Maîtresse, 

Je fus particulièrement ébahi l'autre jour, alors que je rentrais de courses, je découvre peint sur la vitrine de ce magasin... Vos Initiales.

Cela m'a rappelé une vérité qui Vous comblerait : marquer un esclave, de Vos Initiales, au fer rouge. 

En faisant abstraction à la conformité, accepter un tel geste pour prouver mon appartenance et mon amour platonique, mais définitif à ma Maîtresse, me fait frissonner et tourner la tête. 

J’imagine tout le cérémonial pour marquer, Votre petite chose. 

Pour être sûre de Votre Emprise, Vous me marqueriez à vie, en profondeur en assimilant cette grandeur, à l'intensité de Votre Regard d'Émeraude, tout en m'équipant d'un appareil de chasteté, dont Vous Seule, garderiez bien sûr la clé.

Cela me colle au corps, parce que Votre Logique me colle à l'âme.  

Votre Emprise serait ainsi gravée, pour la vie.

Je deviendrais Votre Objet attaché à Votre Cheville, pour exister uniquement, que par Vous-même.

Je pense très humblement qu'il existe une tendresse entre Vous et moi, mais cette dernière s'exprime au travers de repères non conformistes...

Le fait de Vous respecter me fait vibrer... Vous m'avez fait vivre des pulsions d'une intensité fabuleuse, il s'agit là du Lien que Vous avez doucement enlace, autour de mon cœur, en le statufiant impassiblement, devant Votre Beauté Captivante. 

Servilement.

Aaron.

Pratique ultime, intense, immensément engagée, pour toujours…

J’en rêve oui je l’avoue sans détours.

Madame. S

Maîtresse, 

Vous nous avez demandé de Vous écrire un texte par rapport à la Saint Valentin.

Vous m'avez toujours amené au plus près de Votre Sensualité, de Votre Lucidité, de Votre Finesse d'Esprit, de la Profondeur de Votre Âme et de Votre Regard, et surtout de Votre Intimité, 

En effet, célébrer la Saint Valentin, avec Vous, c'est aussi et avant tout, la fêter en pensant à la légitimité de Votre Vie Amoureuse pour "C", cet Esthète Musclé et Vigoureux.

Par une chaîne abstraite, Vous m'avez lié les membres, en me soumettant à la pensée mentale, faisant de Vous, une Perfection Voluptueuse et pourtant Inatteignable. 

Vous m'avez fait signer un contrat, voici pratiquement 15 ans, où il est stipulé qu'il m'est interdit de tomber amoureux, de Votre Personne, cependant de La servir jusqu'à la fin de mon existence.

Vous savez que c'est un sujet qui me rend anxieux et qui m'angoisse.

Vous êtes une Dame Désirable à tout point de vue, et chaque fois où Votre Destin nous fait nous retrouver, mon cœur s'affole et mes mains tremblent.

Vous en connaissez la raison, je Vous l'ai avoué, il y 2 ans lors de nos retrouvailles...

Je ne suis que Votre serviteur aussi je Vous souhaiterais une bonne Saint Valentin à Vous et à Votre Compagnon, pour que l'Elégance de Votre Amour,  puisse toujours Vous rendre Triomphante. 

Ce que je trouve particulièrement Intimidant, et en même temps divin, c'est la Noblesse de Vos Sentiments portée à Votre Conjoint. 

J’espère pouvoir Vous servir encore très longtemps, en ne me fixant que sur Votre Volonté, si Éblouissante et Providentielle à la fois.

Ce qui me fait vibrer, c'est de m'avoir rendu captif de Votre Bonheur Souverain. 

Je pense à Vous malgré mes silences, qui respectent la difficulté du moment, nous allons vers le printemps... 

Servilement. 

Aaron.

Maîtresse,

J'admire la manière que Vous avez pour décrire l'occupation de Vos Journées...

Cela me laisse songeur et même rêveur. 

Peut-être que Vous le faites sans Vous en rendre compte, mais lorsque Vous parlez de l'ourlet de Votre Robe, puis d'acheter une nouvelle Paire de Chaussures, j'ai toujours cette même impression du lâcher prise....

Excusez moi mais cela est plus fort que moi ou plutôt, c'est la preuve de Votre Domination...

Maîtresse, 

Après toutes ces années de servitude, passées, à Vos Pieds, Vous m'avez enchaîné à une relation particulièrement intime, me permettant aujourd'hui, d'exalter tantôt mon désir, tantôt ma crainte, devant Votre Noblesse, toute Puissante.

Je médite très souvent, notamment, sur un aspect, devenu un réflexe Instinctif, celui de se nourrir, au quotidien.

En nous alimentant, nous explorons avec nos sens, nos affects et notre émoi, notre relation intime, à la vie. 

De plus, dès l'enfance, l'action de se nourrir est associée à l'amour maternel, donc au réconfort.

Aussi je Vous imagine, Propriétaire d'une grande maison, au milieu de la campagne Alsacienne, clôturée par de grands sapins, rendant l'accès inaccessible. 

Je serai à l'intérieur, obéissant au moindre de Vos Caprices, tantôt habillé d'une robe en laine, laissant d'atroces démangeaisons, tantôt dans une tenue plus légère... quelques fois pendu à un portique, ou encore enfermé nu dans une cage, fermée à clé. 

Bien sûr, nous serions passés devant le notaire, Vous garantissant l'usage unique et la saisie de tous mes revenus.

