• Fantasme inavouable par Titou…

     

    Fantasme inavouable par Titou…

    Acte 1 – Le massage :

     

    Ce soir, vous m’avez ordonné de vous rejoindre dans votre chambre, à 22 h précises. Qu’avez-vous en tête, qu’avez-vous imaginé, ai-je fait une bêtise qui mériterait une punition ou souhaitez-vous que je vous serve de soubrette ? Depuis que vous m’avez donné cet ordre, mon cerveau est en ébullition et je me perds en conjectures.

    Comme toujours quand je suis chez vous, je suis totalement nu. Enfin pas tout à fait j’ai le collier en cuir rouge que vous m’avez offert autour du cou, orné de ma médaille « Titou, propriété de Madame S ».

    A l’heure dite, je frappe à la porte de la chambre, et vous m’ordonnez d’entrer de votre voix douce et ferme à la fois. La chambre baigne dans une lueur tamisée, seules quelques bougies à la flamme vacillante éclairent la pièce. Il y règne une douce chaleur grâce aux buches qui brulent dans la cheminée, ajoutant une petite lueur rougeâtre supplémentaire. Les fenêtres sont occultées par des doubles rideaux rouge sombre, ajoutant à la pièce une touche toujours plus chaleureuse.

    Une légère odeur de parfum, douce et sensuelle à la fois, vient renforcer l’atmosphère torride de la pièce.

    Je dois être devenu rouge écarlate, ma température vient de grimper à en faire exploser le mercure et je pense avoir des gouttes qui perlent sur ma peau. Car je vous découvre, totalement nue, allongée lascivement sur le ventre, le visage légèrement tourné vers moi. Je fonds dans vos yeux et admire votre silhouette, votre croupe rebondie est parfaitement sublime.

    C’est avec un sourire coquin que vous me rassurez : « approche Titou, n’ai pas peur et vient masser ta Maitresse ».

    L’huile de massage est judicieusement posée sur la table de chevet et je m’en empare pour m’occuper de vous, avec un bonheur indicible. Je commence par joindre mes mains d’huile de massage, et j’en étale un peu sur vos épaules. Je vous masse doucement les épaules, la nuque et je sens que cela vous fait du bien. Je passerais volontiers des heures ainsi à caresser de mes mains nues votre peau si douce. Petit à petit, je descends des épaules le long de la colonne vertébrale vers le bas du dos, je descends inexorablement vers vos fesses charnues et tellement fermes. Encore un peu d’huile et je m’approche de vos globes fessiers. Vous continuez à soupirer d’aise, alors je continue, je masse ses fesses objets de tous mes fantasmes, une par une, les deux en même temps, je les masse à l’extérieur mais aussi à l’intérieur des cuisses que vous écartez légèrement afin de ma faciliter l’accès. J’entends votre respiration devenir un peu plus forte, signe d’un plaisir naissant. Je décide de continuer ma descente en m’attelant à masser vos cuisses et vos mollets par de longs mouvements destinés à détendre vos muscles et à vous soulager d’une longue journée posée sur vos talons. J’arrive enfin à vos pieds dont je m’occupe avec délectation, marquant une pression plus forte sur la plante des pieds, tirant sur les orteils, massant le talon. Le massage semble vous apporter un bien être certain. Vous n’avez toujours pas prononcé un mot depuis le début de ce massage, mais vos soupirs en disent long sur votre aise.

    Je m’apprête à remonter lentement le long de vos jambes et masser à nouveau vos cuisses et vos fesses. Mon sexe libre de tout carcan est tendu et le moindre contact avec votre peau pourrait me faire jouir instantanément, tant cette situation inédite me procure de bonheur.

     

    Fantasme inavouable par Titou…

     

    Acte 2 – La plaisir de Madame S :

     

    « Doucement Titou, laisse-moi me retourner ». Comme dans un rêve, je viens d’entendre votre voix dans un souffle d’une chaleur volcanique.

    Je m’écarte prestement et je vous admire vous retourner, avec grâce et volupté, pour vous allonger sur le dos. Votre regard de braise n’a pas quitté le mien, et avec un sourire naturel, je vous entends prononcer ces mots : « viens près de moi mon Titou, approches toi ».

    Je m’assieds en silence au bord du lit, et je me permets de détailler votre corps tellement sensuel, votre poitrine reposant paresseusement et montrant les prémices du plaisir à travers des tétons déjà bien durs. Votre regard est doux et ensorceleur, votre bouche ourlée d’une pointe de rouge à lèvre renforce la sensualité du moment.

    Sans un mot, votre main s’est approché de mon visage, le vôtre s’est illuminé d’une lueur érotique.

