•  Paroles du chanteur - Grand corps malade. « Mesdames »…

     

    « Mesdames »...

    Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage

    À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage

    Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages

    Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage

    Veuillez accepter mesdames cette déclaration

    Comme une tentative honnête de réparation

    Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures

    Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture

    Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes

    Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place

    Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps

    J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

    Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire

    Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire

    La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète

    Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette

    Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices

    Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis

    Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs

    Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme

    Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure

    Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur

    Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller

    Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer

    Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration

    De votre force, votre courage et votre détermination

    Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse

    Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse

    Veuillez accepter mesdames cette petite intro

    Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop

    Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie

    Veuillez acceptez mesdames cette délicate démagogie

    You are the only one, you are the only

    You are the only one, the only

    You are the only one, you are the only one

    You are, yes you are

    Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices

    Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis

    Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs

    Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme

    Paroles du chanteur - Grand corps malade. « Mesdames »…


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    Une lassitude, une tristesse…

     

     

    Vous l’avez constaté, je ne poste plus d’articles sur les pages de mon blog.

    Certaines personnes se sont inquiétées de mon silence et je les remercie pour leurs messages adressés à mon adresse mail, j’ai fortement apprécié.

    J’ai laissé le temps filer. Je travaille et cela me demande de l’énergie. J’ai une vie privée, aussi.

     

    Les pages de ce blog me prenaient beaucoup de temps et un soin particulier que je pouvais y mettre. Cela était important pour moi. Incontournable. J’y ai mis beaucoup de mon énergie et de mon cœur.


    Mais je me rends compte, ces dernières années, mais surtout ces derniers mois, qu’il s’est installé en mon esprit une réelle lassitude face aux personnes fantasmeuses, qui m’ont contactées depuis des années, sans jamais me rencontrer. Des promesses et des mots, rester vains. Des échanges, épistolaires, d’autres plus poussés. Certains décousus.

    J’ai tant DONNE. Et en retour ? J’ai reçu peu…

    Il y a des personnes que j’ai rencontrées et que je n’ai pas souhaité revoir, également ; Je ne le cache pas. Et peut-être que je prendrais le temps de les revoir, qui sait. Mais ici, je ne pense plus en parler.

    Ne dit-on pas que pour vivre heureux il faut vivre caché ?

     

    J’avais l’impression, sans doute aussi, que les pages de ce blog, étaient utiles, rendraient plus fort ceux qui avaient peur de s’affirmer soumis(e)s ou dominant(e)s !?

    Que j’étais un peu une confidente. Une guide dans ce monde vaste, avec tant de pratiques et de goûts différents.

     

    Je me suis donc rendue compte, après tant d’années, que la Maîtresse que je suis à énormément donné, sans avoir forcément beaucoup de retours. Cela m’a affectée dans le temps. Je suis entière, vraie, sincère. Une fois atteinte, je rentre dans ma coquille et je m’éloigne de tout. C’est le cas aujourd’hui…

    Je me sens comme à bout de forces. Oui, une tristesse qui m’envahit et me désole, profondément. Elle reste inexplicable en totalité mais je la vis. Je vous l’assure.

     

    Peut-être que les mots que je vous écris aujourd’hui ne vous parleront pas. Vous ne pouvez sans doute pas imaginer ce que je peux ressentir et je ne vous le demande pas ; Je vous expose simplement mon ressenti, comme je l’ai toujours fait, à cœur ouvert, sur les pages de ce blog.

     

    Je me rends compte que certaines personnes ont comptées, mais peu au final, oui elles sont rares.
    Je me rends compte que peu de personnes s’inquiètent de mon silence. Qu’il y en a et je les remercie de s’inquiéter de mes pages vides.

    Alors je leur dis que je pleure quelquefois. Voilà la réalité ; A cœur ouvert, je vous le dit. Car le monde m’attriste. Dans mon travail je vois tant de détresse, la maladie qui ronge. La covid qui est désormais dans nos vies. Et tout ce que cela comporte.

    Et je suis attristée d’autant plus car je me dis qu’il y a tant de choses à vivre mais que les personnes ne savent pas vivre l’instant présent ;

     

    Je ne ferme pas totalement ma porte. La femme dominante que je suis le sera toujours. Je suis dans une parenthèse qui ne parle sans doute qu’à moi. Et m’attriste…

    Ceux qui savent ; ceux qui oseront. Viendront y frapper ; Je répondrais, quand je le pourrais, quand je le voudrais.

    Vivez heureux, prenez soin de vous.

    Je ne sais si je reprendrais le cours de ces pages.

    Je suis « là », par le biais de mon adresse mail.

    madame.sdu67@yahoo.fr

     

    Madame.S

     


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    Anniversaire de Madame.S…

    Aujourd’hui je vais vous parler de moi ; et oui je sais, il ne faut pas demander l’âge à une Dame, jamais, cela peut vraiment la gêner, voir la vexer !
    Mais moi j’ose vous dire qu’aujourd’hui je fête mes 49 ans.

    Et je me sens belle, épanouie et si divinement Maîtresse. Chaque jour et chaque année qui passe ;
    Je me sens à ma place et pleinement autoritaire ; libre de mes envies et choix.

    Alors, oui, j’ai 49 ans, mais je suis celle qui vous fait vibrer, celle qui torture votre esprit et que vous vénérez.