Vous m'auriez marqué au fer rouge, sur la fesse et l'épaule. 

Vous m'ordonneriez alors de vivre, en me contentant de mon sort, tel serait ma becquée spirituelle. 

Vous légitimeriez ma nourriture, à la seule condition, que Vous le décideriez...

Cette mise à distance du corps, de l’acte de manger, imposerait mon silence, donnant naissance à des émotions très différentes, allant de la nervosité au ravissement en passant par l’envie, selon les situations. 

Cela me permettrait de focaliser uniquement sur Votre Personne, car Vous êtes effectivement Unique.

Malgré tout, voici quelques concrétisations, un jour, initiées par Vous.

Elles ont toutes rapport, avec le fait de se nourrir :

Je me souviens qu'une fois, Vous m'aviez bandé les yeux, puis Vous avez renversé, le contenu, d'une petite fiole, en m'enjoignant d'avaler, au plus vite, sans réfléchir.... Ce fut particulièrement puissant d'impulser, un tel acte, à Vos Pieds.

Je n'ai jamais su ce qu'elle contenait, mais l'obéissance se rapprochait de quelque chose de sensuelle... 

Une autre fois, c'était chez Vous, Vous m'avez réservé du pain sec et de l'eau, comme sur les navires du XVIIème siècle, pendant presque 48h00...

On peut s’émerveiller de la mécanique rendant possible la symphonie dont, à chaque instant de ma vie, Vous êtes devenue le Chef d’Orchestre, même s'il ne s'agit là que d'un songe....

Aaron.

Une vie merveilleuse, que nous ne pouvons imaginer que par le rêve, mais tu décris de si belles images, une communion des sens et l’envie partagée de vivre des instants précieux, hors du temps.

Des instants qui nous permettent chacun d’être à notre place ; Moi, celle de la Maîtresse ; toi, le soumis…

Une description qui va me laisser songeuse et rêveuse…
Madame. S

« 

Depuis mon retour de Strasbourg, je mange le minimum en pensant à Vous et en me disant "si j'avais la chance d'être à Votre Service, je devrais très certainement, me retrouver parfois en "léthargie digestive",  je pense que cela fait aussi partie de la soumission et de l'attitude d'un esclave. 

Aaron.

Privation de sens, privation de l’ouïe. Privation de nourriture.
Tant de possibilités…

Selon Mes envies…

Madame. S

Maitresse,
Voilà un rite, qui me fait toujours fait vibrer, me conduisant, vers la vénération inconditionnelle et passionnelle, de ma Dominatrice.
Vous m'avez ainsi enchaîné, dans Votre Jardin Secret, faisant de moi, ce soumis ébahi, attaché, à sa Vénus toute entière.
Vous m'avez un jour, prodigué une série de caresses, bien particulières, enflammant dès le départ, mon désir, rendant, la Suprématie de Votre Pouvoir Inatteignable.
Il y a d'abord un lavement, qui s'impose avant l'usage, Vous m'avez inculqué que l'hygiène, doit être irréprochable.
je Vous avoue que ce débarbouillage interne, me fait ressentir un profond bien-être, agissant, comme une caisse de résonnance, sur le traitement, que Vous me réservez.
L' intestin n'est-il pas qualifié, de deuxième cerveau ???
Vous m'en donnez la preuve.
C'est un véritable frisson,.. où je me sens subordonné à Votre Volonté, toute entière....
Vos Pieds si Élégants, me conditionnent sur mon état émotionnel à venir.

« as-tu l'anus bien souple, misérable microbe, tu vas ressentir un sentiment de délectation, comme jamais, je ne t'en ai procuré... je vais t'introduire mon Poing, puis ce sera mon Pied... »

Vient ensuite l'instant, qui se passe de mots :
le frôlement de Vos Extrémités, plaçant ce plaisir, dans une autre sphère.
Vos Paroles, Vos Mouvement, un simple coup d'Œil, embrase mon désir, en le réduisant, parfois à néant.
Vous suivez les propres circonvolutions, de Votre Fantaisie, me laissant sans voix et sans autre choix, que d'accepter Votre Humeur.
Dans ce cheminement de l'envie, les mots, les gestes rivalisent d'audace et s'articulent autour de Votre Nom : Maîtresse SYLVANIA.
Par des retours en arrière, succédant à de brusques avancées, j'ai immédiatement conscience que Votre Constance, ne cessera jamais de me surpasser, ne maîtrisant plus rien.... Je me laisse, alors aller dans une volupté foudroyante.
Ce délice, qui brutalement me fait passer un cap, me donne l'impression de ne plus faire qu’un, avec Vous-même.
Vous me faites l'honneur de me dénuder psychologiquement, mais aussi physiquement, devant la Pureté de Votre Ascendance.
Votre Authenticité, crée ainsi un pont, entre nos deux corps, associés et consentants par cet échange viril, que Vous maîtrisez si parfaitement. 
Par cet exploit, Vous pouvez corporellement déterminer mon ouverture, et prendre possession de tout mon être.
Cela concrétise Votre Notion de la dépendance, à laquelle je me soumets sans la moindre réflexion.
Après cet acte d'amour platonique, Vous m'autorisez à me prosterner devant Vos Pieds, puis par un regard triomphant, Vous me faites comprendre que la communion a eu lieu... 

