui illumine mon visage.

    Heureusement que je suis seul dans mon bureau. Mes joues sont brulantes, je dois être rouge pivoine. L’émotion a été violente et incroyablement forte au point que je suis littéralement au bord des larmes.

    J’arrive tout juste à me ressaisir et à répondre aux questions de Madame S.

    Titou entend des voix…

    Comment le sujet arrive-t-il dans la conversation ? Toujours est-il que nous nous retrouvons à dialoguer sur les couples qui vivent une relation D/s au quotidien, à évoquer nos expériences en la matière. Pour ma part, à l’époque où j’appartenais à Maîtresse Olivia, et où je fréquentais un peu le milieu BDSM parisien, j’avais rencontré quelques amateurs qui vivaient le BDSM en couple. Mais à chaque fois, c’était Monsieur le dominant, et Madame la soumise. Madame S m’a fait part de ses propres connaissances. J’aurais du mal à vous raconter dans le détail notre conversation car j’étais totalement sur un nuage. Notre conversation n’a duré que 10 minutes, mais j’ai eu l’impression de vivre avec sa voix dans les oreilles durant une éternité.

    Quand Elle a finalement mis fin à cette conversation, j’avais toujours la tête en feu, et j’ai bien failli éclater en sanglots, submergé par l’émotion. J’avais les mains qui tremblaient, j’avais les larmes aux yeux. Je n’ose imaginer dans quel état je serai le jour où Elle sera devant moi !

    Je veux remercier Madame S pour m’avoir offert ce moment, tellement inattendu et qui m’a procuré une intense émotion.

    J’ai l’impression d’avoir grimpé une marche supplémentaire dans mon ascension vers Elle, dans cette ascension qui me conduira à terre, à ses pieds !

     

    Titou, un soumis timide aux pieds de sa Maîtresse...

     

    Titou entend des voix…


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