    J’attends vos commentaires. Et qu’allez-vous m’offrir ?

    Hâte de vous lire…

    Madame.S

     


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    Le plus beau souvenir BDSM de Chriss.

     

     

    Madame.S vous pose ses questions…

     Vous le savez, Madame.S est curieuse…

     Aujourd’hui, elle aimerait savoir quel est votre meilleur souvenir BDSM. Celui qui vous a fait le plus vibrer ?

     Vous a envoyé au septième ciel ? Vous a rendu encore plus soumis et heureux de votre condition…

     Et légitimement, ma seconde question sera…

     Votre souvenir, le plus douloureux !? Le plus compliqué, le pire à vivre. Celui qui vous a causé des difficultés pour le réaliser et ou l’accepter ?

     J’ai hâte de vous lire… Madame.S

     

     

    Pour ces questions je prendrais les choses dans l’autre sens, ceux qui connaissent ma vie bdsm savent que j'ai avoué à mon épouse il y a 15 ans mon besoin d'être soumis à une Maîtresse, nous avons donc décidé ensemble de la trouver cette Maîtresse.

     Tout s'est bien passé au début elle a bien expliqué à mon épouse le pourquoi du comment, elles avaient une bonne complicité, de mon côté nous avions de bons moments et des séances intensives sans doute les plus belles que j'ai connues mais après quelques mois nous avons commencé à ressentir un mal être, une manipulation. Elle m'avait pris en grippe et me laissait de côté je n'avais plus un mot à dire sur cette relation avec elle. Elle me considérait comme un vulgaire salaud et que je rendais malheureuse mon épouse alors que mon épouse était heureuse de tout cela. Pourquoi avoir accepté alors ? elle a même avoué qu’elle ne comprenait pas comment mon épouse continuait à accepter cela, Le mari de cette Maîtresse lui acceptait très bien le rôle de son épouse le comble fut qu’elle dise à mon épouse que elle-même n’accepterait jamais que son mari voit une dominatrice si il en avait besoin (l'église qui se fout de la charité !?) même si ces moments ont été merveilleux je n'en ferais pas l'apologie.

      Mes meilleurs moments restent ceux que j'ai eus avant de rencontrer mon épouse avec cette femme dominatrice très grande et opulente qui me fit très peur au début.

     Au début je me disais que la prochaine fois je n'y retournais pas mais après plusieurs rdv j'étais devenu accro à ses séances.

     Ce que j'aimais chez elle était son extrême autorité qui s'ajoutait à sa prestance et son physique, elle portait uniquement des tailleurs je n'avais pas besoin d'autres chose pour sentir son autorité sur moi, quelques mots me suffisaient à me sentir en totale soumission.

     Dès que j'arrivais c'était le même rituel, j’étais chronométré, 4 min sous son contrôle pour me déshabiller et ranger mes habits en prenant soin de tout plier correctement sur une chaise, prendre une douche (avec lavement) ne jamais laisser une seule goutte d'eau sur le sol ce qui compliquait ma tâche. Me sécher sans oublier une goutte sur mon corps et me présenter devant elle les mains sur la tête jambe écartée pour l'inspection.

     Elle inspectait mon corps sous tous les angles, elle soulevait mes testicules, décalottait mon gland et au final inspectait mon anus très minutieusement j'étais totalement sous son contrôle. Ensuite elle aimait prendre mon sexe en bouche et me sucer longuement pendant de longues minutes elle me disait, ça c'est à moi c'est mon sucre d'orge, mon délice, et pour moi interdiction d'avoir la moindre émotion, pas de soupir  pas de satisfaction rien ma queue lui appartenait…

     Une série de gifles appuyées me remettait les idées en place puis en travers de ces cuisses elle me fessait durement avec la main, pour elle je devais toujours avoir les fesses rouges.

     Les leçons continuait selon ses envies, dressage du chien avec ou sans laisse et course d'obstacle dans la pièce et toujours au chronomètre ou elle avait une table de massage modifiée par des étriers pour poser les jambes et examen gynécologique, pince et  attache diverses, et diverses tortures de mon corps et partie génitales.

     La fin de séance se terminait toujours de la même façon je devais me masturber à genoux devant elle, elle dans un fauteuil qui ce caressait avec un gode vibrant, moi la regardant jusqu'à son autorisation de jouir, il n'y avait aucun contact de ma part sur elle un vrai jeu de pure soumission.

     En conclusion ces séances ont été un vrai tremplin dans ma vie bdsm cela m’a vraiment fait comprendre que j'étais fait pour ça que j'aimais cette autorité naturelle, la discipline et le dressage que je devais me plier aux exigences de la femme supérieure quelques soit son physique ou désir.

     Il n'y a pas eu vraiment de mauvaise séance ou de mauvaises expériences peut être quelques une donc je me souviens pas et c'est très bien ainsi, les déceptions sont venues plutôt de moi de mon manque d’engagement, j’étais souvent déçu de moi. Mon manque de confiance en moi m’a souvent déçu pour n'avoir pas réussi certains défis, depuis j'ai appris avec le temps à lâcher prise. Bien de mes anciennes partenaire m’ont apprises à ne pas me focalisé sur ces détails, elles étaient très souvent heureuses de ma motivation et ne comprenaient pas ma réaction parce que pour elles j'étais largement à la hauteur de leurs exigences, je peux les remercier encore de leur soutien.