Ni Vous,  ni moi, n'avons rêvé, Vous êtes unique et seule, Votre Persévérance a pu initier un tel exploit.
Votre Propre Résonnance, me permet de développer ma réflexion, aussi je tenais, à Vous remercier, pour cela. 
Voici quelques clichés, qui me permettent de pérenniser ce tumulte émotionnel.... Même loin de Vous.
Servilement.
Aaron.

« Prendre possession de tout mon être »… Oui cela est mon envie, que tu sois totalement à moi. Que tu ne vives que par MOI et que tu ressentes ce besoin, cette envie, irrépressible d’être Mon sujet, car tu ne peux résister à mon charme, à la douceur de ma peau que tu as goûtée et dont l’odeur est maintenant en ta mémoire.

Tu aimes cette sensation d’appartenance, en entrant en toi ces objets, profondément, alors que tu es bien propre et que tu as pris soin de te vider car je te l’ai ordonné.

J’aime cet acte sexuel platonique, néanmoins partagé cérébralement ; Et l’insertion de ces objets en toi, confirment ma possession et l’envie que tu as d’être rempli…

J’aime te savoir salope pour moi. Et ton exhibition me plaît.

Oui, tes mots sont très justes… « La communion a eu lieu »…

Madame. S

Divine, 

Si Vous saviez combien il m'est réconfortant de Vous lire. 

Quand je m'adresse à Vous en commençant par Divine, c'est parce que Votre Destin est effectivement Providentiel, tant par le dessin de Votre Silhouette agrémenté par la contenance de Vos Traits de Visage... je ne vois comme seul échappatoire : m'allonger nu devant Vous pour que Vous y déposiez Vos Extrémités Cosmiques. 

Mais là, je démontrerai une réflexion fragmentaire si je n'abordais pas Votre Âme, que j'admire tant, surtout quand Vous m'avouez aimer Celle que Vous êtes devenue ou que Vous aimez cette cire de bougie épouser délicatement ma peau, comme le ferait le lasso d'une Aristocrate à cheval, sur une proie facile... comment ne pas se prosterner devant Votre Majesté. 

La "queue" entre les jambes est vraiment le mot.

Je dois Vous faire une confidence, pendant « mon » absence, loin de vous, et qu'il m'était très dur de trouver le sommeil, avec en plus l'angoisse de cette maladie...  Je pensais à Vous, en rêvant, de tout ce qui avait été notre Histoire et je me disais même si cela se matérialisera dans une autre vie,  me disant : on se retrouvera...

Je crois qu'effectivement, Vous pouvez considérer ce courrier comme une demande de pardon à Votre Autorité... 

Mon espace vital ... me retrouver sous les Semelles de Vos Sandales et n'être autorisé uniquement à les lécher, sans déborder sur Vos Pieds Divins ou m'abreuver de Votre Champagne, devant Votre Regard Triomphal... j'en rêve très souvent, je Vous assure. 

J’apprécie énormément le fait de m'exposer comme un trophée de chasse sur la toile. 

Bonne soirée à Vous ma Divine.

Aaron.

Aaron,

De l’eau à couler sous les ponts dit-on. Nous avons nos vies, nos emplois, nos soucis de santé et autres et nos familles et amis et autres obligations. Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours et il est vrai que nos vies parallèles ne sont pas toujours faciles à vivre, je ne peux que le reconnaître moi-même avec le soucis que je peux connaître actuellement et les soucis de familles sont prenants.
Alors, tu as eu toi aussi un égarement, ta maladie et d’autres soucis familiaux qui t’ont éloigné de moi pour me protéger. Mais pour moi, tu as toujours eu ta place, là, quelque part, dans ma mémoire, entre mes pieds, à terre…

Madame. S

Maîtresse,
Permettez moi d'être ému et d'avoir, cette pensée éternelle en ce jour, si particulier, du 18 septembre.
Votre puissance Enchanteresse et Dominatrice, subjugue ma soumission à Votre Personne, toute entière.
Votre Regard Cristallin et Vos Courbes si Parfaites font de moi, cet éternel esclave, captivé par Vôtre Sensualité.
je pense que le plus troublant, c'est que Vous restez une Femme, avec Votre Force et parfois aussi, Vos Faiblesses, Vous m'offrez alors Votre Propre Dimension, où il est tellement délicieux de s'épanouir.
j'e n'arrive pas à m'expliquer, cet engouement pour la poussière de Vos Talons, Ils ont sur mon mental un effet mystérieux et magique... dont Vous Seule connaissez le secret.
Joyeux Anniversaire ma Divine.
Aaron.

Aaron,

Voilà un bien joli message d'anniversaire qui me touche.

Des mots choisis, comme toujours et un rayonnement vers moi de ta soumission toujours plus belle.

J'apprécie grandement pour mes 52 ans.

