• J’ai fait un rêve…

    J’ai fait un rêve…

    Madame Sylvania.
     
    Voici le rêve que j'ai fait dans une nuit de la semaine dernière. Bien sûr, un rêve est habité par le fantasme et il tient forcément compte davantage des miens que des vôtres que je connais peu.

    Et sa transcription sur le papier (ou sur l'écran) le transforme en littérature. Il n'en reste pas moins que ce rêve n'a existé que parce que vous existez.

    Vous êtes entrée dans ma vie et dans mon esprit comme une ombre. Et vous planez sur moi.
     
    Depuis notre rencontre, bien que virtuelle, j'ai le sommeil agité et bref. Au réveil, me sont revenues devant les yeux les images de mon rêve. Rêve ou cauchemar ? Je penche pour la première proposition, mais mon rêve n'a pas eu de fin... Peut-être se termine-t-il en cauchemar !
     
    J'étais à Strasbourg pour 24 heures. Il était 13h. Un jour frisquet. Était ce déjà l'automne, ma saison préférée, ou un caprice du climat ? 
    Vous m'attendiez en face de la grande verrière. Je vous ai repérée au premier coup d'œil. Votre chevelure sombre, vos lèvres carminées. Le noir de votre manteau ciré.
     
    J'avais réservé une chambre dans un petit hôtel modeste proche de la gare, car j'ai peu de moyens.
    La cerbère qui tenait la réception, après que j'eusse complété la fiche, nous donna la clef de la chambre la moins chère, au dernier étage, sous les combles. Le confort de ma chambre m'importait peu. J'étais à Strasbourg pour recevoir de vos mains la punition bien méritée. Nous avons pris l'ascenseur qui nous a élevé jusqu'au dernier étage. Au bout d'un couloir étroit, un escalier et en haut, une porte identique à toutes les autres. Je me suis effacé pour vous laisser entrer, j'ai refermé la porte derrière nous. Mon sort était scellé. Plus de marche arrière possible.
     
    C'était une pièce mansardée de 5 à 6 m sur 4. Au fond, un lit de bois doré et un placard. Des poutres au plafond, un plancher de bois sombre. Une table ronde, trois fauteuils type bergère, des tentures de velours lie de vin.
     
    Etrangement, mon rêve était muet. Je n'ai aucun souvenir de paroles échangées entre nous... La raison en est probablement que je ne connaissais pas le son de votre voix. Ou bien, notre connivence sera-t-elle à ce point forte qu'aucun mot ne soit nécessaire pour nous exprimer nos sentiments, nos ressentis, nos peurs, nos joies ?... Les deux raisons mêlée, certainement.
     
    Je me suis mis nu, près de l'un des fauteuils où vous vous êtes assise avoir posé votre sac sur la table.
    Vous en avez sorti une corde de cinq ou six mètres de long et plusieurs larges ceintures de cuir brun. Je me suis approché de vous. Vous avez bouclé une ceinture étroitement autour de ma taille puis vous m'avez attaché les poignets joints à l'aide d'une ceinture et noué l'extrémité de la corde autour de la ceinture, entre mes poignets, les séparant par un espace de d'un centimètre. Vous vous êtes levée, me tirant à reculons vers le centre de la pièce. Vous avez passé l'autre extrémité de la corde au-dessus d'une poutre et vous l'avez tirée lentement, m'étirant les bras vers l'arrière et vers le haut, m'obligeant à pencher la tête vers les genoux. Puis vous m'avez enfilé sur la tête un sac de toile épaisse qui a dû être maintenu à l'aide d'une autre ceinture bouclée autour du cou. Ma respiration s'est aussitôt ralentie. J'ai senti que Vous nouiez un lacet à la base de mon gland. Erection naissante. Un coup sur la queue m'a fait retomber illico. Vous m'avez fait écarter les jambes et avez tiré fort sur le lacet, ramenant mon sexe vers l'arrière, entre les testicules puis vous avez attaché le lacet à la ceinture de la taille bouclée sur les reins. Quelques claques sur le cul, du plat de la main, je pense, m'ont obligé à resserrer les cuisses et vous avez bouclé deux ceintures en dessous et au-dessus de mes genoux, étroitement serrés, ayant pour effet de comprimer mes testicules. Pour ajouter un peu de restriction, vous avez placé une autre ceinture autour de mes coudes, les rapprochant le plus possible. Puis j'ai senti les premiers coups reçus sur les fesses et l'arrière des cuisses. A l'aide d'une autre ceinture, je suppose. Les coups n'étaient pas très forts, mais rapides et ils m'obligeaient quand même à bouger au bout de ma corde, manquant de perdre l'équilibre à tout mouvement, obligé de garder les pieds écartés du mieux que je le pouvais, les genoux entravés, afin de garder un peu de stabilité. Les épaules, les bras et les poignets me faisait mal par les tensions exercées.
     
    Puis vous m'avez laissé dans cette posture après avoir entouré ma tête au niveau des yeux et de la bouche, à l'aide de ce j'ai cru être de la bande adhésive, restreignant encore ma respiration sans l'empêcher totalement, bien sûr. J'avais le vertige. Je n'ai pas la notion du temps qui s'était écoulé. Je sentais un bourdonnement constant, j'avais les tambours du Bronx dans ma tête et dans ma poitrine.

    Lorsque vous êtes revenue vers moi, vous avez dû détacher la corde de la poutre, car j'ai pu me redresser assez brièvement, juste une dizaine de secondes, car la corde s'est à nouveau tendue, étirant mes poignets plus haut qu'auparavant, m'obligeant à rester sur la pointe des pieds. Et là, j'ai pu apprécier votre art du détail qui a rendu cette punition totalement enivrante et extrêmement perverse :  vous m'avez entravé les chevilles jointes par une dernière ceinture réduisant à néant le peu d'équilibre que j'avais. Puis de nouvelles volées de coups de ceinture ont plu sur mes fesses, mes cuisses et mes mollets. Et J'ai senti des larmes couler sous le sac recouvrant ma tête et j'ai grommelé "Merci Madame Sylvania".
     
    Voilà. C'était mon rêve sans fin. Qu'a-t-il pu se produire par la suite ? Les gestes que je vous ai prêtés sont-ils ceux que vous auriez pu exécuter ? Peut-être pas. Je n'ai encore de vous que des impressions (qui m'impressionnent) mais qui surtout m'émeuvent.
     
    Attaché à vos pieds,
     
    A.

    J’ai fait un rêve…

    « L’heureuse nouvelle pour mon soumis. Pouvoir lui dire « Maîtresse ». Enfin… Devenir « Mon Franck ».Franck n’est « déjà » plus qu’un souvenir… »

  • Commentaires

    1
    Élève P
    Vendredi 12 Janvier à 17:40
    Bonjour Charmante Madame S, Quelle jolie illustration de cette formidable Dominatrice qui administre une savoureuse fessée déculottée à son soumis, si bien installé sur ses doux genoux ….. Rien n’est plus beau que la Sévérité du visage de cette Dominatrice, indéniablement d’une redoutable dextérité, à la main leste …. Huhm , un tel plaisir qui pourrait être plus intense encore en public ….. Très respectueusement, chère Madame S
      • Dimanche 14 Janvier à 08:56

        Je suis bien d’accord avec toi, en public cela pourrait être encore plus intense, avec un public averti et qui sait combien il faut corriger les soumis qui sont mal élevés et qu’on doit remettre dans le droit chemin !!

         

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