     Le plus dure à vivre a été cette acceptations et ma chance d'avoir une épouse qui accepte cela, je pleurais beaucoup de gratitude, mon émotion était très grande de partager ces moments avec elle et quelle m'avait fait un si beau cadeau mais si lourd émotionnellement.

     Chaque jour je l'en remercie pour ça pour son soutien et notre vie.

     Chriss SV 68 VD 175 20

     

     

    Ceux qui suivent mon blog connaissent ton histoire.

     Les personnes que tu as pu connaître, tu en parles comme je pourrais moi aussi en parler ; Il y a eu les personnes qu’on préfère oublier car elles ne méritent pas que l’on s’y attarde. Il y a de réelles déceptions qui nous ont fait mal, quelquefois. Des incompréhensions ; Des gens qui ne pensent pas comme nous et qui peuvent même au final nous valoir du mal. Et puis il y a les belles rencontres, plus rares mais qui elles nous réconcilient, un peu, avec ce monde du bdsm…

     Concernant ta Maîtresse, je te dirais qu’elle semblait très exigeante et avait l’air très perfectionniste également ; Il semble qu’elle avait besoin de rituels entre vous, quand tu parles de ta toilette faite avec beaucoup de précautions et en profondeur ; Elle appréciait que tu détailles tout cela et que tu sois « propre » dans tous les sens du terme quand tu étais face à elle. Elle t’a beaucoup appris et cela t’a épanouit.
    Et je te dirais qu’il faut que tu puisses te sentir prêt à effectivement lâcher prise, tu dois pouvoir apaiser un peu tes doutes. Car tu es un bon soumis. Je le sais, le ressens chez toi. Mais je sais que cela n’est pas facile.

     Je tenais à nouveau à te remercier pour ces mots, ces confessions ; Ces choses très intimes dont tu nous parles avec émotion, je le ressens fortement dans tes mots et écrits.

     Tu as une grande chance d’avoir une épouse aussi attentive à ton bonheur. Compréhensive de ce qui t’anime et qui respecte tes envies et « besoins ». Je trouve cela formidable car elle est capable de te prouver son amour en acceptant de te partager avec des Maîtresses, avec toutes celles que tu as pu connaître jusqu’ici et que tu connaîtras encore.

     Bravo donc à ton épouse, oui bravo doublement à elle, d’être capable de cela, car elle te rend épanoui, heureux.

     Et tu ne peux qu’être reconnaissant de ce qu’elle t’offre ; son amour et sa confiance. Énorme preuve d’amour.

     Votre histoire est vraiment une très belle histoire d’amour…

     Madame.S

     

     


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  • Je le sens mouvant, m’aspirant....

    Bonjour Maîtresse,

    Toujours mes rêves de petite salope soumise !

    Il fait chaud sur cette plage isolée et Vous avez décidé de promener en laisse à 4 pattes votre petite chienne sur le sable chaud… Nue, le soleil me brûle, mes mains et genoux s’enfoncent dans le sable.

    Vous avez pris soin de mettre un bon poids à mes pauvres testicules ligaturés pour les avoir bien sortis et pendants…

    Une chaîne de mon collier de cuir est reliée à un harnais de cuir qui enserre mes cuisses et fesses pour être très cambrée. Ainsi j’avance fesses hautes !

    A l’arrêt sur du sable mouillé, Vous me demandez de dessiner ma soumission.

    Je dessine un S que j’entoure d’un cœur et Vous me laissez le fixer, le regarder...

    Je le sens mouvant, m’aspirant....

    Je sens un contact froid sur ma corolle…

    «  Prends cette laminaire dans ta chatte anale... laisse passer le crampon. Puis la tige. » je sens cette sensation étrange froide qui entre en moi, puis ces feuilles lames qui pendent sur mes cuisses et testicules...

    « Tu es ma chienne ! »

    Chienne je regarde ce dessin qui m’aspire...

    Votre Godeline en communion de pensées à l’hôtel.

     


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  • J'ai rencontré Anton... Par Madame.S…

     

    Ce vendredi-là, j'ai travaillé toute la journée et je n'ai pas vraiment eu le temps de penser à ce moment prévu dans la soirée.

    La journée avait été rude et épuisante. Mais elle s'est déroulée de sorte que j'ai pu partir un peu plus tôt, me retrouver dans mon vestiaire pour me rafraîchir et me changer et enfiler ma robe. Vêtement qui, vous vous en doutez, avait été choisi pour la rencontre... Je remets un peu de parfum, rectifie mon maquillage et ma coiffure, mets mes jolies chaussures à talons rouges.

    Je me rends à ma voiture sur le parking de mon travail. J’ai mis mon GPS en marche. De la musique, assez fort. Direction le restaurant "Le clos des délices à Ottrott". Je connais l'endroit pour y être passé mais sans jamais m'y être arrêtée.

    Je conduis. Je me demande comment va se dérouler cette soirée, mais je m'y rends en toute sérénité; Car je sais que moi je serais à l'aise et qu'Anton sera intimidé. Et le fait que son fils soit présent, n'arrangera rien.