    « Occupe-toi de ta Maitresse, Titou, donnes lui du plaisir ». Vous prenez ma tête dans vos mains et la dirigez vers votre bouche entrouverte pour me donner un baiser torride auquel j’ose répondre avec fougue.

    Il ne m’en faut pas plus pour prendre les choses en main. Je me décide à vous embrasser le visage, le front, les joues, les yeux, le nez, la bouche, encore et encore, chastement ou avec volupté, mes mains vous caressent les joues et les oreilles, je voudrais vous manger le visage tout entier, mon est excitation est énorme.

    Je vous embrasse partout, je descends vers votre cou, mes mains caressent vos seins lourds et fermes à la fois, ma langue titille vos tétons déjà bien tendus, les mordillant doucement vous arrachant un nouveau soupir. Je vous rapproche les seins pour plonger ma figure et m’étouffer dans votre poitrine généreuse. Je voudrais me perdre pour la vie la tête confortablement lovée sur vos coussins naturels, mes mains ne souhaitent plus quitter la douceur de vos seins de velours.

    J’entends votre poitrine respirer, j’entends votre cœur qui bat un peu plus fort, j’aime sentir votre plaisir monter inexorablement. Vous caressez ma tête pour me faire part de votre satisfaction, et bientôt, vos mains me font comprendre que ma bouche doit descendre encore un peu. Je quitte avec un peu de déception votre poitrine et ma bouche vient embrasser votre ventre, mes mains caressent votre peau.

    Je vois que vos cuisses commencent à s’entrouvrir comme un appel au plaisir. Je m’approche doucement de votre puits d’amour, mais je prends un malin plaisir à le contourner. J’embrasse votre pubis, j’embrasse vos cuisses, un petit baiser léger sur vos lèvres et je reviens sur votre pubis, sur vos cuisses, je prends mon temps. Vos cuisses s’écartent, petit à petit, votre corps trésaille au contact de ma bouche, une odeur de cyprine commence à se faire sentir, la tension a encore monté d’un cran.

    « Arrête de jouer, Titou, j’ai besoin de ta langue, fais-moi jouir ! »

    Vous avez donné le signal. Je change de position pour m’installer confortablement la tête entre vos cuisses. Je reprends mes baisers sur l’intérieur de vos cuisses, mais ils sont un peu plus appuyés et je donne un petit coup de langue sur votre clitoris pointant fièrement. Votre soupir parle de lui-même. Ma langue entre véritablement en action, j’écarte encore un peu vos lèvres pour plonger dans votre puits d’amour déjà humide. Ma langue fait des va et vient, je vous lèche de haut en bas, allant de votre anus à votre clitoris, je vous pénètre avec ma langue bien dardée. Vous entrez également en action, votre corps va au-devant de ma bouche, vos soupirs se transforment en gémissements. Vos mains me caressent le crâne, vos cuisses s’écartent, la chaleur grimpe encore et toujours, mon sexe durcit un peu plus à la limite de me faire mal.

    Soudain, votre pression sur ma tête se fait plus forte, vous plaquez mon visage sur votre sexe, je sens vos cuisses se refermer et enserrer mon crane, et dans un dernier coup de rein, vous jouissez dans ma bouche, encore et encore. Je suis au bord de l’étouffement, mais je ne laisse perdre aucune goutte de votre jouissance. Quand votre pression se relâche, je sors mon visage de votre étau reprend ma respiration.

    Je vois votre visage radieux, votre sourire illumine la pièce, vous êtes si belle !

    « Viens près de moi mon Titou »

    Je m’extirpe de l’intérieur de vos cuisses pour m’assoir à coté de vous.

    « Merci Titou, approche toi, donnes moi tes lèvres que je goutte mon plaisir.»

    Je me penche alors vers votre visage et vous m’enlacez dans un baiser fougueux où votre langue vient jouer avec la mienne et goutter les restes de votre plaisir. Il se passe comme un instant d’éternité dans cette pièce à la lueur orangée.

     

    Fantasme inavouable par Titou…

     

    Acte 3 – La récompense :

     

    « Allonges-toi, mon Titou ». Vous me faites un peu de place sur le lit, et vous asseyez à mes côtés.

    C’est dorénavant vous qui prenez les commandes et redevenez Maitresse de la situation. C’est à votre tour de ma caresser le visage, qui venez ouvrir mes lèvres pour m’embrasser amoureusement.

    Vos mains si douces commencent à caresser ma poitrine, à caresser mes seins, à pincer mes tétons doucement, ou fort selon vos envies. Mon sexe est toujours aussi tenu et je crains de jouir au moindre contact.