Madame. S

Maîtresse,
Voici quelques semaines, Vous m'avez fait l'honneur d'accepter, Vous et Votre Amoureux, mon invitation dans un petit restaurant, en campagne Alsacienne...
Sachez que je me souviendrai longtemps de ce moment, où Vous avez été l'Un et l'Autre, Captivants.
Vous dévoiliez certains de Vos Attributs Féminins qui ont l'art de me désorienter...
Vous avez insisté pour que j'admire la qualité du Vernis, de Vos Mains puis de Vos Pieds...
Chaque fois, je me sens profondément ému par la représentation de Votre Personne, tel que je me l'imagine et la réalité, où j'ai l'impression de ne pouvoir être à la hauteur, cela se transformant dans une forme d'angoisse intérieure....
Vous me domptez toujours un peu plus, pour finir enchaîné, psychologiquement et solennellement à Vos Sandales d'été.
Alors que Monsieur était au volant, j'étais à l'arrière avec une vue plongeante sur Votre Nuque...
Cette partie de l'anatomie, coïncide plutôt à celle d'un esclave, pour l'entourer par exemple, d'un collier ou pour y déposer Vos Pieds Divins....
Ce fut exactement le sentiment inverse, dans un réconfort plein d'admirations, cela m'a attiré dans cette vallée de Votre Propre Sensualité, dans Votre Sphère Intime qui m'est pourtant inaccessible...
Associée à Votre Parfum Discret, la Peau de Votre Nuque transforme une simple goutte en flots insaisissables... 
J'ai associé cette parcelle d’intimité comme un accord, de Votre Confiance, car Vous et Monsieur, savez parler à Votre eunuque, en exploitant toute la gamme des signaux corporels exprimant tout le désir de plaire...
De façon révélatrice, Vous comblez mon besoin de me soumettre à Votre Âme.
Chaque fois, où Vous osez me révéler, une part de Votre Énigmatique Pouvoir de séduction, cela Vous permet
d'accentuer, cette nuance, si indispensable à ma vie d'esclave.
Cela me rend invariablement plus captif, plus tremblant, plus embué, et plus faible devant Votre Désir Divin.
Une chose est sûre, plus Vous m'offrez la saveur de Votre Élégance et plus je me sens ensorcelé...

Servilement.
Aaron.

J’aime savoir que je te plais, que je n’imagine sans doute pas le trouble que je te cause est cela est délicieux en mon esprit, de savoir que tu es troublé du moindre centimètre de ma peau, que tu « détailles tous les détails ».

Que tu fantasmes sur ce pli, ce coude, ce pied, cette main… Et sans doute d’autre chose. Toi qui à connu l’intime et la saveur de ma peau et de mon goût.

Que tout puisse te troubler et te rendre fou et encore plus dépendant à chaque fois.

Rêve et espère, toujours et encore…

L’inaccessible…
Madame. S

Je me suis permis d’aller sur la plage jusqu'à 12h30,  j'ai bien sûr pensé à Vous et Monsieur....

Je Vous imaginais en train de marcher main dans la main, pendant que j'étais chargé de Vos Affaires, Vous me désignez l'endroit où Vous voulez Vous étendre, j'installe tout puis Vous m'ordonnez de masser langoureusement Vos Pieds, pendant que Vous êtes l'Un contre l'Autre...

Et cela au vue de tout le monde parce que la plage était plutôt bondée avec le beau temps qui revient... 

Je rêve mais c'est tellement bon.

Bon après-midi.    

Servilement.

Aaron.

Je t’imagine tellement bien à cette « place », porteur de nos sacs et autres parasol, tapis de plages, serviettes, mes chaussures dans ton autre main.

Et en attendant d’autres ordres à venir.

Je t’imagine là, à côté de nous, patient. A cuire sous le soleil, tout en me massant les pieds.
Que cette image est plaisante et vraiment douce en mes pensées…

Madame. S

 Maîtresse,

Il m'arrive très souvent de me répéter au travers de l’expression écrite... veuillez m'en excuser, mais c'est devenu pour moi, la seule manière de déposer ma dévotion, à Vos Pieds.
En effet,  je n'arrive pas à vivre sans exalter l'élégance de Votre Visage et plus particulièrement, celle de Votre Regard...
Celui-ci me dépasse, il incarne si parfaitement Votre Féminité toute Entière.... Vos Yeux ont la particularité de révéler la Beauté de Votre Âme, comme le chant d'une sirène.
Comme Vous le savez,  Vous et moi avons un rapport très particulier, devant Votre Délicate Perfection : Vous avez dévoilé Votre Luminosité un après-midi de juillet, où Vous m'avez en quelque sorte embaumé, de Votre Désir Souverain... comme sur un marché aux esclaves, Vous ne m'avez pas laissé d'autre choix que d'accepter, que les portes de Votre Domaine se referment, sur moi et ma conscience, dans une forme de communion où une Reine et son esclave, se délectent de ce plaisir inavouable.
j'ai eu cette chance inestimable de Vous rencontrer et même si la vie nous a séparé, quelques temps, pour les raisons que Vous connaissez, je n'ai jamais oublié la Profondeur de Votre Regard, ce dernier provoquant, tant de troubles.
je suis devenu un fanatique bouleversé, par Votre Dimension.
j'essaie de comprendre mais ce phénomène me dépasse, comme si j'étais venu sur terre, uniquement pour ramper devant Vous.
Votre Regard ne m'a jamais trompé, il dévoile la luminosité de Votre Volonté, qui rayonnent comme les rayons du soleil. 
Lorsque votre regard me fait l'insigne honneur de me capturer, dans sa toile, le temps s’arrête, pour se figer.
Nous sommes nous alors trompées d'époque ?
La Rome antique ou l'aristocratie du 17ème siècle nous auraient peut-être plus séduit dans nos pratiques SM....