    J'arrive sur le parking. Et j'aperçois Anton et son fils, de dos, qui sont arrivés et se dirigent vers le restaurant. J'ai le sourire aux lèvres. Je patiente un peu dans mon véhicule. J'aime l'idée de me faire attendre un peu.

    Je me dirige vers le restaurant; On m’accueille fort agréablement ; Je dois monter quelques marches. Et j'aperçois Anton à une table avec son fils.

    Je suis contente de rencontrer enfin celui qui à été mon soumis virtuel, mais néanmoins fidèle et sincère.

    Je m'approche avec mon masque dans la salle. Embrasse Anton. Je ressens son trouble. Son émotion. Il est vrai que j'aurais préféré le voir embrasser mes pieds à cet instant mais l'endroit ne s'y prête pas assurément;

    Et j'embrasse son fils également.

    Je me comporte tel qu'il vous l'a décrit dans ses impressions. Ce grain de malice dans les yeux.

    Je m'installe et je le regarde, non je détaille cet homme que je ne connais que par le biais d'une voix au téléphone, par mail et par photos interposées. Tout comme son fils.

    Des échanges se font, très naturellement; Je suis empathique comme le souligne Anton et je mets tout le monde à l'aise; Nous parlons de tout et rien. La discussion est fluide. Nos vacances, nos tristesses, nos vies. Comme nous l'avons toujours fait par écrit; De vive voix cela ajoute clairement une dimension nouvelle. Une confiance et une force dans nos mots en découle. Je suis touchée.

    J'adore tutoyer Anton et l'entendre me vouvoyer.

    Nos silences, quelquefois. Nos regards; Échangés, partagés. Troublés.

    Je remarque à certains moments qu'Anton détaille mes vêtements, qu'il regarde mon décolleté. Il pense que je ne vois pas ce qu'il tente de me cacher, mais je suis très observatrice et il est peu discret !

    Je fais quelques réflexions assassines, Madame S est bien présente autour de cette table, mais elle est mesurée, des réflexions taquines mais si discrètes en tant que Madame.S que cela est délicieux. J'arrive à piéger Anton sous divers aspects et je m'en amuse je l'avoue !

    Je ne le sens pas toujours à l'aise, un peu nerveux quelquefois. C'est tellement magique.

    Je suis surprise par le trouble de son fils, qui semble me trouver à son "goût" en tant que femme ! Je n'en joue pas mais j'en profite pour instaurer une relation entre nous et un échange qui me permettra d'être "acceptée" et écoutée.

    Je ne savais pas comment se déroulerait ce moment. Ni avec Anton, ni avec son fils. Et je suis heureuse de la tournure qu'a pris ce repas, délicieux il faut le souligner; L'établissement est à recommander ! Leur vendanges tardives est sublime et m'a fait un peu tourner la tête...

    Mais il est déjà tard, le fils d'Anton nous signifie qu'il s'ennuie et qu'il est fatigué. Je me dis alors que nous devons partir, même si j'aurais bien passé encore un peu de temps autour de cette table.

    Nous allons ensemble sur le parking, retrouver nos véhicules respectifs. Le fils d'Anton me prends dans ses bras et m'enlace un long moment; Cela me touche beaucoup.

    A mon tour, je fais de même avec Anton, naturellement.

    Nous nous séparons, je ressens comme une forme de tristesse. Anton repartira pour la région parisienne dès le lendemain matin.

    A bientôt...

    Madame.S

     


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  •  Première rencontre avec Madame S...

    21 Aout 2020

    Première rencontre avec Madame S.

     

    Je connais Madame S depuis plusieurs années, j’ai été son soumis actif et fidèle mais je ne l’ai jamais rencontrée.

    Je me suis éloigné du monde BDSM et de ses pratiques, mais j’ai conservé le contact avec Elle.

    Ce soir, grâce à un court séjour en Alsace marquant la fin de mes congés d’été, j’ai enfin réussi à organiser une rencontre avec Madame S. Cette rencontre sera bien sage car je ne suis plus soumis et que cette rencontre se fera dans le cadre d’un diner au restaurant. Nous serons trois car mon fils sera avec nous.

    ----------------------------

    Nous sommes arrivés un peu en avance, et c’est en discutant de tout et de rien que j’attends votre arrivée, avec une certaine impatience et un peu de stress. Je repense à la manière dont j’avais imaginé, alors que j’étais votre soumis, notre première rencontre. Je savais à l’époque que ce premier contact commencerait à genoux par un baiser sur vos deux pieds, que cette rencontre ait lieu en privé ou en public. Cela n’aura évidemment pas lieu ce soir, et je le regrette un peu.

    Enfin, je vous vois franchir le seuil du restaurant. Vous portez le masque, obligatoire pour traverser la salle. Je me suis levé de table pour vous accueillir, et je vois vos yeux qui brillent et me sourient avec malice. Vous ne pouvez cacher votre sourire radieux derrière votre masque, et je pense que vous jouissez de l’instant présent et à venir, de l’idée de ce repas au cours duquel vous serez Madame S en toute discrétion, où seuls vous et moi saurons pourquoi cette rencontre en présence de mon fils et ce qui nous lie. Nous avons précédemment échangé sur cette soirée et vous savez également que je vais vouvoyer Madame S et qu’Elle va me tutoyer, ce qui accentue votre plaisir.

