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Par la fenêtre ouverte de la chambre…
Etendus sur le lit, on ne voit que la cime des peupliers et des trembles par la fenêtre ouverte de la chambre.
Le silence nous entoure. Juste le bruit des feuilles qui s'agitent au vent. On jurerait qu'il pleut et il ne pleut pas.
Juste le murmure des feuilles dans le crépuscule qui rend le son de la pluie. C'est la musique des peupliers et des trembles. C'est un bonheur audible. Ce n'est pas le silence absolu et c'est silencieux.
Pour accompagner ce concert tranquille, votre souffle et le mien.
Et le crissement des chaînes courtes à mes pieds et à mes mains.
Vous avez déposé les armes au pied du lit.La longue cravache souple de cuir tressé.
Le court fouet noir se finissant en langue de serpent.
Je suis éreinté, nu sur le lit, le corps marqué.Vous avez gardé cette robe fourreau de fin lainage noir qui moule vos formes et qui vous sied si bien.
Vos doigts légers, parcourent les stries de mon dos.
Les marques sont sensibles et lorsque vous appuyez, je frémis. C'est délicieux…
Le vent est tombé. Les peupliers et les trembles se sont tus. La nuit aussi est tombée. C'est le silence.
Vous m'avez fait tourner sur le dos. Vos dents me mordent. C'est douloureux et c'est bon.
Vos dents pincent chaque repli de peau, chaque téton, le triture et l'étire.
Une goutte de sang carmin a perlé, est tombée sur le drap blanc.
Je gémis sans bruit. Mes gémissements sont muets.
Puis, nous dormons.C'est le silence complet.
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Commentaires
1GodelineVendredi 7 Juin à 19:08Très beau texte! J’en frémis à la lecture.. je tremble! Votre petite chose GodelineRépondre2GodelineVendredi 7 Juin à 19:42Le noir, le cuir, le mystère ! Je succombe! Ma bêtise m’est insupportable !! Votre Godeline3GodelineMardi 11 Juin à 10:49Nu(e)sur le lit, peau, page blanche pour vos désirs artistiques.. marques… zébrures… Votre Godeline tourmentée4GodelineMardi 11 Juin à 12:19Mes fesses rebondies me brûlaient… votre main gantée est passée sur vos marques dessinées… »je suis sure que tu es brûlante à l’intérieur ! » et je sentis votre doigt s’enfoncer en moi … par Envie…je relevai mes fesses avide de pénétration5GodelineMardi 11 Juin à 13:56La brûlure montait dans ma chatte anale.. »oh! Mais tu gigotes! Tu es en feu! Le gingembre fait son effet ! « ma tête tournait.. j’étais en sueur ! Votre doigt.. vos doigts me tourmentaient… puis vous êtes venue devant moi.. vous aviez un harnais avec un gode noir imposant « tu sais ce qui t’attend petite chienne ! » Ce que j’attends depuis tellement longtemps…. Votre chose, votre chienne Godeline6laurentMercredi 12 Juin à 23:06Très chère Madame S,
Vous nous offrez en partage un très beau texte avec de très belles illustrations.
Une invitation délicieuse, enchanteresse, subtile, sensible à vivre cette formidable relation.
Nous retrouvons toute la magie qu'elle peut produire sur nous : le temps suspendu, l'abandon, l'échange d'énergie, la plaisir partagée, l'alchimie, les matières, les émotions, la gestuelle, la crainte, les marques, les sons, la paix intérieure.
Merci beaucoup Madame S.
Je Vous prie de recevoir, Madame S, mes plus profondes marques de Respect.
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Dimanche 23 Juin à 08:21
J’aime allier textes et photos, ce qui me demande un travail de longue haleine, mais j’apprécie cette mise en forme de mes mots et autres maux. Les textes permettent une projection. Une magie, représentative de la relation et de cette communion, que nous avons pu connaître, pour certains d’entre nous, oui une magie des sens et de sincérité. Le temps est suspendu, quelquefois et cela peut être si magique…
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7alphonseVendredi 14 Juin à 13:54Maîtresse, C'est vrai que le contraste entre la douleur de la chair striée et la douceur subtile de Vos Doigts, constatant l'étendue des blessures, a quelque chose d'ensorcelant. Servilement aaron-
Dimanche 23 Juin à 08:22
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8GodelineLundi 17 Juin à 17:08Et votre main qui devrait manipuler avec dextérité la cravache sur ma peau pour amener à un bonheur mutuel ! Votre soumise malheureuse du virtuel !!!! Godeline
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