Nous sommes pourtant bel et bien au 21ème siècle, où j'exauce Votre Souffle Divin, tout en frissonnant avec.
j'adore lorsque ma respiration s’oublie, mon corps devient alors volatile pour se transporter et fusionner avec Votre Fantaisie…
je baisse les yeux, un jeu s’établit entre Vous et moi.  
Le regard ouvre le dialogue entre nos deux âmes appelées à nous fondre dans ce rapport de Dominant a dominé.
Un échange silencieux, transporté par les vibrations, qui nous entourent, donne naissance à des émotions de plaisirs.
C'est une complicité émotionnelle indéniable.
Votre Regard nous entraîne sur le chemin du désir et des plaisirs, mais en sublimant l'interdit du contact amoureux mais pas SM, tout peut alors commencer...
Servilement.
Aaron.

Je crois qu’effectivement, dans un autre siècle, nous aurions pu vivre différemment notre relation. Et cela aurait semblé plus « normal » alors ? Je ne le saurais jamais.
Nous vivons ce que nous souhaitons vivre et partager et peu importe le regard des autres et ce qu’ils pensent.

Jalousement, honteusement délicieux et alors !!? Nous osons assumer.

Et j’aime savoir que mon regard fait autant de ravages et que mon regard posé sur toi, sur d’autres, peut être divinement efficace et vous plonger dans mes profondeurs…

Valse des mots, regards partagés, osés, permis.

Le temps s’arrête oui et nous pouvons alors rêver, quelquefois, ensemble…

Madame. S

"Divine, 
Voici ces quelques mots, ayant toujours besoin de dévoiler, mes sentiments à Votre Égard.

Vous m'êtes toujours apparue, comme la célébration Sensuelle, de Votre Désir, Votre Corps, possédant une force érotique indéniable, ne pouvant l'laisser un soumis indifférent, même si les années ont passé.
Il est difficile de théoriser la façon dont les sentiments émergent dans le cœur d’un homme. je dirai que chaque homme tombe amoureux à son rythme...
Pour moi et si Vous me le permettez, ce fut à l'issue de notre première rencontre, je savais qu'il s'était passé quelque chose d'extraordinaire : ce fut l'alchimie, de plusieurs phénomènes, qui allaient se chevaucher, ce fut d'abord, Votre Allure Générale qui me troublait dès le premier instant, Votre Silhouette, Votre Attitude, Votre Visage Harmonieux, Votre Regard Déconcertant, le Son de Votre Voix, Votre Autorité Naturelle, l'harmonie de Vos Pieds Vernis... tout cela créait pour le soumis que je suis : l'Attirance Parfaite, telle que je L' avais toujours rêvée...
Vous Seule étiez en mesure de créer un tel lien émotionnel, nécessaire pour conduire, vers cet attachement.
De plus, Vous montriez une qualité indiscutable parce qu'authentique... c'était et c'est toujours, Votre Sincérité.
Dès ces premiers instants, Vous m'aviez fait tomber amoureux de Votre Aura.... sauf que pour Vous et moi,  l'amour ne peut se résumer à la moindre réflexion sexuelle...
En effet, Votre Affection s'écrira toujours avec une Majuscule parce que celle-ci est initiée par Vôtre Pouvoir Surprenant, celui de dominer les êtres, femme ou homme, qui gravitent autour de Vous et dont je fais partie...
je me sens relié à Vous par cette chaîne fictive en apparence... elle est pourtant bien réelle, surtout lorsque Vous la maniez dans Votre Gant de fer.
je sais à ce moment précis, que Vous et moi ne pouvons faire marche arrière, c'est cette flamme, qui anime Votre Âme vénérée qui me rend toujours plus captif....
je ne vais pas énumérer tous ces moments incroyables, Vous excellez tellement, quand Vous décidez de me soumettre.
Pour n'en citer qu'un :
Un  jour d'automne, alors que nous marchions dans cette Grande Ville qui Vous tient tant à cœur... Vous regardiez une vitrine où étaient exposés bon nombre de chaussures pour femmes, Vous me regardez et dans une romance toute dominante, Vous me dites "entrons". Vous savez que Vos Extrémités me rendent fou,  Vous choisissez quelques modèles pour essayer, la vendeuse revient avec 3 ou 4 paires et au moment où cette dernière tente de se positionner, pour retirer Vos Talons, Vous lui dites bien fort pour que toutes ses collègues et autres clients entendent " j'ai emmené avec moi mon serviteur, il va prendre plaisir à me les faire essayer... je me place à genoux devant Vous, la honte me gagne, mes joues ont rougi tellement l'émotion est vive, puis très vite devant ce privilège que Vous m'accordez, le bonheur s'empare de moi, je réalise que je suis effectivement Votre Esclave créant une multitude de papillons dans ma tête.

Le soir venu, Vous m'offrez le privilège de m'allonger, aux pieds de Votre Lit.
je n'ai jamais eu la possibilité de Vous en parler... mais comme tout ce que représente nos rencontres... ce fut un moment éclatant et inoubliable !!!
Vous incarnez si parfaitement cette Sensualité Dénudée, dans un abandon total devant Monsieur....
moi, tel un contemplateur distancé dans cette nuit éternelle, je suis troublé par la spiritualité et la concordance parfaite de Vos Souffles Amoureux Respectifs...
Votre Beauté vient d’ailleurs, Elle n’est plus terrestre, Votre Spiritualité Vous rend tellement Séduisante, Vos Cris Ensorcelants amplifient le silence de la nuit.