    Vous me proposez de m’embrasser en conservant le masque, et je ne sais pas si vous avez constaté mon trouble pour ne pas dire mon émoi. Si vos yeux brillent de plaisir, les miens s’humidifient de larmes de l’émotion qui me gagne instantanément. Je n’ose imaginer mon état si cette rencontre avait eu lieu à l’époque où je vous appartenais.

    Difficile de raconter ce qui s’est passé ensuite. Xavier, mon fils, excité par cette rencontre impromptue pour lui et par votre contact si facile, est bavard au possible. Il vous parle, encore et encore, et vous l’écoutez avec l’empathie qui vous caractérise. Vous souriez, vous rigolez, vous semblez heureuse.  Vos yeux, votre regard, dans lesquels j’ai l’habitude de voir une profonde mélancolie, brillent de mille feux malicieux. Dès que vous en avez l’occasion, vous me faites remarquer discrètement mes manquements à la courtoisie élémentaire, pour montrer que vous êtes toujours Dominatrice, renforçant ainsi notre complicité.

    Ce soir, j’ai l’impression de vous connaitre depuis toujours, que vous faites partie de ma famille. Vous êtes tour à tour la maman qui écoute Xavier, la confidente qui m’écoute avec compassion, une maman qui me parle de son fils, la femme qui rentre de vacances et Madame S !

    Bien sûr je vous ai regardé. J'ai beaucoup aimé votre robe et les jolies chaussures rouges que vous aviez chaussées.

    J'ai également apprécié votre décolleté, et j'ai l'impression ne pas avoir été très discret quand mon regard s'est oublié entre vos seins.

    Je me suis d'ailleurs fait la remarque que vous aviez choisi votre tenue avec goût.

    Pour être tout à fait sincère, j'ai le souvenir d'avoir été plus concentré sur vos yeux, votre voix et votre sourire, que j'ai trouvé tellement radieux alors que c'est généralement un léger sourire mélancolique que vous arborez sur vos photos, que sur vos formes même si elles ne me laissent nullement indifférent.

    Et pour conclure, je ne regrette d'autant pas cette rencontre tant elle fut un rayon de soleil pour moi.

      ----------------------------

    Cette soirée est passée trop vite, une soirée placée sous le signe de la confiance, de l’écoute, mais surtout des sourires partagés et du plaisir de retrouvailles d’une famille après un mois de vacances, d’une complicité de tous les instants.

    La confiance est réciproque, vous connaissez beaucoup de moi, de mes joies et de mes peines, et vous m’avez beaucoup confiées des vôtres. Je connaissais votre empathie par nos échanges épistolaires, je l’ai vécu ce soir à travers cette rencontre.

    Vous avez été lumineuse ce soir !

    Merci d’avoir accepté cette rencontre.
     

    Anton.

     

    Première rencontre avec Madame S...

     


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    Anneaux de nuit…

    Anneaux de nuit…

    Portés pour Vous…
    Godeline.

    Anneaux de nuit…


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  • Le grand jour pour Anton !

    Ce soir, je vais enfin rencontrer Anton…
    Voilà des années que nous échangeons lui et moi, qu’il a été mon soumis certes virtuel mais sincère, fidèle et dévoué.

    Un évènement tragique à fait basculer sa vie.
    Des années que nous partageons nos peines, nos sourires et nos moments de doutes, nos tristesses, réelles, fortes, intensément partagées, lui et moi.
    Je suis si heureuse de le rencontrer enfin. Il fait une halte en Alsace pendant ses vacances.

    Nous allons partager un dîner sage, car il sera accompagné de son fils. Ce repas va être troublant sous différents aspects et j’aime l’idée que cela se passe ainsi.

    Je vais être Madame.S, discrètement, mais assurément…

    Madame.S est heureuse, elle a hâte de rencontrer enfin Anton, le parisien avec qui elle partage tant de choses depuis si longtemps.
    Nous allons faire encore des jaloux.

    Madame.S

     


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    Madame.S le retour de vacances…

     

    Me revoilà. Allez, dites-moi combien je vous ai manqué ! Osez tout me dire !

    A mon tour de vous dire une chose. De vous faire part d’une pensée particulière.
    J’ai été très éprouvée par mon travail ces derniers mois étant soignante. Ma vision des personnes, du monde. Beaucoup d’empathie donnée, des images terribles.

    Et de ce fait, je me pose beaucoup de questions depuis longtemps, quant au fait de poursuivre les pages de ce blog.

    Je me laisse encore un peu de temps pour y songer.

    Je ne vous dirais pas tout ce qui me passe par la tête, mais je voulais vous faire part de mes pensées. Car ce blog est pour moi un journal intime, où mes confidences ont une place.

    J’ai été tellement déçue, depuis des années. Pour diverses raisons. Et ce blog me demande une énergie réelle, une réflexion, un temps de préparation ; J’y mets un soin particulier, que vous ne pouvez sans doute imaginer.

    Aujourd’hui, je me demande donc si ces pages ont encore vocation à m’épanouir.

    Car cela est pour moi un choix cornélien, ces pages ont un sens, réel, intense.

    Continuer à vivre ma passion, cachée et loin de tout. Mettre un « the end » à ces pages.

    Je suis en pleine réflexion, démarche sérieuse et animée, comme toujours pour moi.