    Je respire de plus en fort, je ne peux retenir mes soupirs de plaisir. Je suis très sensible à vos caresses et à vos douces tortures, d’autant que vous savez y faire. Je profite de l’instant avec délectation, je me laisse bercer par la chaleur de la pièce et j’admire votre nudité et vos formes mouvantes sous l’effet de la lumière vacillantes des bougies. Je voudrais à nouveau poser mes mains sur votre peau, sur vos seins et vos fesses, mais je n’ose prendre une initiative hasardeuse.

    Vous prenez un coussin que vous me demandez de glisser sous les reins.

    « Ecarte les cuisses, mon Titou ! »

    Alors que j’installe le coussin au mieux et que j’écarte les cuisses, vous sortez de votre table de nuit un nouveau jouet, un vibromasseur avec un appendice pour titiller la prostate et un second pour le périnée. Vous êtes fière de mon montrer ce nouveau joujou et me gratifiez d’un sourire bienveillant.

    Une petite goutte de gel, et vous enfournez sans rencontrer la moindre résistance ce vibro dans ma chatte avide de ce nouveau plaisir. Sans stopper vos caresses si douces, vous appuyez sur le bouton du vibro pour en tester les diverses possibilités. Je ressens comme une décharge électrique lorsque l’engin commence à vibrer dans mon cul. La première position déclenche une vibration continue, la seconde en augmente la force, certaines positions produisent des à-coups plus ou moins forts. Ma chatte ainsi remplie par ce jouet vibrant renforce mon plaisir, ma prostate ainsi massée ne va pas tarder à déclencher ma jouissance.

    Alors que je suis au bord de l’explosion, vous vous penchez pour embrasser mes bourses totalement épilées, vous les léchez et vous jouez avec le vibromasseur.

    « Tu peux jouir, mon Titou, branle toi maintenant ».

    Sans lâcher mes bourses, votre regard plonge dans le mien, vos yeux émeraude brillent du plaisir malicieux de m’en donner. J’admire une dernière fois vos formes généreuses, ma main prend possession de mon sexe dur comme un pieu, et en deux ou trois va-et-vient je ne peux retenir ma jouissance libératrice et je recouvre mon ventre de ma liqueur blanchâtre, dans un ultime soupir. Vous recueillez le sperme qui vient se souiller mon ventre avec vos doigts délicatement manucurés, et vous me les donnez à lécher afin de ne perdre aucune goutte de ma jouissance.

    Vous coupez les vibrations et retirez délicatement l’objet de ma chatte.

    Les larmes me montent instantanément aux yeux. Je fonds en larme sous votre regard bienveillant tant la tension fut forte.

    Vous me gratifiez d’une petite caresse sur la joue pour essuyer mes larmes et m’aider à me calmer, avec un grand sourire. Je suis dans un état de béatitude.

    « Allez, éteins les bougies et va te coucher Titou », me dites-vous en indiquant le tapis posé devant la cheminée !

     

    Epilogue :

     

    Allongé sur ce tapis, nu devant la cheminée de votre chambre, le sommeil a du mal venir. J’entends avec délectation votre respiration calme qui indique que vous avez sombré dans un sommeil réparateur. Moi, je me demande encore si j’ai rêvé ou si ce qui vient de se passer est réel.

    J’espère ne jamais m’endormir, au risque de me réveiller en pleine chimère…

     

     

    Un fantasme inavouable qui ne m’a pas laissé insensible, bien au contraire ;
    Le détails de la scène, savamment distillés ajoutent au charme et à la tentation ;

    J’aime ! Et je rêve… Sourires…

    Madame.S

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  • Commentaires

    1
    Chriss
    Jeudi 30 Novembre 2017 à 07:28

    Que dire ,rien de plus ,lire et s'avourez cet intant sublime ,toutes et beaux .

    Chriss S V 68 VD 175 20

      • Vendredi 1er Décembre 2017 à 09:52

        Oui, plus qu’à « déguster » les mots de Titou et rêver…

    2
    Titou
    Vendredi 1er Décembre 2017 à 07:25
    Maîtresse, la rédaction de ce texte ne m'a pas laissé indifférent, bien au contraire.
    J'aurais cependant être meilleur écrivain pour mieux décrire les ambiances et les ressentis.
      • Vendredi 1er Décembre 2017 à 09:53

        Moi je trouve au contraire que tu sais bien détailler l’ambiance et ce qui s’y raccorde ; L’étincelle est là !

    3
    Godeline
    Vendredi 1er Décembre 2017 à 13:38
    Maitresse, quelle belle lecture de se sentir au plus près du désir de sa Maitresse...
    Godeline.
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