Devant la représentation, de Vos Corps enlacés, je garde l'aspect immatériel et absolu de Votre Amour.
Votre Grâce tranche tellement avec mon humilité servile.
Par un phénomène de contraste, avec ce canard boiteux que je suis devenu, Votre Dimension embellit cette forme d'éternité et de pureté, par l'assouvissement de Votre Orgasme.
C'est encore une fois, le moyen de ressentir Votre Lascivité, telle une Déesse Romaine, qui tolère, l'âme d'un soumis succomber, devant Elle, à la seule condition, c'est que ce dernier se prosterne.
Vous me donnez l'ordre de m'approcher de Votre Lit, pour Vous lécher d'abord les Pieds puis...  par respect pour Votre Intimité, je n'irai pas plus loin....
Votre Sensualité reste dans mon esprit : spirituelle, éternelle, et absolue ; je pense alors à la Carnation de Votre Peau Laiteuse, entrer en résonance, avec la profondeur de Votre Regard.

Pourquoi Vous avoir écrit ce courrier  ?
pour Vous prouver ma dévotion, et parce que Votre Loyauté Éternelle, n'est pas un vain mot.

Servilement à Vos Pieds de Divine.

Aaron".

Maîtresse,

A notre époque, où il faut un quart de seconde, pour envoyer un mail à l'autre bout de la terre, où la miniaturisation des systèmes, permet de détecter la moindre anomalie, il existe cependant toujours un mystère, que l'homme n'a jamais su résoudre... c'est celui des sens et du plaisir.
Qu'est-ce qui peut attirer, un homme à s'incliner, devant une Dame, en déposant à Ses Pieds, son acquiescement ?
C'est peut être, parce que je n'ai pas de réponse, que notre histoire peut continuer.
Aussi permettez moi, de revenir sur une attirance toute personnelle, gardée jalousement au fond de mon cœur : c'est ma délectation pour Votre Pipi, Votre Champagne, Votre Urine, ou Votre Rosée du matin,.. aussi je Vous remercie de m'autoriser, à cette convenance.
Quand je prononce cette métaphore, Votre Domination me fait frémir, exhibant ainsi mon sentiment d'appartenance, tel celui d'un forçat, conscient de la providence, de ses chaînes.
Vous approchez chaque fois, Vos Lèvres à quelques centimètres de moi, dans une position, toujours Inaccessible, pour le soumis que je suis.
Le Jet doit être Infaillible et absolu.
Chaque fois, j'ai toujours le même sentiment de Votre Inquiétude : " Vas-tu oser ou non ? avale et ne réfléchis pas ..."
Vos Jaillissements, ainsi que le débit, révèlent une interaction cosmique et cristalline... nous emmenant, Vous et moi, vers Votre Propre Dépendance, faisant de moi, ce petit parasite gobeur, comblé par Vôtre Force de Conviction, ainsi que par Vôtre Certitude, d'être Reine.
Créature d'Élite et d'Exception, j'apprécie alors Votre Intelligence Souveraine, me permettant cette lueur d'esprit.
Vous m'apportez cette tisane âpre et salé, constante et exclusive, comme une consolation à mon avilissement intellectuel.
Comme un souffle lointain de Votre Cœur, Vous ennoblissez ma pensée, Vous ressuscitez mon âme, Vous m'offrez cette alternative céleste à me délecter de Votre Poésie, de Votre Morale et surtout de Votre Vérité, raisonnant ainsi, dans les moindres particules de mon être.
Vous êtes alors Maîtresse Sylvania, Vous pourriez tout me demander que je l'accomplirais sans réfléchir....
Par Votre Générosité, Vous éclairez les ombres de mon incertitude, Vous libérez ainsi l'oppression de mon âme refoulé, je suis Votre esclave, celui de Votre Sang, je Vous dois ce que je fus, ce que je suis et ce que je serai.
Merci Divine d'être toujours Présente.
Servilement.
Aaron.

Aaron,

Boire mon champagne, cela est devenu tellement normal pour mes soumis, j’aime imposer ce cadeau, liquide doré de mon corps, pour vous faire devenir encore plus « vous ». Soumis, obéissant.

Tu n’as jamais faibli, tu as toujours bu. Et ce geste est pour moi symbolique, très fort.
Mon champagne doré doit être dégusté à sa juste valeur et au moment ou je le décide, pour toi.

Madame. S                     

Maîtresse, 

Permettez moi de revenir sur cette couleur si élégante de Vos Lèvres, que Vous venez de m'envoyer...
La rose témoigne d’un univers exquis : celui des contes de Fées, de la magie de l’amour, de l'intégrité des sentiments, et de la sensibilité.
Elle est dépourvue de passions sauf une, peut-être pour moi, celle de croire en Votre Personne, pour le soumis que je suis.
En effet, la rose incarne la douceur, toute en tendresse et en délicatesse, mais avec au moins une nuance... une épine de rose n'a-t-elle pas la capacité, de faire saigner, celle ou celui qui se pique dessus... ??
Comment ne pas y retrouver Votre Primauté... en effet ce rose pâle, légèrement orangé, couronne Vos Talents de Séductrice, en créant un contraste optimal, avec le vert de Vos Yeux.
Mélange de douceur, de rêve, de réel et d'irréel, cette couleur extraordinaire, exclusivement féminine, me permet de juxtaposer ce choix, à Votre Amour et à Votre Romance, et même à tous les Êtres qui Vous entourent, et qui Vous sont Chers... 