    Et vous. Dites-moi. Tout…

    Je pense. Donc je…

    L’avenir dira.

    Madame.S

     


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  • Partout des « S »…

    Partout des « S »…

    Des messages subliminaux nous entourent, tous les jours ils ravivent la flamme de notre soumission, tous ces S sont une valeur de nos pensées à notre divine Maitresse.

    Sacrifice

    Soumission

    Servitude

    Séduction

    Satisfaction

    Service

    Sévices

    Sublime

    Ils nous unissent  tous dans la même pensée de ce S  majestueux et vivons ces instants peux commun que nous seuls pouvons comprendre, qui nous réunissent d'une  pensée unique à notre Divine Madame.S.

    Chriss SV 68 VD 175 20

    Partout des « S »…


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  • J’irais revoir ma Normandie…

    J’irais revoir ma Normandie…

    Ça y est, c’est à mon tour de partir quelques jours en vacances.
    Après ces derniers mois difficiles ; Et qui sait, d’autres à venir ? Me reposer, me ressourcer…

    Madame.S à décider d’aller voir la manche et d’y fouler le sol des plages mythiques de Normandie. De ses jolis petits petons. Et ces plages, pour certaines, pleines de souvenirs, profonds ; ancrés.

    Vous allez même savoir quelle est ma destination précise pour ma location. Je serais à Houlgate pour quelques jours.

    Pourquoi la Normandie ? Car je vais y croiser une personne chère en mon cœur. Mais vous ne saurez pas qui.

    Et je penserais à vous.
    Peut-être…

    Prenez soin de vous.

    Je sais que je vais vous manquer et j’adore l’idée !

    Soyez sage.

    Madame.S

    J’irais revoir ma Normandie…


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  • Madame.S vous pose ses questions…

    Vous le savez, Madame.S est curieuse…

    Aujourd’hui, elle aimerait savoir quel est votre meilleur souvenir BDSM. Celui qui vous a fait le plus vibrer ?

    Vous a envoyé au septième ciel ? Vous a rendu encore plus soumis et heureux de votre condition…

    Et légitimement, ma seconde question sera…

    Votre souvenir, le plus douloureux !? Le plus compliqué, le pire à vivre. Celui qui vous a causé des difficultés pour le réaliser et ou l’accepter ?

    J’ai hâte de vous lire… Madame.S

     

    Meilleur souvenir BDSM par Anton.

    Bonsoir Madame,

    J'avais prévu de participer à votre blog sur ce thème quand vous nous avez sollicité il y a déjà plusieurs semaines, car je pensais bien trouver matière dans mes souvenirs.

    Alors, j'ai commencé à reprendre le fil de mon passé de soumis, et j'ai tenté de hiérarchiser les rencontres et les instants. Par facilité d'esprit, je me suis dit que les meilleurs instants devaient se confondre avec les premiers instants. Et j'ai égrené ces rencontres :

     - Ma première fessée chez Francis ?

    - Ma première séance de domination chez Maitresse Marika ?

    - Ma première expérience uro avec Maîtresse Isabella ?

    - Mon exhibition dans un sex-shop Lyonnais tenu en laisse par Maitresse Sulfure ?

    - Ma première visite à l'Antre de la bête, première rencontre avec Maîtresse Olivia ?

    - Mon mariage avec Maitresse Olivia ?

    - Mes exhibitions réalisées pour vous Madame, mes défis accompagnés de vos encouragements et parfois de vos compliments ?

    Et cette nuit, dans un moment d'insomnie, j'ai retrouvé cet instant magique qui, à ce jour marque le point d'orgue de mes aventures BDSM.

     

    Nous sommes le 20 février 2010.

    Cela se déroule pendant le mariage de Maître Caïman avec sa soumise Orca. Le début de journée a été éprouvant. Je me suis levé tôt après une courte nuit passée auprès de ma Maîtresse, après une soirée « gang-bang » organisée pour une soumise. Maitresse Olivia a dû aller travailler. Moi, je suis allé aider à l'organisation du mariage tant bien que mal, et j'ai hâte qu'Elle revienne à mes côtés, je me sens seul.

    Je harcèle Madame Isis pour savoir à quelle heure arrivera ma Maitresse, quand soudain, elle me fait signe de la suivre dans la salle prévue pour se changer. Maitresse Olivia vient d’arriver, et je me précipite à ces pieds pour les lui baiser avec dévotion. Elle n’est pas encore dans le jeu, manifestement d’assez mauvaise humeur, et je crains le pire pour la suite. Je l’aide à s’habiller et à se maquiller, et quand elle est enfin prête, qu’elle a accroché mon collier à la laisse, je la sens parfaitement détendue. Et moi donc !

    Nous descendons à la salle où discutent et jouent les invités, et je suis fier d’être trainé ainsi par Maitresse Olivia. D’ailleurs, moi qui étais transparent pendant toute la journée, je deviens visible. Ma Maitresse est manifestement connue de la majorité des invités, avec qui elle discute volontiers.

    Nous croisons une dominatrice qui nous explique être assez novice dans cette pratique, et qui prend des conseils auprès de ma Maitresse. Elles discutent de mon éducation, comme si je n’étais pas là, en utilisant la plupart du temps des termes peu élogieux. Elles prennent un malin plaisir à m’humilier, mais pour l’instant, rien ne peut atteindre mon moral, car j’ai enfin retrouvé ma Maitresse, et elle me tient en laisse. Je suis sa chose, et c’est tout ce qui compte pour moi.

