Depuis une heure je ne peux plus dormir, je me retourne sans cesse dans le lit, alors je me projette, je manipule mon esprit, Madame S est de toutes mes pensées, je la regarde encore là si belle, c'est la suite logique à ma première manipulation si implacable et si juste.

Son visage surplombant le mien, ses cheveux si fins, si lisses, lui cache le visage, se penchant vers moi, ils la suivent dans son mouvement, ses seins ronds parfaits touchent les miens, elle me dévisage et me sourit. Elle me murmure ; "que veux-tu petite chose ?"…

Elle coule encore sa salive blanche dans ma bouche, inonde mes lèvres d'une hydratante soumission, boire encore et toujours ces fluides intimes sont ma récompense de ma servitude.

Son message est clair et limpide, je ne peux m'échapper de son emprise, j'ai appris ma place et maintenant je ne peux plus reculer dans le temps mais avancer dans les confins de la servitude.

A cette question les larmes coulent sur mon visage, la réponse est là sur mes joues, la gratitude et l'envie de mes innombrables tourments qui me seront infligés, de nouvelles pratiques bien plus sadiques bien plus dures encore.

Elle obtient toujours ce qu'elle veut de moi.

Je lâche prise facilement à ses désirs.

Pas de pitié pas de mensonges, pas de résistance non plus, un manque de confiance en moi certain mais elle sait se montrer persuasive devant mes peurs et mes refus.

Les dés sont donc jetés, j'ai tiré toutes les cartes et la dernière me renvoie directement en prison.

Oui je pleure maintenant sachant exactement quel et mon sort.

Elle se tourne m'offrant son sexe humide, dégoulinant dans ma bouche, maîtresse place autour de ma tristesse les premières pièces de ma prison, l'anneau dur et la cloche à testicules emprisonne mes boules lisses et vides, une légère piqûre inonde ma queue encore bien raide, l'anesthésie est rapide, ma chair flasque est désormais entrée en complète quiétude, plus jamais je ne sentirais sa tension ou le moindre sursaut de virilité.

Mes larmes coulent encore plus et se mélangeant aux fluide d'amour qui remplissent ma bouche, je la bois entièrement me consolant de cette liberté.

Je ne sens rien de mon ancien pénis maintenant enfermé à jamais, une tige souple a remplacé mon urètre, un tube d'acier à la place de mes veines saillantes, un pommeau en guise de gland, une définitive prothèse de ma transformation d'esclave permanent mais judicieusement contrôlé par ma propriétaire Madame S.

Clairvoyante dans sa nouvelle entreprise elle m'indique clairement ses nouvelles volonté "la petite chose de ma petite chose est maintenant hors d'état de nuire…"

Mais son processus de transformation ne fait que commencer...

Petite chose.

Chriss SV 68 VD 175 20

Je suis troublée par tes mots, ce que tu nous transmets et ceux-ci raisonnent en moi comme dans un rêve, mais un rêve érotique que l’on aimerait vivre en tant que soumis j’imagine. Beaucoup de poésie et de troubles dans tes mots. Un côté entier et si fort. C’est tellement beau de ressentir en toi ces vibrations présentes, sincères, intenses et tout ce que tu nous communique.

C’est vraiment troublant et on s’y croirait, tant le trouble est fort et la soumission transpire de tes mots.

Bravo d’être capable de nous transmettre aussi fortement, par tes mots, l’intensité de ce que tu ressens, ce que tu aimerais vivre et comment. Et cette force est présente dans ton récit. Je suis fan !

Madame. S