En effet moderne et surprenante, cette nuance de rose, a l'art de me fasciner, moi qui admire tant Votre Féminité et Votre Sensualité, si Délicate.

Je me dois de respecter Vos Règles, sans enfreindre Votre Intimité, au risque de me faire corriger... aussi permettez moi de Vous affirmer ma compassion pour ce rose, évoquant, exclusivement celui de Votre Plante de Pieds, cette partie de Votre Corps, ayant l'art de me renverser...

Pour moi Votre esclave, ce soupçon d'oranger,  me rappelle aussi, un coucher de soleil ouvrant la voie, vers la nuit et ses mystères... n'est-ce pas ce soir, à paris, la soirée Démonia, où Vous m'avez un jour emmené, en me tenant toute la nuit, en laisse, complètement nu, devant Vos Amies et des centaines de personnes.... Et où tout fut possible ?

Oh Divine, Vous savez si parfaitement mettre en valeur Votre Raffinement, en symbolisant simplement la grâce et l’élégance.
je suis à Vos Pieds par la pensée.

Servilement.
Aaron.

La valse des mots, des couleurs, de l’intensité et de la soumission.

Tout est mélangé, me voilà à nouveau sublimée et j’aime…

J’apprécie mon Aaron.

Madame. S

Maîtresse,
Vous savez que parfois j'ai besoin de Vous parler, cela n'est pas un jeu, au contraire, je sais que Votre Capacité d'écoute est alors Indispensable.
je Vous ai toujours déclaré, qu'il existait quelque chose que je n'explique pas mais qui m'angoisse et qui me fait toujours craindre Votre Volonté,... c'est la preuve, que cette flamme de la servitude ne s'éteindra jamais.
Vous avez toujours été une Authentique Dominatrice, ne me laissant pour seul choix, que de devenir cet esclave docile, se prosternant, devant Vos Pieds.
Ce qui va suivre, j'ai cela sur ma conscience depuis de nombreux mois et Vous en parler me permettra de me conformer à Votre Désir Premier : ne jamais rien se cacher.
Vous avez eu la force et le courage de m'accepter de nouveau dans Votre Cheptel,  Vous avez en ce sens, un Cran Extraordinaire, et utiliser simplement la plume pour rendre grâce à Votre Volonté, me semble bien médiocre pour le soumis que je suis...
j'ai conscience de la dignité ressentie, à aborder de nouveau Votre Destin, aussi je m'excuse pour le sentiment de peine qui a dû être le Votre et le tourment, qui s'en est suivi.
Cependant je ressens, comme un décalage dans mon esprit, entre ce que je pouvais représenter à Vos Yeux, et ce soir de décembre 2019, où j'ai décidé de faire de la "m.....", cela me poursuit chaque jour, Vous en parler, ne me rendra peut-être pas ma pureté mais au moins Votre Pensée, même négative, m'aidera à penser, au lendemain.
je Vous en ai déjà parlé, de certains points qui ont en effet, déjà été abordés et si Vous me le permettez, je vais revenir au cheminement, qui fut le mien.
Vous avez toujours insufflé, dans Votre Raffinement SM, cette forme d'impulsion où le culte de Votre Corps, fluctuait entre Sensualité, Spiritualité, Pénitence et Dévotion, me rendant toujours plus captif de Votre Désir.
j'ose Vous le redire, cela s'est toujours fait sans la moindre contrainte me concernant...
je Vous ai reproché, récemment de ne Vous être pas toujours montrée suffisamment Dure vis à vis de l'esclave que j'étais... il y a quelques jours, j'ai compris que j'étais en train de susciter un réflexion, qui n'étaient pas en adéquation, avec ce que Vous attendiez de moi... aussi veuillez m'en excuser... j'ai compris, que quel que soit Votre Attitude me concernant, celle-ci sera toujours Victorieuse parce que Vous êtes Dominante et moi, un soumis, qui existe juste par Votre Volonté.
Au moins, ça, je le sais maintenant.
La dernière fois où Vous m'aviez reçu chez Vous avec Monsieur, mon état de santé, était bien sombre, en plus de cette leucémie, je n'arrivais plus à plier mes genoux et à tenir des choses lourdes, ce qui m'a valu par la suite une opération des canaux carpiens aux deux poignées et de multiples rendez-vous chez les spécialistes.
Ce qui m'a le plus inquiété, c'est que l'on m'ait dit que je n'étais plus en position pour faire des projets sur le long terme... selon l'avis du médecin.... J’ai compris que le mieux était de me battre mais sans armes, parce qu'il n'existe d'autre solution,  que celle de suivre le patient par des examens de sang réguliers. Ce n'est pas à Vous que je vais l'apprendre...
Rien n'est néanmoins gagné, au moment où je Vous écris.
Pensant à Vous, ainsi qu'aux miens, je n'ai pas voulu que cette adversité ne Vous détruise,  sachant que de mon côté, nous étions déjà suffisamment anéantis.
j'ai décidé de tout arrêter sachant que Votre Avenir et le mien ne me semblait plus solubles tout simplement parce que je savais, qu'une échéance guettait au milieu du chemin.
Entre Votre chagrin et Votre Beauté, j'ai malheureusement préféré choisir ce chagrin car j'ai eu cette désagréable impression que je n'existais plus...  je pensais très fortement que, Vous Vous en remettriez sur le long terme et que surtout cela ne servait à rien de pleurer en mêlant notre peine, ce fût effectivement un choix difficile mais je ne voulais pas Vous pourrir la vie plus longtemps, ce fut une erreur d'appréciation et une preuve d'égoïsme, me concernant... ça aussi je le sais...
Monsieur y a été aussi, pour quelque chose, sans qu'il le sache, dans mon choix absurde : dès les premiers moments, en le rencontrant, j'ai tout de suite ressenti, quelqu'un de très bon et de très stable, qui était prêt à Vous apporter toute l'affection et la tendresse, que Vous attendiez, déjà depuis si longtemps.
j'ai pensé à l'âme d'un esclave qui était là pour servir sa Déesse et non l'inverse...
Le pire dans tout cela, ce fut cette générosité ressentie lorsque Vous m'avez offert ce privilège de m'allonger, aux pieds de Votre Lit.
je n'ai jamais eu la possibilité de Vous en parler... mais comme tout ce que représente nos rencontres... ce fut un moment éclatant et inoubliable !!!
Vous incarniez si parfaitement cette Sensualité Dénudée, en extase devant Monsieur... dans un abandon total...
moi, tel un contemplateur distancé dans cette nuit éternelle, troublé par la spiritualité et la concordance parfaite de Vos Souffles Amoureux...
Votre Beauté venait d’ailleurs, Elle n’était plus terrestre,  Votre Spiritualité Vous rendait tellement Séduisante, Vos Cris Ensorcelants amplifiaient le silence de la nuit.
Devant la représentation de Vos Corps enlacés, j'ai gardé l'aspect immatériel et absolu de Votre Amour..
Votre Grâce tranchait tellement avec mon humilité servile.
Par un phénomène de contraste, la meurtrissure de ma chair et mes articulations boiteuses, embellissaient cette forme d'éternité et de pureté, parce que Vous étiez l'Un et l'Autre saouls de plaisir, par l'assouvissement de Votre Orgasme.
Ce fut encore une fois, le moyen de ressentir Votre Lascivité, telle une Déesse Romaine, qui tolère, l'âme d'un soumis succomber, devant Son Intimité Divine, à la seule condition de se prosterner.
Votre Sensualité reste dans mon esprit : spirituelle, éternelle, et absolue ; je pense alors à la Carnation de Votre Peau Laiteuse, entrer en résonance, avec la profondeur de Votre Regard.
Pourquoi Vous avoir écrit ce courrier  ?
parce qu'il y a eu des doutes ces dernières années, Vous n'y êtes pour rien,  j'en suis le seul responsable, Votre Loyauté n'étant plus à démontrer.