    Nous changeons de salle, et ma Maitresse imagine comment elle va pouvoir s’amuser. Elle trouve un carcan dans lequel elle pourra emprisonner mes mains et ma tête, pendant que j’aurai les fesses totalement à sa merci.

    Elle se lance alors dans une démonstration de cravache, fessées et martinets. Les coups pleuvent, les instruments changent, mes fesses rougissent. J’adore les moments où les lanières des martinets caressent mon dos et mes fesses et je trouve cet instrument très sensuel quand il est utilisé ainsi. J’aime moins quand les mêmes martinets s’abattent violemment en séries de 5 coups, portés à pleine puissance par ma Maitresse, mais j’arrive tant bien que mal à étouffer mes cris. Pour les cravaches, la douleur est plus vive, et j’ai plus de mal à ne pas crier, mais je veux me montrer digne de ma Maitresse.

    La séance va durer de longues minutes, et il m’est absolument impossible de vous en donner le décompte. Je me suis enfermé dans ma bulle, j’ai eu l’impression que cela a duré une éternité. Quand ma Maitresse me détache, j’ai du mal à tenir debout sur mes jambes, et je mets un peu de temps à atterrir. Mais il serait difficile de masquer le plaisir que j’ai pris, tant mon sourire est éloquent.

    Après une pause au bar, ma Maitresse trouve une place auprès d’un masseur. Moi qui suis parfaitement nul en massage, je vais tenter d’observer ses gestes, afin d’apprendre. Mais il s’agit d’un spécialiste, et ceux-ci seront difficiles à reproduire. En tout état de cause, il fait beaucoup de bien à Maitresse Olivia, qui s’abandonne à ces massages. Je suis un peu jaloux de la voir si heureuse entre les mains d’un autre, alors que je devrais simplement être content pour elle.

    Après ce moment de détente pour elle, nous retournons au bar, où ma Maitresse discute à nouveau avec quelques invités. Elle a admiré la dextérité de Maitre Patrick, un grand spécialiste du bondage et de la suspension, et elle me propose, s’il l’accepte, qu’il exerce son art sur moi. Je suis totalement ravi de tenter cette nouvelle expérience, et je peux vous assurer, Madame, que ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire, et m’aura permis d’oublier tous les moments de solitude que j’ai vécu aujourd’hui.

    Maitre Patrick avait rangé ses cordes, mais il accepte de ressortir son attirail. Ma Maitresse lui demande de me suspendre dans une position où elle pourra jouer avec moi, où je serai à sa disposition.

    Je me déshabille, ne conservant que mes sous-vêtements et me présente devant lui. Je me sens en confiance devant ce Maitre, qui fait tout pour diminuer mon stress. Je le vois réfléchir longuement à la manière dont il va me suspendre, étant entendu qu’il ne pratique jamais sur les hommes, et qu’il ne fait jamais le même ouvrage.

    Il commence par entourer mon torse de cordes, s’arrangeant à laisser libres mes tétons, ma Maitresse ayant la ferme intention d’y accrocher les pinces à seins qui me font si mal. Un de ses amis arrive sur ces entrefaites avec un bambou, qui va servir à me suspendre. Il l’attache dernière mes épaules, et me montre que je pourrais m’en servir pour reposer mes bras. Le bambou est maintenant accroché au portique, et Maitre Patrick me pousse en arrière afin de me faire sentir que je suis déjà à moitié suspendu. Je peux totalement me relâcher et me détendre, je ne pourrai plus tomber.

    Il enroule maintenant des cordes autours de mes cuisses, qu’il accroche au portique. Je me retrouve dorénavant accroché à quelques centimètres du sol, les jambes écartées de manière obscène.

    Il va continuer à tirer sur les cordes, les unes après les autres, et brusquement, il me bascule vers l’avant. Je ne sais pas bien comment décrire cette position, que je vis de l’intérieur, et dont je ne peux voir le résultat. J’ai les fesses qui sont maintenant plus haut que la tête, les jambes outrageusement écartées, les bras accrochés au bambou.

    Cette sensation nouvelle est tout à fait indescriptible, et me procure un grand bien être. Je ne sens plus mon poids, j’ai l’impression d’être en apesanteur, de voler, sans ressentir la moindre douleur. Quel bonheur !

    Maitre Patrick, qui a été très proche de moi pendant tout le travail de suspension, afin de vérifier que les cordes étaient bien positionnées et ne risquaient pas de me couper la circulation, me laisse entre les mains de ma Maitresse.

    Maitresse Olivia commence par se pencher vers moi pour m’embrasser langoureusement, ce qui augmente encore mon plaisir. Elle accroche ensuite les pinces sur mes tétons encore sensibles de la veille. Elle me montre maintenant ses mains, me demandant de choisir l’une ou l’autre. Quand je lui propose la gauche, je sens bien que cela ne lui convient pas, elle me demande donc si je parle de la sienne ou de la mienne. Mauvaise réponse, je choisis la main qui contenait le poids le plus lourd. Heureusement, elle ne retrouvera pas son petit frère, et ce sont finalement les petits poids qu’elle accroche au bout des pinces.

