Divine, 

Si Vous saviez combien il m'est réconfortant de Vous lire. 

Quand je m'adresse à Vous en commençant par Divine, c'est parce que Votre Destin est effectivement Providentiel, tant par le dessin de Votre Silhouette agrémenté par la contenance de Vos Traits de Visage... je ne vois comme seul échappatoire : m'allonger nu devant Vous pour que Vous y déposiez Vos Extrémités Cosmiques. 

Mais là, je démontrerai une réflexion fragmentaire si je n'abordais pas Votre Âme, que j'admire tant, surtout quand Vous m'avouez aimer Celle que Vous êtes devenue ou que Vous aimez cette cire de bougie épouser délicatement ma peau, comme le ferait le lasso d'une Aristocrate à cheval, sur une proie facile... comment ne pas se prosterner devant Votre Majesté. 

La "queue" entre les jambes est vraiment le mot.

Je dois Vous faire une confidence, pendant « mon » absence, loin de vous, et qu'il m'était très dur de trouver le sommeil, avec en plus l'angoisse de cette maladie...  Je pensais à Vous, en rêvant, de tout ce qui avait été notre Histoire et je me disais même si cela se matérialisera dans une autre vie,  me disant : on se retrouvera...

Je crois qu'effectivement, Vous pouvez considérer ce courrier comme une demande de pardon à Votre Autorité... 

Mon espace vital ... me retrouver sous les Semelles de Vos Sandales et n'être autorisé uniquement à les lécher, sans déborder sur Vos Pieds Divins ou m'abreuver de Votre Champagne, devant Votre Regard Triomphal... j'en rêve très souvent, je Vous assure. 

J’apprécie énormément le fait de m'exposer comme un trophée de chasse sur la toile. 

Bonne soirée à Vous ma Divine.

Aaron.

Aaron,

De l’eau à couler sous les ponts dit-on. Nous avons nos vies, nos emplois, nos soucis de santé et autres et nos familles et amis et autres obligations. Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours et il est vrai que nos vies parallèles ne sont pas toujours faciles à vivre, je ne peux que le reconnaître moi-même avec le soucis que je peux connaître actuellement et les soucis de familles sont prenants.
Alors, tu as eu toi aussi un égarement, ta maladie et d’autres soucis familiaux qui t’ont éloigné de moi pour me protéger. Mais pour moi, tu as toujours eu ta place, là, quelque part, dans ma mémoire, entre mes pieds, à terre…

Madame. S