Servilement à Vos Pieds de Divine.
Aaron.

Aaron,

Je me permets de t’appeler à nouveau de ce nom que je t’avais donné. Aaron. Et tu as signé avec ce nom de soumis. Cela m’a fortement touchée j’ose l’avouer. Et cela m’a fait du bien. Je suis une dominatrice de cœur et je ne l’ai jamais caché je crois et j’ose dire que j’aime Celle que je suis devenue avec l’expérience et les années qui ont passées…

Je prends ce mail comme un courrier d’excuses, même si le mot ne me plaît pas ; J’apprécie fortement tout ce que tu peux me dire et combien tu as envie de te prosterner devant moi pour te faire pardonner.

Doit-il s’agir d’un pardon ? Je ne sais si c’est le mot adéquat et finalement peu importe ;

Ce que je souhaite garder en mémoire, c’est que tu es revenu vers moi, la queue entre les jambes et que je ressens cette posture en toi. Comme pour mériter à nouveau mon attention.

Nous avons vécu des choses tellement fortes, une telle complicité. Impossible pour moi, pour toi, pour nous, de tourner aussi facilement la page de notre jardin secret.

Car je n’ai pas à blâme ton comportement, il y a eu des choses qui se sont passées, un diagnostic médical, la peur de ne plus être le soumis que tu avais été de nombreuses années à mes pieds ; tu as préféré te retirer et cela m’a fait mal, mais je l’ai compris. Ensuite il y a eu le temps, qui a passé et qui n’a pas été des plus favorable pour moi. Aujourd’hui, tout va mieux, mais je reste sur mes gardes. Nous avons, toi et moi, traversés bien des tempêtes et elles étaient peu rassurantes, faites de nuages et de noir mais nous avons réussi à avancer en croyant toi et moi en des jours meilleurs.

Ta maladie, je ne peux t’en vouloir, je tiens à le souligner, tu n’as pas choisi cela. Cela t’est tombé sur la figure et tu as souhaité privilégier ta famille ; Je ne peux t’en vouloir pour cela.

Tu es revenu à moi et c’est ce qu’il faut retenir ; une relation qui depuis des années ne peut s’éteindre, telle les bougies que j’aime faire couler sur ton corps.

J’ai hésité avec de publier cet échange sur mon blog, mais je tiens à le faire, pour ceux qui ont osé croire que notre histoire n’était finalement qu’une histoire banale… Tristement, les gens parlent et ne savent pas. Elle est loin de l’être et souvent, ceux qui croient savoir, se trompent, ou alors sont jaloux.

Et je m’en fiche, Madame S fait ses choix comme elle l’entends et te retrouver est important.

Madame. S