    J’ai maintenant les yeux fermés, je m’enferme dans ma bulle, totalement à l’écoute de mon corps, de mes sensations.

    Quelques coups de cravache ou de martinet pour réveiller mes sens, et je l’entends jouer du briquet. Je ne suis donc pas surpris lorsque je sens les premières coulures de cire chaude bruler mon dos et mes fesses. Je donnerais cher pour admirer les dessins que ma Maitresse effectue sur mon corps immobilisé. Quelques gouttes de cire sur mes fesses rougies par le martinet m’arrachent un souffle de douleur, mais globalement, je commence à perdre pied mentalement, à vivre un moment du plaisir indescriptible.

    Ma Maitresse semble contente de son ouvrage, et je l’entends à nouveau fouiller dans son sac de Mary Poppins.

    Maintenant, c’est le froid qui m’assaille entre les fesses. De sa main gantée, Maitresse Olivia est en train de m’enduire l’anus de gel. Je sens ses doigts s’introduire un à un dans mon cul, deux, puis trois, et commence à gémir de plaisir.

    C’est le moment que choisit une marquise soumise pour me questionner et tenter d’en savoir plus au cas où elle se retrouverait un jour à cette même place. Je tente de lui décrire mes sensations, et en mettant des mots sur celles-ci, j’apprécie encore plus le plaisir que je ressens. Je lui explique à quel point je me sens léger, que je ne subis aucune douleur, que je ne sens même plus la douleur des pinces qui me font tant souffrir habituellement. Cette élévation me procure un bien être proche du nirvana.

    Maitresse Olivia introduit ses doigts un à un dans mon cul. Elle doit s'arrêter à quatre, et elle entreprend de me baiser littéralement le cul avec sa main. Suspendu comme je le suis, mon corps entame un mouvement de balancier qui accentue le plaisir de cette sodomie. Je commence à gémir de plaisir, sous le regard de la marquise. Mon cul est totalement écartelé, mon dos balafré des coups de martinets et des coulures de cire, mes seins torturés par les pinces. Je m'abandonne totalement, je deviens le jouet de ma Maîtresse et mon corps est devenu un immense réceptacle de plaisir.

    Je suis au nirvana, merci ma Maîtresse.

    Finalement, la suspension commence à tirer sur mes bras, et Maître Patrick préfère me descendre en douceur. Quand mon corps touche le plancher, j’ai du mal à tenir sur mes jambes, sous le poids de l’apesanteur retrouvée.

    Une fois totalement libéré de mes liens, je me précipite dans les bras de ma Maitresse, pour la serrer fort dans mes bras, les yeux embués de larmes, tant l'émotion fut intense.

    Je sais que je viens de vivre un grand moment dans ma vie de soumis !

    Je vais essayer de raconter mon pire souvenir, mais je vous remercie de m'accorder un peu de temps pour cela.

    Bien à vous.

    Anton.

     Meilleur souvenir BDSM par Anton.

    Merci, sincèrement, pour tes mots, les détails, les émotions, l’instant, fort en émotions. Il y aurait tant à raconter, je le sais, pour moi aussi.
    Des souvenirs, marquants, d’autres cuisants ; D’autres, tristes. Oui il y a tant à dire, dans un passé BDSM. Des instants vécus, partagés. Intenses voir « intensifiés » ! Des instants que l’on ne peut pas toujours décrire. Tant l’émotion est là, grande, forte, déterminante dans la vie d’un soumis ; Déterminante dans la vie de la Dominatrice ;
    Un partage si immense ; La valeur de l’instant ; Des mots, des chuchotements. Du toucher, de l’odorat ;
    Tant de choses qui rentrent en compte.

    C’est beau. Toujours avec ta sincérité et les détails qui nous font presque vivre l’instant et croire que nous aussi, nous sommes là, à tes côtés, juste un instant ; Et que l’on regarde par le petit trou de la souris. Curieux et curieuses que nous sommes et serons toujours.
    Merci. Pour ce partage.

    Et je veux bien avoir également ton retour pour le pire souvenir ; Une nouvelle rubrique pour mes pages à venir.

    Madame.S

     


    votre commentaire
  • Vous m’avez enchaînée…

    Bonjour Maîtresse,

    Mes bourses annelées, serrées, fort toute la nuit pour Vous, sont parcheminées, pleines de liqueur toujours enfermée depuis très longtemps pour me sentir toujours à Vous.

    Je me sens Vous appartenir.... ce lien fort mystérieux… Cette étrangeté de Vous envoyer ces photos !

    Envoûtante, vous m’avez enchaînée…

    Votre Godeline.


    4 commentaires
  • Madame.S vous pose ses questions…

     

    Vous le savez, Madame.S est curieuse…


    Aujourd’hui, elle aimerait savoir quel est votre meilleur souvenir BDSM. Celui qui vous a fait le plus vibrer ?

    Vous a envoyé au septième ciel ? Vous a rendu encore plus soumis et heureux de votre condition…

    Et légitimement, ma seconde question sera…

    Votre souvenir, le plus douloureux !?

    Le plus compliqué, le pire à vivre.

    Celui qui vous a causé des difficultés pour le réaliser et ou l’accepter ?

    J’ai hâte de vous lire…


    Madame.S

     


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